Le nouveau directeur du football de la Saudi Pro League est séduit par «l’audace» du projet au sein du Royaume

Michael Emenalo est ravi de diriger le centre d’excellence pour l’acquisition de joueurs de la Saudi Pro League. (Twitter: @SPL_FR)
Michael Emenalo est ravi de diriger le centre d’excellence pour l’acquisition de joueurs de la Saudi Pro League. (Twitter: @SPL_FR)
Short Url
Publié le Vendredi 21 juillet 2023

Le nouveau directeur du football de la Saudi Pro League est séduit par «l’audace» du projet au sein du Royaume

  • Le dialogue est important pour la SPL et les joueurs potentiels à mesure que la ligue évolue
  • M. Emenalo salue le «savoir» et les idées qui ont contribué à la création du centre et à la nouvelle stratégie de la SPL

RIYAD: Le nouveau directeur du football de la Saudi Pro League (SPL), Michael Emenalo, est ravi de diriger le centre d’excellence pour l’acquisition de joueurs de la SPL, qui vise à stimuler la compétitivité, à encourager les jeunes talents aux côtés des meilleurs joueurs internationaux et à améliorer la gouvernance de tous les clubs pour un succès à long terme.

 

"The world can't have enough good football & good competitions. That's our ambition." ?⚽️

New Director of Football Michael Emenalo outlines his vision for #SPLStrategy ?️ pic.twitter.com/5cuFc8EFQ3

— Roshn Saudi League (@SPL_EN) July 19, 2023

Sous la direction de M. Emenalo, l’ancien directeur technique de Chelsea, le nouveau centre fournira une approche centralisée des transferts et assurera le contrôle et l'équilibre des transactions sur le marché international, tout en fournissant une expertise en gestion.
Michael Emenalo est surtout connu pour un séjour réussi de dix ans à Stamford Bridge, au cours duquel les systèmes de repérage, de recrutement, de développement et de prêts du club londonien ont été transformés. Il déclare: «C’est un rôle pour lequel j’ai passé les quarante-cinq dernières années de ma vie à me préparer. Ce n’était pas une offre difficile à accepter. Je suis intrigué par l’audace et l’ambition du projet.»
«M’étant également retrouvé dans une situation où nous avons dû faire évoluer les choses et les porter à un niveau inattendu, en plus de remettre en question le statu quo, je pense que ce projet correspond à ce que je cherchais. Il me permet de mettre à exécution le contenu créatif que j’ai élaboré au fil des années.»
M. Emenalo insiste sur le fait que l’Arabie saoudite recherche «la possibilité de se mesurer aux autres» et il affirme: «Ce que fait le football saoudien n’est pas différent de ce que la Premier League a fait. Il fut un temps où tout tournait autour de l’Italie. Puis autour de l’Espagne. Ce que nous recherchons dans l’industrie, c’est l’occasion de rivaliser équitablement et d’améliorer tout ce qui existe en son sein.»
«Je pense que la Ligue saoudienne offre une nouvelle possibilité pour l’ensemble du secteur, qu’elle favorisera une bonne concurrence et qu’elle contribuera au développement des jeunes talents.»
«Le monde ne se lassera jamais des bons footballeurs et du bon football. Il n’y aura jamais assez de compétitions entre ligues, clubs et pays rivaux. Telle est l’ambition de ce projet si attrayant.»
Michael Emenalo ajoute: «Le plan stratégique est de porter la ligue et les performances sur le terrain à un niveau différent. C’est là que j’interviens. Pour que cela se produise, il y a quelques éléments essentiels de base: structure organisationnelle optimale, bon recrutement, planification budgétaire sensée, bonne formation et performance les jours de match. Ma mission est d’aider les clubs à atteindre ces objectifs.»
«Je pense que nous allons y parvenir et en voyant certains joueurs, on se rend compte qu’il n’y a pas de limites. Il n’y a pas d’exclusion. L’idée est de faire de cette ligue l’une des meilleures au monde et, pour cela, il faut les meilleurs joueurs.»
«En ce moment, nous déployons tous les efforts possibles pour recruter les meilleurs talents au sein de la ligue.»
Il affirme que le dialogue est important pour la SPL et les joueurs potentiels à mesure que la ligue évolue. «Je peux comprendre que cela puisse semer le doute dans l’esprit de certaines personnes quand un projet est si novateur et audacieux dans son ambition.»
«Les footballeurs n’ignorent pas complètement ce qu’est l’industrie. Ils sont au courant quand quelque chose se passe et vous devez avoir des conversations avec eux. Il ne s’agit donc pas uniquement d’agent. Vous devez avoir des conversations avec les joueurs et leur expliquer en quoi consiste la ligue.»
«Si nombre d’entre eux prennent cette décision, ce n’est pas forcément que pour des raisons financières. C’est aussi parce qu’ils reconnaissent que cette étape sera déterminante dans leur carrière. Ils ont l’occasion d’apporter leur contribution à quelque chose de spécial et c’est ce que chaque footballeur recherche.»
«Ils recherchent une vive concurrence et la possibilité de faire quelque chose d’exceptionnel et de spécial. Et j’estime que c’est ce que la ligue leur offre. C’est pour cette raison que le monde entier et les joueurs sont très enthousiastes à l’idée de rejoindre notre ligue.»
M. Emenalo salue le «savoir» et les idées qui ont présidé à la création du centre et à la nouvelle stratégie de la SPL. «Je travaille avec des gens dans les coulisses depuis un certain temps. J’ai audité le projet moi-même pour le comprendre. Ce projet est en préparation depuis un moment. Ce n’est pas une décision prise sur un coup de tête, mais une décision mûrement réfléchie. Je suis impressionné par les connaissances et les contributions qui y ont été apportées et je pense que c’est un coup de pouce pour notre industrie dans son ensemble.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


L'aviation israélienne pilonne la banlieue sud de Beyrouth, 22 morts dans l'est du Liban

Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
Short Url
  • L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités
  • L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah

BEYROUTH: L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités, le Hezbollah revendiquant sa frappe la plus profonde en Israël depuis plus d'un an d'hostilités.

L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah.

Les raids ont été précédés par des appels de l'armée israélienne à évacuer certains quartiers.

Les images de l'AFPTV montraient d'épaisses colonnes de fumée sur la banlieue sud de la capitale libanaise, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes quotidiennes qui la visent depuis fin septembre.

Les frappes, qui s'étaient arrêtées mardi, ont repris au lendemain du départ de l'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente d'arracher un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah pro-iranien.

Après Beyrouth, il devait rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Des frappes israéliennes ont également visé jeudi l'est et le sud du Liban, bastions du Hezbollah, selon l'ANI.

Les frappes de "l'ennemi israélien" sur cinq zones de la région de Baalbeck (est) ont coûté le vie à 22 personnes, a indiqué le ministère de la Santé.

L'ANI a précisé qu'une frappe sur le village de Makneh dans cette région avait entraîné la mort d'au moins quatre membres d'une même famille.

La coordinatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert s'est rendue sur le site de Baalbeck, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, qui a annoncé lundi placer sous "protection renforcée provisoire" 34 sites culturels au Liban menacés par les bombardements israéliens, et octroyer une assistance financière d'urgence pour sauver le patrimoine de ce pays.

- Khiam -

Pour sa part, la formation islamiste a annoncé jeudi avoir lancé des missiles sur une base aérienne près de la ville d'Ashdod, dans sa première attaque contre le sud d'Israël.

Dans un communiqué, le Hezbollah a précisé que cette base à l'est d'Ashdod se trouvait "à 150 km de la frontière" israélo-libanaise.

C'est la première fois que le Hezbollah annonce viser un objectif aussi éloigné de la frontière depuis plus d'un an d'affrontements.

La formation pro-iranienne a également revendiqué des tirs contre le nord d'Israël, où les secours ont annoncé qu'un homme était mort après avoir été blessé à la suite de tirs de projectiles en Galilée.

Dans le sud du Liban frontalier d'Israël, le Hezbollah a fait état dans neuf communiqués distincts d'attaques menées par le mouvement contre des soldats israéliens dans et autour du village de Khiam.

Les médias officiels libanais ont affirmé que l'armée israélienne dynamitait des maisons et bâtiments dans cette localité proche de la frontière israélienne.

Les violences entre Israël et le Hezbollah, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.583 morts depuis octobre 2023 au Liban.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.


La CPI émet des mandats d'arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
Short Url
  • La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire
  • Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes"

LA HAYE: La Cour pénale internationale a émis jeudi des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire.

Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes".

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye.

Dans un autre communiqué, elle émet un mandat d'arrêt contre Mohammed Deif, également pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La cour "a émis à l'unanimité un mandat d'arrêt contre M. Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri, communément appelé +Deif+, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'État d'Israël et de l'État de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023".

Classés "secrets" 

Les mandats d'arrêt ont été classés "secrets", afin de protéger les témoins et de garantir la conduite des enquêtes, a déclaré la cour.

Mais la CPI "considère qu'il est dans l'intérêt des victimes et de leurs familles qu'elles soient informées de l'existence des mandats".

Le procureur de la CPI, Karim Khan, a demandé en mai à la cour de délivrer des mandats d'arrêt contre Netanyahu et Gallant (qui a été limogé début novembre par le Premier ministre israélien) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité présumés à Gaza.

M. Khan a également demandé des mandats d'arrêt contre de hauts dirigeant du Hamas, dont Mohammed Deif, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Selon Israël, Deif a été tué par une frappe le 13 juillet dans le sud de Gaza, bien que le Hamas nie sa mort.

Le procureur a depuis abandonné la demande de mandats d'arrêt contre le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et le chef du Hamas dans la bande de Gaza Yahya Sinouar, dont les morts ont été confirmées.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 44.056 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.

Au moins 71 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 104.268 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.


Liban: frappes sur la banlieue sud de Beyrouth après un appel israélien à évacuer

Short Url
  • La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani
  • Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah

BEYROUTH: De nouvelles frappes ont visé jeudi matin la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais contre lequel Israël est en guerre, peu après un appel de l'armée israélienne à évacuer, selon un média d'Etat libanais.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani) a rapporté trois frappes sur la banlieue sud, dont une "très violente sur Haret Hreik", un quartier de ce secteur, et précisé qu'un immeuble avait été détruit.

Sur les images de l'AFPTV, on peut voir des panaches de fumée s'élever d'au moins trois sites visés.

Les frappes ont été précédées par un appel du porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichai Adraee, sur les réseaux sociaux, à évacuer trois secteurs de la banlieue sud.

Après cet appel, des tirs nourris ont été entendus dans la banlieue, visant à avertir les habitants.

La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani.

Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah.

Les frappes interviennent alors que l'émissaire américain Amos Hochstein tente de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais.

Après avoir vu les responsables libanais à Beyrouth, il doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle israélienne.

Les violences entre Israël et le mouvement pro-iranien, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.550 morts depuis octobre 2023.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.