PARIS: Emmanuel Macron a promis vendredi aux familles d'otages français du groupe islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza que la France ferait tout "pour qu'ils reviennent sains et saufs en France", a rapporté l'Elysée.
"Le chef de l'État les a assurées de sa pleine mobilisation comme de celle de tous les services de l'État pour obtenir leur libération", a déclaré la présidence après une visioconférence avec ces familles.
"Tout sera fait pour qu'ils reviennent sains et saufs en France. Le président de la République a redit aux familles le soutien qui est le sien et celui de tous les Français face à cette terrible épreuve et sa détermination à lutter sans relâche contre toutes les formes de terrorisme", a-t- elle ajouté.
Emmanuel Macron, entouré notamment de sa ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna, du secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler et de son conseiller diplomatique Emmanuel Bonne, a tenu cette visioconférence à la mi-journée depuis le palais présidentiel.
Catherine Colonna avait déjà rencontré en personne dimanche à Tel Aviv des familles de victimes française de l'attaque sans précédent lancée le 7 octobre par le Hamas contre Israël. A la suite de cette attaque, 28 Français sont morts, et sept autres sont toujours portés disparus, dont certains retenus en otages par le Hamas à Gaza.
En tout, plus de 1.400 personnes ont été tuées sur le territoire israélien par les hommes du Hamas depuis le 7 octobre, en majorité des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou morts de mutilations au premier jour de l'attaque, selon les autorités israéliennes.
L'armée israélienne estime que "la majorité des otages" à Gaza "sont vivants"
L'armée israélienne a estimé vendredi dans un communiqué que "la majorité des otages" kidnappés par le Hamas durant son attaque du 7 octobre étaient "vivants".
"Sur les quelque 200 otages qui se trouvent actuellement dans la bande de Gaza, plus de 20 d'entre eux sont des mineurs, entre 10 et 20 d'entre eux ont plus de 60 ans, la majorité des otages sont vivants", a indiqué le porte-parole qui n'a pas donné plus de détail sur ce point.
Selon la même source, des cadavres ont également été emmenés dans la bande de Gaza par les islamistes palestiniens lors de leur attaquante sanglante lancée à l'aube du 7 octobre sur le sol israélien en bordure de la bande de Gaza.
Par ailleurs, de 100 à 200 Israéliens sont désormais considérés comme "disparus" depuis l'attaque, comparé aux 3.000 décomptés au premier jour de la guerre. "Ce nombre a considérablement diminué" à mesure que l'armée a confirmé leurs emplacements.
"A l’heure actuelle, l'armée israélienne mène toujours des opérations pour retrouver et localiser les corps à proximité de la bande de Gaza", a précisé le porte-parole.
Plus de 1.400 personnes ont été tuées sur le territoire israélien par les hommes du Hamas depuis le 7 octobre, en majorité des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou morts de mutilations au premier jour de l’attaque des combattants du mouvement islamiste palestinien menée à partir de Gaza, selon les autorités israéliennes.
Selon l’armée israélienne, environ 1.500 combattants du Hamas ont été tués dans la contre-offensive ayant permis à Israël de reprendre le contrôle des zones attaquées.
Dans la bande de Gaza, plus de 3.700 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les bombardements incessants menés en représailles par l’armée israélienne, selon le ministère de la Santé du Hamas à Gaza.
Le Hamas a enlevé 203 otages parmi lesquels des étrangers de plus de vingt pays.
Le président Macron avait affirmé mardi que des "discussions intenses" étaient en cours pour obtenir la libération des otages. "Elles avancent, nous sommes heure par heure au suivi de ces discussions", avait-il ajouté, soulignant que Paris avait des "contacts, évidemment, avec les autorités israéliennes", mais aussi avec des "puissances amies intermédiaires avec le Hamas'.
Il avait assuré de son "soutien" et de son "affection" la famille de Mia Shem, jeune Franco- Israélienne enlevée dont une vidéo a été diffusée lundi par l'organisation islamiste palestinienne, et tous les proches des personnes portées disparues depuis l'attaque du 7 octobre.
La mère de Mia Shem a supplié mardi "les dirigeants du monde" de faire libérer sa fille".