Les fresques murales saisissantes de l'artiste saoudienne Noura ben Saidan connaissent un succès international

Noura ben Saidan (Photo fournie)
Noura ben Saidan (Photo fournie)
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Publié le Samedi 07 octobre 2023

Les fresques murales saisissantes de l'artiste saoudienne Noura ben Saidan connaissent un succès international

  • «Dans mon esprit, chaque artiste est un messager - un messager de son pays, de sa culture et de sa perception du monde», déclare Ben Saidan à Arab News
  • «L'art, c’est saisir la beauté, et la culture saoudienne est resplendissante», déclare l'artiste

DUBAÏ : L'Arabie saoudite métamorphosée est bien plus qu’un simple lieu où la prochaine génération d'artistes peut s'épanouir. Le Royaume est devenu une œuvre d'art. La muraliste saoudienne Noura ben Saidan a entamé son périple artistique dans le but de capturer le patrimoine de son pays. Avec une renommée grandissante, ses fresques murales sont devenues un élément emblématique du paysage de Riyad et bien au-delà. Forte de ce succès, sa mission s'est élargie. Aujourd'hui, elle est l'une des voix principales pour transmettre l'âme saoudienne contemporaine, aussi bien à ses compatriotes qu’au monde, tout en inspirant la prochaine génération d'artistes du royaume.

«Dans mon esprit, chaque artiste est un messager - un messager de son pays, de sa culture et de sa perception du monde», déclare Ben Saidan à Arab News. «Je ressens une grande responsabilité à raconter notre histoire à travers l'art. L'un de mes objectifs principaux est de peindre de nombreuses fresques murales non seulement à Riyad, mais dans toutes les régions d'Arabie saoudite - chacune capturant un aspect distinct de notre identité. Je souhaite que cet art révèle aux personnes au-delà de nos frontières notre style, notre patrimoine, notre histoire, et ce que signifie d’être une femme saoudienne. L'art, c’est saisir la beauté, et la culture saoudienne est resplendissante. C’est avec une immense fierté que je contribue à faire découvrir la splendeur de l'Arabie saoudite au monde.»

Si vous avez visité Riyad au cours des cinq dernières années, il est fort probable que vous soyez familier avec le travail de Ben Saidan. Ses œuvres de street art et ses fresques murales font désormais partie intégrante de l’identité de la capitale, tout comme les œuvres d'artistes tels que Jean-Michel Basquiat, Keith Harring, Banksy, Shephard Fairey et Lady Pink ont autrefois contribué à façonner les villes où ils ont vécu. Sa fresque sur le Boulevard Riyad City, surnommée la «Mona Lisa», a été dévoilée dans le cadre de la saison de Riyad 2021. Il s’agit d’une œuvre magnifique et unique représentant le visage d'une jeune Saoudienne, ses cheveux ornés de fleurs roses vives. Cette œuvre a rapidement captivé l'attention, incitant des visiteurs étrangers à faire le déplacement pour la contempler.

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Noura ben Saidan, muraliste saoudienne (Photo fournie)

«Des visiteurs venus de tous horizons prenaient des photos devant mes fresques, ce qui m'a profondément étonnée. Je n'avais jamais imaginé une tel engouement. Habituellement, on entend parler de personnes voyageant à Londres ou à Paris pour visiter des œuvres artistiques qui les ont marquées, mais voir cela se produire à Riyad m'a réellement inspirée», raconte Ben Saidan.

À ses débuts, bien avant ses collaborations avec MDL Beast et sa participation à des campagnes mondiales d'Adidas, devenir une artiste saoudienne, surtout en tant que femme, n'était pas vraiment envisageable. Cependant, lors de ses cours d'histoire à l'école, Ben Saidan a découvert le travail d'un artiste européen qui avait parcouru Riyad pour documenter la ville près d'un siècle plus tôt. Cette découverte l'a poussée à penser pour la première fois qu'elle aussi pourrait faire de même.

«J'étais encore une enfant à l'époque, assise aux côtés de mes sœurs et frères, sans les ressources nécessaires pour ce faire. Pourtant, l'envie de peindre comme cet artiste m'animait. Je ne savais pas comment m'y prendre, alors j'ai commencé par dessiner au crayon. Par la suite, j'ai pu m'initier à la peinture, remportant même un prix parmi mes pairs. J'ai finalement abordé mes professeurs pour savoir si un avenir était envisageable dans cette voie. Ils m'ont informée qu'il existait des écoles d'art, et c'est à ce moment-là que j'ai su que je devais poursuivre cette voie », explique-t-elle.

Ben Saidan cherchait à puiser davantage d'inspiration dans l'histoire saoudienne, mais elle avait initialement eu du mal à trouver des ressources documentaires. Inébranlable, elle s'est tournée vers sa grand-mère pour obtenir des photos du temps de sa jeunesse et de l'ascendance familiale, entamant un voyage à la découverte des racines de sa culture – un parcours qui se poursuit encore aujourd'hui. Ses compétences se sont affinées et elle a gagné en notoriété. Cependant, malgré l'attention croissante que suscitaient ses œuvres au sein de la communauté artistique, elle trouvait le monde de l'art traditionnel insatisfaisant. C’est ainsi qu’en 2017, elle décide de se lancer dans une nouvelle voie.

«Les galeries d'art m'ennuyaient, honnêtement. À chaque visite, je voyais les mêmes personnes, et j'ai réalisé que je ne voulais pas simplement exposer mes toiles et les vendre à ce cercle restreint», explique Ben Saidan. «Je ressentais un appel différent. Je voulais toucher tout le monde, des enfants aux personnes âgées, qu'ils soient locaux ou touristes. Pour moi, l'art devrait être accessible à tous. À quoi bon exposer dans une galerie devant 300 personnes quand des millions d'autres à l'extérieur ne pouvaient y accéder, n'étant pas conviés dans ce monde élitiste? Je voulais atteindre ces gens-là et leur faire découvrir ma vision de l'art.»

Si son travail à Riyad suscitait l’admiration des passants, qui s'arrêtaient souvent en voiture pour observer une jeune femme s’investir inlassablement dans des fresques murales ambitieuses dans leur ville, les fresques murales étaient ancrées depuis fort longtemps dans la tradition artistique internationale. Souhaitant prendre part à cet échange mondial, l’artiste se rend à Barcelone, une ville culturellement vibrante, où l'art de rue et le graffiti sont à la fois chaleureux et exigeants. Là-bas, si une œuvre n'est pas appréciée par la communauté artistique, elle est rapidement recouverte de peinture blanche durant la nuit.

«J'ai décidé de peindre une femme saoudienne entourée de calligraphie arabe, sachant que l’œuvre pouvait être retirée instantanément. À ma grande surprise, même après mon départ, je continuais à recevoir de partout des messages et des notifications me signalant avoir été identifiée sur des photos. Les gens n'avaient jamais vu d'art de notre pays auparavant, et ils étaient enthousiastes à l’idée d’en apprendre davantage. Mon œuvre est finalement restée en place pendant des mois. C'était vraiment incroyable!», raconte Ben Saidan.

À chaque succès, son ambition grandit, tout comme la taille et la portée de ses créations. Elle est désormais entourée d'une communauté d'artistes qu'elle a inspirés. Ensemble, ils travaillent sur des projets minutieusement élaborés, auxquels elle consacre souvent, avec ses collaborateurs, jusqu'à dix-sept heures par jour. Récemment, elle a décroché un master. Son mémoire portait sur la façon de rendre une ville plus belle grâce à l'art. Peu de temps après, elle a entamé une collaboration avec le gouvernement pour embellir certains quartiers de la ville, y compris le premier tunnel de Riyad conçu par des artistes saoudiens.

 «En 2009, Riyad était plutôt terne, pour être honnête», déclare Ben Saidan. «Il n'y avait aucune trace d'art, seulement une mer de gris. Collaborer avec la municipalité afin de changer cette réalité représentait véritablement pour moi l’accomplissement d’un rêve.»

Or, ce n'est pas seulement la ville qui a subi une transformation, mais elle aussi. La jeune fille timide qu'elle était a laissé place à une femme qui a pleinement embrassé le rôle acquis dans la société. Elle accueille avec bonheur les artistes en herbe qui voient en son travail un avenir qu'ils n'auraient jamais imaginé possible.

«Je ressens réellement un changement. Je suis profondément reconnaissante de vivre dans un pays qui valorise désormais l'art autant que moi. Auparavant, les gens ne se souciaient pas de l'art. Aujourd’hui, mes neveux et nièces expriment tous le souhait de devenir comme tante Noura. “Nous voulons être artistes”, disent-ils à leurs parents», confie-t-elle. «Autrefois, l'art n'était qu'une idée lointaine. Désormais, c’est une réalité tangible. L'art a enfin pris tout son sens, revêtant une importance cruciale pour chacun d'entre nous.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Comment l'Arabie saoudite intègre des pratiques durables dans l’industrie de la mode

De gauche à droite : Une création étonnante de Khoja, ornée de motifs complexes et abstraits qui rendent hommage aux récits culturels tout en exhalant une élégance moderne ; une création audacieuse et artistique de Nasibah Hafiz, qui met en valeur la mode durable grâce à une chemise recyclée fabriquée à partir de divers textiles ; et l'ensemble deux pièces jaune doux de Chaldene, qui incarne un charme sans effort, avec des détails délicats tels que des boutons naturels et des tissus aérés. (Instagram : moekhoja, nasibahafiz et chaldene)
De gauche à droite : Une création étonnante de Khoja, ornée de motifs complexes et abstraits qui rendent hommage aux récits culturels tout en exhalant une élégance moderne ; une création audacieuse et artistique de Nasibah Hafiz, qui met en valeur la mode durable grâce à une chemise recyclée fabriquée à partir de divers textiles ; et l'ensemble deux pièces jaune doux de Chaldene, qui incarne un charme sans effort, avec des détails délicats tels que des boutons naturels et des tissus aérés. (Instagram : moekhoja, nasibahafiz et chaldene)
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  • Grâce à la production de masse et à l'exportation de vêtements bon marché - un phénomène de la mondialisation connu sous le nom de "fast fashion" - les consommateurs du monde entier ont eu accès à une gamme presque illimitée de tenues abordables
  • Conformément aux objectifs de durabilité du programme de réforme Vision 2030 de l'Arabie saoudite et à son approche de l'économie circulaire

RIYAD : Grâce à la production de masse et à l'exportation de vêtements bon marché - un phénomène de la mondialisation connu sous le nom de "fast fashion" - les consommateurs du monde entier ont eu accès à une gamme presque illimitée de tenues abordables.

Si ce boom de la fabrication et de la vente au détail a stimulé la croissance, créé des emplois et répondu à la demande des consommateurs, il a également exercé une pression considérable sur la main-d'œuvre qui fabrique ces vêtements et sur l'environnement.

Conformément aux objectifs de durabilité du programme de réforme Vision 2030 de l'Arabie saoudite et à son approche de l'économie circulaire, le Royaume encourage les consommateurs et les fabricants à réduire, réutiliser et recycler les vêtements afin d'alléger le fardeau environnemental.

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Avec plus de 80 milliards de vêtements produits dans le monde chaque année, l'industrie a contribué à la pollution de l'environnement, à l'utilisation excessive des ressources et à une culture du jetable qui s'est traduite par d'énormes tas de déchets.

À l'échelle mondiale, un camion à ordures de textiles est mis en décharge ou incinéré toutes les secondes, ce qui épuise les ressources naturelles et augmente les émissions de gaz à effet de serre. Les experts préviennent que l'industrie pourrait être responsable d'un quart des émissions mondiales de carbone d'ici à 2050.

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Les déchets textiles représentent 10 % des émissions de gaz à effet de serre, selon les chiffres des Nations unies. (AFP)

La mode rapide, l'une des industries les plus polluantes au monde, est responsable de 10 % des émissions de gaz à effet de serre, selon des chiffres publiés par les Nations unies, ce qui dépasse les émissions combinées des vols internationaux et du transport maritime.

Pour aggraver le problème, un rapport de la Fondation Ellen MacArthur révèle que moins de 1 % des vêtements usagés sont recyclés en nouveaux vêtements, perpétuant ainsi un cycle destructeur d'épuisement des ressources et de gaspillage.

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Un design frappant de Khoja, qui met en valeur la mode saoudienne moderne avec un mélange de tradition et de futurisme. (Instagram : moekhoja)

"La durabilité dans la mode n'est pas seulement une tendance, c'est une nécessité", a déclaré Mohammed Khoja, fondateur de la marque de vêtements saoudienne Hindamme, à Arab News.

"Nous nous concentrons sur la création de pièces intemporelles de haute qualité, conçues pour transcender les tendances. Nous évitons ainsi la surproduction et veillons à ce que nos vêtements puissent devenir des pièces vintages chères aux générations futures.

L'accent mis par Khoja sur le "design intemporel" s'aligne sur les objectifs de Vision 2030 du Royaume, qui visent à réduire les déchets et à promouvoir la consommation durable.

Pour résoudre le problème des déchets, l'Arabie saoudite investit dans la mode circulaire, un modèle axé sur la réutilisation, le recyclage et l'upcycling des vêtements pour prolonger leur cycle de vie.

La Commission de la mode, qui fait partie du ministère saoudien de la culture, a lancé des initiatives telles que le GFX Fashion Swap à Riyad, qui encourage l'échange de vêtements de haute qualité tout en éduquant les participants sur les avantages environnementaux de la prolongation de l'utilisation de la garde-robe.

"Nous n'avons pas besoin d'acheter sans cesse de nouveaux articles", a déclaré Nasiba Hafiz, une créatrice de mode saoudienne. "Pourquoi ne pas utiliser les articles que nous possédons déjà et les réutiliser ? De cette façon, nous pouvons réduire les déchets et devenir des consommateurs plus conscients".

Nasiba Hafiz collabore avec l'association caritative Al-Oula Women's Charitable Society pour transformer les tissus excédentaires en nouveaux vêtements, réduisant ainsi les déchets tout en favorisant l'émancipation des femmes issues de milieux défavorisés dans le sud de Djeddah.

Le centre de recherche sur les matériaux durables est une autre initiative importante. Établi en partenariat avec l'université King Abdullah de science et de technologie, ce centre développe des textiles écologiques pour les vêtements traditionnels tels que les abayas et les thobes.

En associant l'innovation au patrimoine culturel, le Royaume fait progresser les solutions de conception durable.

L'impact de la fast fashion va au-delà des déchets de consommation, avec un impact important, mais souvent négligé, sur les ressources en eau. Les usines des pays en développement, où sont produits la plupart des vêtements, consomment de grandes quantités d'eau et d'énergie.
Par exemple, la production d'une seule paire de jeans nécessite environ 3 781 litres d'eau, selon le Programme des Nations unies pour l'environnement, soit suffisamment pour répondre aux besoins d'hydratation d'une personne pendant plus de cinq ans.

Les usines textiles rejettent également des déchets dangereux qui polluent les rivières et les nappes phréatiques, les processus de teinture et de traitement contribuant fortement à la contamination de l'eau.

La Banque mondiale estime que l'industrie de la mode génère 20 % des eaux usées mondiales, souvent chargées de produits chimiques toxiques.

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Les déchets des usines textiles sont rejetés dans la rivière Dravyavati au Rajasthan, en Inde. Les processus de teinture et de traitement dans les usines textiles contribuent fortement à la contamination de l'eau. (AFP)

En Arabie saoudite, où l'eau est rare, des créateurs comme Chaldene se font les champions de la durabilité. La marque utilise des matériaux respectueux de l'environnement, tels que des boutons en coquille de noix de coco, afin de réduire la dépendance à l'égard d'autres solutions gourmandes en ressources.

"Chaque détail de notre collection reflète notre engagement à minimiser les déchets et à honorer la nature", ont déclaré à Arab News les cofondatrices de Chaldene, Asma Al-Othaimeen et Ghada Al-Majed.

En effet, les créateurs saoudiens sont à la tête du mouvement de la mode durable dans le Royaume, et sont les pionniers d'approches innovantes visant à réduire l'impact de l'industrie sur l'environnement.

Ghaydaa Majdaly, l'une d'entre elles, utilise la technologie 3D pour transformer des bouteilles en plastique recyclées en tissu, garantissant ainsi une approche "zéro déchet".
"La technologie nous permet de réimaginer ce qui est possible dans la mode tout en relevant les défis environnementaux de la fast fashion", a déclaré Ghaydaa Majdaly.

Dans le même esprit, Nasiba Hafiz, en collaboration avec Al-Oula, réutilise les tissus mis au rebut pour en faire de nouveaux vêtements. Ce partenariat permet non seulement de réduire les déchets, mais aussi d'apporter un soutien économique aux femmes du sud de Djeddah.

"En réutilisant les matériaux, nous pouvons prolonger leur durée de vie et créer quelque chose de beau et de significatif", a déclaré Hafiz.


La saison de Diriyah inaugure les activités du district historique d'At-Turaif

La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
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La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
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  • La saison 2024/2025 de Diriyah a débuté le 20 décembre de l'année dernière, sous le thème "Divertissez votre curiosité culturelle"

DIRIYAH, Riyad : La Saison de Diriyah a inauguré vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite.

Le programme met en lumière les moments clés de l'histoire du premier État saoudien à travers des ateliers, des représentations théâtrales et des sessions culturelles.

Les visiteurs participeront à des activités telles que des ateliers de création traditionnelle Najdi, des récitations de poèmes et des démonstrations de l'Arda saoudienne, la danse traditionnelle de l'épée du Royaume.

Le programme de cette année comprend également l'expérience interactive 850 mise à jour, nommée d'après la création de Diriyah en l'an 850 de l'hégire (1446 ou 1447 après J.-C. dans le calendrier grégorien).

L'expérience s'appuie sur des récits et des énigmes pour explorer des personnages historiques notables, dont l'imam Turki ben Abdullah, et des événements clés de l'histoire de Diriyah.

Des ateliers sur les techniques de construction traditionnelles, des jeux historiques et des expositions présentant l'architecture du quartier sont conçus pour approfondir la compréhension de l'importance culturelle de la région, tandis que des spectacles en direct et des discussions permettront au public de se familiariser avec les histoires du passé d'At-Turaif, notamment son rôle dans les débuts de l'Arabie saoudite en tant qu'État.

La saison 2024/2025 de Diriyah a débuté le 20 décembre de l'année dernière, sous le thème "Divertissez votre curiosité culturelle". L'événement vise à promouvoir Diriyah en tant que centre culturel, en combinant l'éducation historique avec des divertissements en direct et des vitrines créatives.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


"Indiana Jones and the Great Circle" : Une immersion dans l'univers du célèbre archéologue

Indiana Jones et le Grand Cercle" est une aventure mondiale des années 1930, imprégnée d'intrigues. (Fourni)
Indiana Jones et le Grand Cercle" est une aventure mondiale des années 1930, imprégnée d'intrigues. (Fourni)
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  • "Indiana Jones and the Great Circle" est une tentative audacieuse de mélanger les tropes de l'aventure classique avec les sensibilités du jeu moderne
  • Cette aventure mondiale des années 1930 est imprégnée d'intrigues, mettant les joueurs sur la voie de la découverte d'un ordre secret de géants caché sous le Vatican, avec la menace constante des antagonistes nazis qui rendent les enjeux plus élevés

LONDRES : "Indiana Jones and the Great Circle" est une tentative audacieuse de mélanger les tropes de l'aventure classique avec les sensibilités du jeu moderne, bien que son titre fade ne rende pas justice à l'ampleur de son ambition.

Cette aventure mondiale des années 1930 est imprégnée d'intrigues, mettant les joueurs sur la voie de la découverte d'un ordre secret de géants caché sous le Vatican, avec la menace constante des antagonistes nazis qui rendent les enjeux encore plus élevés.

Les fans de la série "Tomb Raider" se retrouveront ici en terrain connu, même si le jeu comporte également des éléments rappelant "Metal Gear Solid". Cependant, au lieu d'un jeu d'espionnage et de furtivité, "The Great Circle" s'appuie sur des énigmes satisfaisantes et des combats au corps à corps viscéraux. Le résultat est un jeu qui semble ancré dans le passé, tant par ses thèmes narratifs que par ses touches de gameplay rétro.

Les combats du jeu sont rafraîchissants et physiques, mettant l'accent sur les bagarres plutôt que sur les armes à feu. Les coups de poing tombent avec un impact gratifiant, accompagnés d'effets sonores rétro qui évoquent les classiques de l'arcade. C'est une approche inhabituelle dans un genre souvent dominé par les armes à feu, et elle fonctionne étonnamment bien, même si la simplicité de l'intelligence artificielle des ennemis nuit à l'expérience. Le combat peut parfois sembler maladroit, les ennemis se comportant de manière erratique et souvent hilarante, les portes se verrouillant inexplicablement ou les corps s'entassant dans des positions inconfortables.

Les énigmes sont un autre point fort, conçues pour trouver un équilibre entre le défi et l'accessibilité. Elles ne laisseront pas les joueurs perplexes pendant des heures, mais elles sont suffisamment complexes pour être gratifiantes. Les mécanismes à l'ancienne des puzzles, comme tourner physiquement des clés ou déchiffrer des codes simples, confèrent un charme nostalgique qui s'inscrit dans le cadre des années 1930 du jeu.

Un arbre d'amélioration alimenté par des "points d'aventure" à collectionner ajoute un sentiment de progression, permettant aux joueurs d'améliorer leurs capacités au fur et à mesure. Le système est simple mais efficace, offrant suffisamment de variété pour que l'exploration en vaille la peine sans pour autant submerger les joueurs occasionnels.

"The Great Circle" s'épanouit grâce à sa narration inspirée des romans de gare. La toile de fond est suffisamment grandiose, avec des lieux tels que la Rome nocturne qui prennent vie avec des détails stupéfiants. L'intrigue mêle mystères historiques et éléments fantastiques, et bien qu'elle soit familière aux fans chevronnés du genre, les plaisanteries et les dialogues permettent de garder la tête froide tandis qu'Indy cherche à déjouer les plans diaboliques des nazis.

Le protagoniste manie avec aisance l'insolence à la Indiana Jones, tandis qu'une compagne déterminée et pleine d'esprit veille à ce que la dynamique ne s'essouffle jamais. L'interaction entre les deux personnages est vive et efficace, ajoutant une légèreté bien nécessaire à une histoire qui pourrait autrement virer au mélodrame.

En revanche, les ennemis fascistes du jeu manquent de nuance et ne servent que de chair à canon. Pour une histoire au concept aussi ambitieux, il est décevant que les antagonistes ne se distinguent pas davantage.

Là où "The Great Circle" brille vraiment, c'est dans ses environnements. Des rues pavées de Rome aux pyramides de Gizeh, l'attention portée aux détails est remarquable. Le jeu fait également un usage intelligent de sa caméra, offrant des indices subtils au cours de l'exploration et récompensant les joueurs avec des détails historiques fascinants.

The Great Circle est le rêve d'un fan de cinéma, plein de clins d'œil aux classiques de l'aventure et débordant de charme nostalgique. Pour les nouveaux venus dans le genre, il peut sembler moins engageant en raison de ses mécanismes désuets et de son manque occasionnel de finition. Néanmoins, il s'agit d'une aventure satisfaisante pour ceux qui sont prêts à accepter ses racines rétro et son style cinématographique.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com