L’Arabie saoudite appelle à une réforme des cadres de coopération mondiale avant le Sommet de l’avenir

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, s’exprime lors d’une réunion préparatoire au Sommet de l’avenir à l'Assemblée générale des Nations unies. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, s’exprime lors d’une réunion préparatoire au Sommet de l’avenir à l'Assemblée générale des Nations unies. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, s’exprime lors d’une réunion préparatoire au Sommet de l’avenir à l'Assemblée générale des Nations unies. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, s’exprime lors d’une réunion préparatoire au Sommet de l’avenir à l'Assemblée générale des Nations unies. (SPA)
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Publié le Vendredi 22 septembre 2023

L’Arabie saoudite appelle à une réforme des cadres de coopération mondiale avant le Sommet de l’avenir

  • Le prince Faisal a soutenu devant l’Assemblée générale de l’ONU que le Sommet de l’avenir aiderait à surmonter les défis qui sapent les espoirs mondiaux d’un avenir meilleur
  • Il a déclaré que les relations constructives s’appuyant sur le dialogue pour résoudre les différends menaient au développement global

NEW YORK: Jeudi, l’Arabie saoudite a appelé la communauté internationale à réformer les cadres de coopération multilatérale afin de mieux tenir compte des préoccupations et des besoins de tous les États, notamment les pays en développement.
«Nous avons besoin de mécanismes multilatéraux plus influents et plus efficaces… et d’un développement soutenu à l’échelle internationale, au moment où nous œuvrons pour un monde plus juste et plus pacifique», a déclaré le ministre des Affaires étrangères saoudien, le prince Faisal ben Farhane.
Il a tenu ces propos en marge de la 78e session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, lors d’une réunion ministérielle en préparation au Sommet de l’avenir qui se tiendra en septembre 2024. L’ONU décrit le prochain sommet comme une occasion unique de renforcer la coopération mondiale pour relever les défis critiques, combler les lacunes de la gouvernance mondiale, réaffirmer les engagements existants, notamment en faveur de la Charte des Nations unies et des objectifs de développement durable (ODD), et établir un système multilatéral mieux placé pour avoir une incidence positive sur la vie des gens.
Le prince Faisal a soutenu que le sommet aiderait à surmonter les défis sapant les espoirs mondiaux d’un avenir meilleur, soulignant la nécessité de réaffirmer les principes partagés et d’intensifier les consultations pour convenir d’une vision mutuelle capable de «rendre le monde meilleur pour nos peuples».
Les organismes de l’ONU doivent être inclus dans le processus de réformes, a-t-il ajouté, en particulier le Conseil de sécurité, qui «doit être élargi et de nature plus représentative». Par ailleurs, la mise en œuvre des ODD au moyen de partenariats internationaux doit figurer en tête des sujets qui seront abordés l’année prochaine.
«Le rapport mondial sur le développement durable pour 2022 met en lumière les progrès considérables réalisés par le Royaume, étant donné que nous avons donné la priorité au développement durable dans le cadre de l’initiative Vision 2030», a affirmé le prince.
«Le Royaume travaille sans relâche, en participant à des organisations et blocs internationaux, afin de revitaliser les relations entre les pays, pour favoriser une meilleure compréhension et une meilleure coopération.»
Il a assuré que les relations constructives s’appuyant sur le dialogue pour résoudre les différends et la coopération pour établir la sécurité et la stabilité menaient au développement global.
«Les cadres de coopération internationale doivent faciliter et soutenir le partenariat et la coopération, résister aux pressions de la concurrence et de la polarisation et décourager tout appel qui sème la haine entre les peuples, porte atteinte aux religions et alimente l’extrémisme et le terrorisme», a affirmé le prince Faisal.
Le sommet prendra également en compte la nature globale et la spécificité des concepts des droits de l’homme, a-t-il précisé, tout en abordant également les droits inhérents comme les droits au développement et à l’alimentation, la préservation du rôle central de la famille et le rejet du mépris ou de la dévalorisation des religions.
La réunion de jeudi a été l’occasion pour les ministres d’exposer leurs visions et leurs priorités pour le Sommet de l’avenir et partager leurs attentes quant aux résultats concrets qui pourraient être obtenus lorsque les chefs d’États et de gouvernements se réuniront en 2024.
Ledit sommet s’appuiera sur un sommet de deux jours sur les ODD, qui s’est tenu lundi, et vise à insuffler une nouvelle vie au système multilatéral afin qu’il puisse tenir les promesses de la Charte de l’ONU et du programme 2030 de l’organisation pour un avenir durable.
«Le Sommet de l’avenir est une occasion unique de rétablir la confiance et d’aligner les institutions et les cadres multilatéraux obsolètes sur le monde d’aujourd’hui, sur la base de l’équité et de la solidarité», a souligné le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
«Mais c’est plus qu’une simple occasion; c’est un moyen essentiel de réduire les risques et de créer un monde plus sûr et plus pacifique», a-t-il expliqué.
Lors du sommet, les États membres de l’ONU devraient adopter un Pacte pour l’avenir couvrant cinq sujets principaux: le développement durable et le financement associé; la paix et la sécurité internationales; les sciences, la technologie, l’innovation et la coopération numérique; les jeunes et les générations futures; et la transformation de la gouvernance mondiale.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.