Riyad Mansour, ambassadeur palestinien à l’ONU: «La Palestine ne doit pas être marginalisée sur l’agenda international»

Riyad Mansour, observateur permanent de l'État de Palestine auprès de l’ONU. (Photo AN)
Riyad Mansour, observateur permanent de l'État de Palestine auprès de l’ONU. (Photo AN)
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Publié le Vendredi 22 septembre 2023

Riyad Mansour, ambassadeur palestinien à l’ONU: «La Palestine ne doit pas être marginalisée sur l’agenda international»

  • Dans un contexte de violence en Cisjordanie, Riyad Mansour affirme que les Palestiniens se tournent vers les tribunaux internationaux pour obtenir justice
  • M. Mansour estime que la communauté internationale n’est pas encore assez audacieuse pour mettre en œuvre des résolutions sur la Palestine

NEW YORK: Riyad Mansour, observateur permanent de l'État de Palestine auprès de l’ONU, a énoncé les principales priorités et les défis auxquels est confrontée la cause palestinienne lors d’une longue interview accordée à Arab News en marge de la 78e session de l’Assemblée générale de l’ONU qui se tient actuellement à New York.

 M. Mansour a évoqué les efforts déployés par la Palestine pour actualiser les résolutions de l’ONU, saisir la Cour internationale de justice (CIJ), résoudre la crise à laquelle est confrontée l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) et lutter contre l’escalade de la violence.

Il a déclaré qu’il restait «une tonne de travail» à accomplir, tout cela dans le but d’avoir un horizon politique et de mettre fin aux souffrances des Palestiniens causées par «ceux qui ne cessent de nous dire: “Vous n’avez qu’à attendre, attendre et attendre encore”».

«Le peuple palestinien en a assez, il est exaspéré et en colère parce qu’il attend depuis trop longtemps et que la situation va de mal en pis», poursuit M. Mansour. 

«Il faut qu’un processus soit entamé pour mettre fin à cette occupation le plus rapidement possible et permettre au peuple palestinien de jouir de l’indépendance de son propre État, (basé) sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.» 

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M. Mansour a indiqué que les Palestiniens demandaient aussi à la Cour pénale internationale (CPI) d’enquêter sur d’éventuels crimes contre l’humanité. (Photo, AFP)

La priorité absolue de la Palestine à l’Assemblée générale cette année est de veiller à ce que les résolutions de l’ONU relatives au conflit israélo-palestinien soient actualisées afin de refléter les nouvelles réalités et les développements survenus au cours de l’année écoulée.

M. Mansour a insisté sur l’importance de maintenir la question palestinienne à l’ordre du jour international, en particulier à la lumière de ce qu’il a appelé «l’obsession de ce qui se passe réellement en Ukraine».

«Dans le contexte de la situation en Ukraine, (il est important) de rester pertinent, (de maintenir) sa question en vie et sur la table et de réussir à obtenir plus de votes», souligne-t-il.

Il a par ailleurs mis l’accent sur la nécessité de maintenir et d’augmenter le nombre de votes en faveur des résolutions palestiniennes, la Palestine bénéficiant habituellement d’un soutien massif de la part des États membres.

Des efforts sont également déployés pour favoriser la mise en œuvre de ces résolutions qui, comme l’a dit M. Mansour, contiennent tous les éléments qui permettraient de trouver une solution juste et globale au conflit.

«(Lorsque) certaines parties protègent Israël de l’obligation de rendre des comptes et des conséquences de la non-application des résolutions (internationales), nous cherchons d’autres moyens de maximiser la pression», a expliqué M. Mansour. «L’un de ces moyens est la recherche d’options juridiques.»

Au début de l’année, la CIJ avait accepté une demande d’avis consultatif de l’ONU sur les conséquences juridiques des politiques et pratiques d’Israël dans les Territoires occupés. Cet avis pourrait éventuellement se traduire par une reddition de comptes pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis à l’encontre du peuple palestinien.

Selon M. Mansour, la CIJ, la plus haute juridiction du monde, est un moyen crucial de faire pression sur les autorités d’occupation israéliennes pour qu’elles respectent le droit international et les résolutions de l’ONU.

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Qusai Jamal Maatan, jeune Palestinien âgé de 19 ans, a été abattu par des Israéliens le 4 août (Photo, AFP).

En août, la CIJ a confirmé que 58 déclarations écrites émanant de divers pays avaient été déposées au greffe de la Cour.

M. Mansour a indiqué que les Palestiniens demandaient aussi à la CPI d’enquêter sur d’éventuels crimes contre l’humanité.

«Nous incitons la CPI à entamer des enquêtes officielles sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis contre le peuple palestinien», a-t-il déclaré, mentionnant le «crime de la colonisation» et l’«agression horrible» des incursions répétées dans le territoire palestinien, comme dans la bande de Gaza en 2014. 

Par ailleurs, les Palestiniens demandent à la CPI de «se pencher sur les politiques et pratiques illégales commises par Israël», telles que la démolition de maisons et l’annexion de territoires, a déclaré M. Mansour, faisant référence au projet d’annexion de la zone C, «qui constitue une partie importante de la Cisjordanie occupée».

«Toutes ces pratiques et politiques relèvent de l’annexion et de la judaïsation du territoire palestinien occupé», ajoute-t-il. «Enfin, comme nous l’avons mentionné dans les questions que nous avons posées à la CIJ, il y eu, au cours des vingt dernières années, une intensification des plans visant à mettre en place des systèmes de discrimination.»

«Nous n’avons pas utilisé le terme “apartheid”, mais il existe suffisamment de documents et de rapports d’Amnesty International, de Human Rights Watch, de B’Tselem, d’Al-Haq et d’autres ONG qui documentent et argumentent de manière très sophistiquée et convaincante la réalité de l’apartheid que vit notre peuple», assure M. Mansour.

Pour finir, les Palestiniens espèrent que le tribunal déterminera quelles sont les conséquences juridiques de l’occupation israélienne, «y compris l’occupation prolongée elle-même, puisque les occupations sont censées être de nature temporaire et [...] de nombreux juristes considèrent qu’elle est illégale parce qu’elle passe du statut de temporaire à celui d’annexion».

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L’armée israélienne a démoli la maison d’Abdel Fattah Khroushah, accusé d’avoir commis un attentat qui a tué deux Israéliens en Cisjordanie occupée à la fin du mois de février. (Photo, AFP)

Se référant à la récente recrudescence de la violence, M. Mansour a attribué cette escalade à la pression exercée par le gouvernement israélien pour annexer des territoires occupés, en particulier la Cisjordanie et Jérusalem-Est, et à la mise en œuvre de ses projets dans ces territoires, des éléments extrémistes au sein du gouvernement israélien plaidant pour l’exclusion des Palestiniens.

Plus de 200 Palestiniens et près de 30 Israéliens ont été tués depuis le début de l’année en Cisjordanie occupée et en Israël. Le nombre de victimes est supérieur à celui de l’année dernière et n’a jamais été aussi élevé depuis 2005, a précisé Tor Wennesland, l’envoyé de l’ONU pour le Moyen-Orient, devant le Conseil de sécurité de l’ONU en août.

M. Mansour soutient que le gouvernement israélien actuel est «pressé d’accélérer le processus d’annexion. Il veut littéralement s’emparer de la majeure partie de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est pour en faire un territoire exclusivement réservé aux colons juifs».

«Ils poussent le peuple palestinien au pied du mur, et les gens prennent les choses en main pour se protéger, pour protéger leurs familles et pour lutter contre ce plan d’anéantissement», ajoute-t-il.

L’une des principales questions débattues à l’ONU cette semaine est le nouvel ordre mondial multipolaire qui se dessine et dans lequel, comme l’a dit le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, «le pouvoir est diffus» et de plus en plus de pays ont leur mot à dire sur les questions internationales.

Malgré les défis posés par l’évolution de la dynamique géopolitique mondiale, M. Mansour a insisté sur la nécessité de continuer à accorder la priorité au sort de la Palestine afin d’éviter qu’elle ne soit marginalisée.

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Dans le message adressé par la Palestine aux dirigeants mondiaux lors de la 78e session de l’Assemblée générale de l’ONU, M. Mansour a mis l’accent sur les priorités immédiates que sont la fin de l’agression, la stabilité financière et la reconnaissance internationale de l’État de Palestine. (Photo, AFP)

Il a ensuite rappelé les efforts qu’il avait déployés pour maintenir la question palestinienne au premier plan à l’ONU, notamment les discussions fréquentes au sein du Conseil de sécurité et les résolutions fructueuses relatives à la Palestine, comme la résolution «historique» reconnaissant la Nakba, et l’engagement des Palestiniens auprès de la CIJ.

«Beaucoup de personnes pensaient que la question de la Palestine serait ignorée», a indiqué M. Mansour. «Il est de notre devoir d’exposer les doubles standards et de ne pas permettre que notre question soit la victime des nouvelles réalités.»

Si Israël «ne veut pas que l’ONU (mentionne) même la question de la Palestine», M. Mansour s’est dit «ravi que, dans une large mesure, la communauté internationale n’accepte pas ce type de comportement».

Toutefois, il a déploré que la communauté internationale «ne soit pas encore assez audacieuse pour dire que nous avons adopté des résolutions et qu’elles doivent être mises en œuvre».

«Si vous ne les mettez pas en œuvre, il y aura des conséquences, car tous les États membres sont tenus d’honorer et de respecter les principes inscrits dans la Charte des Nations unies et les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale», a-t-il lancé. 

Dans le message adressé par la Palestine aux dirigeants mondiaux lors de la 78e session de l’Assemblée générale de l’ONU, M. Mansour a mis l’accent sur les priorités immédiates que sont la fin de l’agression, la stabilité financière et la reconnaissance internationale de l’État de Palestine. 

Il a également souligné la nécessité de «concrétiser le consensus mondial sur la solution à deux États» et de mettre en place un processus politique collectif qui conduirait à la fin de l’occupation «en relativement peu de temps».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.