L'animateur Stéphane Plaza accusé de violences par d'anciennes entreprises

L'animateur de télévision et agent immobilier français Stéphane Plaza pose devant son agence à Paris (Photo, AFP).
L'animateur de télévision et agent immobilier français Stéphane Plaza pose devant son agence à Paris (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 22 septembre 2023

L'animateur Stéphane Plaza accusé de violences par d'anciennes entreprises

  • Mediapart explique dans son article avoir «réuni de nombreux éléments et récits témoignant de maltraitances exercées par l'agent immobilier»
  • Les avocats de Stéphane Plaza dénoncent «des accusations diffamatoires et injurieuses» envers l'animateur

PARIS: Stéphane Plaza, animateur phare du groupe M6 également à la tête d'un réseau d'agences immobilières à son nom, est accusé de violences par trois anciennes entreprises, selon une enquête publiée jeudi par Mediapart.

Les avocats de Stéphane Plaza dénoncent "des accusations diffamatoires et injurieuses" envers l'animateur, selon un communiqué transmis à l'AFP. "Mediapart s'est fait le relais de trois femmes qui portent atteinte à la dignité" de Stéphane Plaza, "se rendant ainsi complice du dénigrement public à l'encontre de ce dernier, alors qu'elles sont visées par une plainte pénale qu'il a déposé (contre elles) pour harcèlement et cyberharcèlement", peut-on encore lire.

Dans une réaction publiée sur X (ex-Twitter), M6 indique pour sa part qu'elle "prend acte de la contestation formelle de Stéphane Plaza des faits qui lui sont reprochés et des contestations juridiques qu'il a engagées".

Mediapart explique pour sa part dans son article avoir "réuni de nombreux éléments et récits témoignant de maltraitances exercées par l'agent immobilier popularisé par M6 sur trois de ses compagnies : humiliations, menaces, violences verbales et, pour deux d'entre elles, physiques ".

Menaces de mort

Selon l'une des femmes réunies, Stéphane Plaza "exerce des manipulations, des pressions et des maltraitances", afin de "faire cohabiter plusieurs relations sérieuses en même temps".

Cette même source affirme également avoir eu trois doigts cassés par l'animateur lors d'une dispute, "une fracture de l'annulaire avec arrachement osseux, et deux luxations au niveau des articulations du majeur et de l'index", précise Mediapart.

Une autre compagne, mère célibataire et ancienne participante à l'une de ses émissions, a indiqué avoir déposé une main courante en septembre 2022 après avoir subi des violences, dénigrements et menaces de mort de la part de l'animateur, qui refusait de lui rendre les clés de son domicile.

Enfin, la troisième explique avoir mis fin à leur relation au bout de cinq mois après avoir été menacée par l'animateur alcoolisé lors d'un week-end en amoureux à Vienne, en Autriche, alors qu'elle venait de découvrir qu'il la trompait.

Initialement agent immobilier, Stéphane Plaza est devenu une star du petit écran quand M6 l'a propulsé en 2006 à la tête de l'émission "Recherche appartement ou maison" puis de "Maison à vendre" (2007) et de "Chasseurs d'appart" (2015).

Désigné depuis plusieurs années animateur préféré des Français, Stéphane Plaza est l'une des valeurs sûres de M6, réunissant plusieurs millions de téléspectateurs avec ses différents programmes.

Le groupe M6 est devenu en janvier 2022 actionnaire majoritaire du réseau d'agences immobilières Stéphane Plaza, qui compte quelque 660 franchises à travers la France.


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
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  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
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  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
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  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.