La transformation de l’Arabie saoudite est une «renaissance», affirme Arab News lors d'un panel à Rome

Plusieurs entreprises italiennes et saoudiennes étaient représentées lors de l'événement, auquel participaient également des représentants des ministères de l'Investissement, des Sports et de l'Éducation de l’Arabie saoudite (Photo fournie).
Plusieurs entreprises italiennes et saoudiennes étaient représentées lors de l'événement, auquel participaient également des représentants des ministères de l'Investissement, des Sports et de l'Éducation de l’Arabie saoudite (Photo fournie).
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Publié le Vendredi 29 septembre 2023

La transformation de l’Arabie saoudite est une «renaissance», affirme Arab News lors d'un panel à Rome

  • La table ronde s'est déroulée dans le cadre de l'événement organisé par Saudi Village, qui met en lumière la culture, le patrimoine et les aspirations de l'Arabie saoudite
  • Un événement «interpersonnel» est organisé pour célébrer la fête nationale de l’Arabie saoudite et les quatre-vingt-dix ans de relations italo-saoudiennes

ROME: Une table ronde consacrée aux changements spectaculaires en cours en Arabie saoudite a comparé la transformation du pays à une «renaissance».

Des personnalités du monde des médias, du sport et des relations internationales se sont réunies dans la capitale italienne pour faire le point sur l'évolution de la situation en Arabie saoudite.

Les discussions ont exploré l'évolution du paysage médiatique de l'Arabie saoudite, avec un accent particulier sur le secteur du sport et l'émancipation des femmes, ainsi que son alignement sur la Vision 2030.

Noor Nugali, rédactrice en chef adjointe d'Arab News, a préparé le terrain en établissant un parallèle entre la transformation de l’Arabie saoudite et la renaissance, à l'instar de la période de transformation qu'a connue l'Italie il y a plusieurs siècles.

«Les changements en cours se produisent à grande échelle», a déclaré Nugali au groupe d'experts.

«Ces changements touchent non seulement mon pays, mais aussi tous les pays qui l'entourent», a-t-elle indiqué, ajoutant que l'acceptation du public et son désir d'assister à ces changements sont un aspect essentiel de ce qu'elle a décrit comme la «renaissance» de tout le Royaume.

La table ronde a coïncidé avec un événement organisé par Saudi Village, qui mettait en avant la culture, le patrimoine et les attractions de l’Arabie saoudite.

Situé dans l’édifice néoclassique de la Casina Valadier de la Villa Borghèse, le parc historique au cœur de Rome, Saudi Village expose le meilleur du Royaume. Pendant cinq jours, à partir du 25 septembre, les habitants de Rome pourront découvrir la culture, l'histoire, le patrimoine, la gastronomie, les attractions touristiques et les aspirations futures de l'Arabie saoudite.

Le débat a également mis en lumière les développements dans l'industrie du sport, soulignant son rôle central dans la Vision 2030, non seulement pour sa contribution à l'économie du pays, mais aussi pour son rôle crucial dans le soutien à la transformation sociale.

Nugali a souligné que les changements remarquables survenus dans le secteur, de l'augmentation du nombre de femmes propriétaires d'entreprises à l'émergence des femmes saoudiennes dans les ligues sportives, reflètent les profonds changements sociétaux qui accompagnent ces évolutions.

Diplomatie du sport

Au sujet des collaborations entre l’Arabie saoudite et l'Italie dans le domaine des médias et du sport, Gianni Merlo, président de l'Association internationale de la presse sportive, a signalé que l'égalité des sexes dans le sport profite à tout le monde.

Gianni Merlo, président de l'Association internationale de la presse sportive (Photo fournie).

«Lorsque j'étais en Arabie saoudite, j'ai été très surpris de constater que les prix sportifs décernés aux hommes et aux femmes étaient exactement les mêmes», a-t-il affirmé.

«Il s'agit d'une approche fantastique que même nos pays n'ont pas encore mise en œuvre, ce qui signifie que les femmes seront plus intéressées par l'investissement dans le sport», a-t-il ajouté.

Au cours de la discussion, Merlo a mis en avant les collaborations entre l'Arabie saoudite et l'Italie, soulignant l'impact positif de la diplomatie sportive sur le développement des relations internationales.

L'échange d'expériences, en particulier dans le domaine du journalisme sportif, est une voie prometteuse pour le renforcement des relations, a-t-il estimé.

Saudi Village, avec Arab News comme partenaire médiatique, a été organisé par l'ambassade saoudienne en Italie à l'occasion de la fête nationale saoudienne et pour célébrer les quatre-vingt-dix ans de relations diplomatiques entre les deux pays.

Plusieurs entreprises italiennes et saoudiennes étaient représentées lors de cet événement, auquel ont également participé des représentants des ministères de l'Investissement, des Sports et de l'Éducation de l’Arabie saoudite, ainsi que de l'Autorité saoudienne du tourisme et de la Commission royale d'AlUla.

Paola Di Prospero, représentante de l'ambassade saoudienne à Rome, a déclaré à Arab News que Saudi Village offrait aux habitants de Rome une occasion unique d'apprendre davantage sur la culture et le patrimoine saoudiens, renforçant ainsi les relations entre l'Italie et l'Arabie saoudite.

«Cette année, nous avons adopté une approche différente. Plutôt que d'organiser une cérémonie privée avec des représentants institutionnels, nous avons décidé de l'ouvrir au public», a-t-elle précisé.

«Il s'agit d'un événement interpersonnel visant à attirer la population italienne vers l’Arabie saoudite et ses merveilles», a-t-elle soutenu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.