Deux sites web mènent la lutte contre l'arabe mal écrit

Ramsey Nasser tente de lutter contre l'arabe déformé dans les médias par le biais d'un projet appelé « Alb » (qui signifie « cœur » en arabe).
Ramsey Nasser tente de lutter contre l'arabe déformé dans les médias par le biais d'un projet appelé « Alb » (qui signifie « cœur » en arabe).
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Publié le Samedi 19 décembre 2020

Deux sites web mènent la lutte contre l'arabe mal écrit

  • Ramsey Nasser et Rami Ismail conjuguent leurs efforts pour inciter les gens à réévaluer la langue arabe
  • Pour combattre cette tendance, deux Arabes ont créé des sites web qui visent à enrayer l'usage de la langue arabe disloquée et erronée, que ce soit dans les jeux vidéo, les films et la télévision ou les publicités

RIYAD: La langue arabe figure parmi les cinq langues les plus parlées au monde et compte plus de 274 millions de locuteurs natifs, selon Ethnologue, une référence de premier plan dans le domaine des langues du monde. Au moins 2 milliards de personnes maîtrisent l’Arabe à un certain degré, en lecture ou en écriture.

Néanmoins, on trouve dans les médias des centaines, voire des milliers d'exemples de textes arabes pratiquement illisibles, à Hollywood comme au dos des boîtes de céréales.

Pour combattre cette tendance, deux Arabes ont créé des sites web qui visent à enrayer l'usage de la langue arabe disloquée et erronée, que ce soit dans les jeux vidéo, les films et la télévision ou les publicités. Pour célébrer la Journée internationale de la langue arabe, Arab News met en lumière les efforts entrepris par les deux hommes en vue de préserver cette langue.

Ramsey Nasser, informaticien et concepteur de jeux et éducateur d'origine libanaise, a créé un site web appelé notarabic.com (qui signifie « ce n’est pas de l’Arabe »), où les visiteurs peuvent soumettre des exemples d'arabe médiocre et massacré trouvés un peu partout. 

« L'arabe est ma langue maternelle. Cela me prive de sommeil », peut-on lire sur le site de Ramsey Nasser.

Inspiré par ce site, Rami Ismail, un développeur de jeux d'origine néerlando-égyptienne et anciennement co-propriétaire du studio indépendant Vlambeer, a lui aussi conçu son propre site appelé isthisarabic.com. Il y énumère certaines erreurs les plus courantes dans les médias arabes et propose surtout des conseils pour aligner correctement le texte.

Selon M. Nasser, les erreurs les plus courantes s'expliquent par la façon dont les ordinateurs sont conçus, qui privilégie les caractères latins.

« Les ordinateurs sont conçus pour traiter avant tout l'écriture latine qui permet de manipuler l'anglais américain. Toute autre système d’écriture est une réflexion complémentaire, et la langue arabe en particulier est insuffisamment traitée », déclare-t-il.

Selon M. Ismail, la difficulté de déchiffrer les textes arabes pose également un problème à la plupart des développeurs de programmes. « Rendre un texte en arabe constitue un véritable désastre. Et le copier-coller est toujours aléatoire. Si vous copiez-collez d'un programme à l'autre, vous ne pouvez qu’espérer que le résultat soit correct. Je trouve cela inacceptable ».

Pour M. Ismail, s'ils souhaitent tous deux que l'arabe reste une langue vivante, ils sont également furieux de voir cette langue massacrée. Ils ont donc uni leurs forces. « Je pense que j'ai été parmi les premiers à soumettre tout ce que j'ai trouvé sur le site de Ramsey. En fin de compte, nous sommes devenus des frères d'armes sur ce sujet », affirme-t-il.

Sur son site isthisarabic.com, Rami Ismail énumère quelques-unes des erreurs les plus courantes dans les médias rédigés en langue arabe.

Il ajoute  que « quand on réalise que près d'un quart de la population parle ou lit l'arabe à un certain niveau, on ne peut plus écrire les choses à l'envers. Cela ne fonctionne pas de la sorte. Ce n'est pas une simple erreur, c'est un manque de respect ».

Nasser a cherché à corriger la langue arabe déformée dans les médias par le biais d’un projet nommé « Alb » (cœur en arabe). Alb est un langage de programmation créé dans le but d'explorer le rôle de la culture humaine dans le codage ».

Le code est entièrement conçu en langue arabe, met en évidence les distorsions culturelles en matière d'informatique et remet en question les hypothèses que les gens émettent concernant la programmation.

« L'ensemble des outils de programmation modernes repose sur le jeu de caractères ASCII, qui codifie les caractères latins et qui utilise à l'origine l'anglais », explique M. Nasser.

« De ce fait, la programmation est désormais rattachée à une seule culture écrite. Elle implique une certaine subjectivité culturelle qui favorise ceux qui lisent et écrivent cette langue. Le projet Alb explore et remet en question cette problématique, en présentant une langue presque entièrement éloignée de l'ASCII ».

Ismail confie qu'il est souvent contacté par des développeurs et des concepteurs pour qu'il révise l'arabe utilisé dans leurs projets.

« Plusieurs développeurs m'envoient des messages pour me dire que, sans mon site, ils n'auraient jamais pu achever leurs projets. Par ailleurs, si une grande entreprise me contacte pour que je révise l'arabe, je peux facturer mes services et utiliser l'argent pour aider les Arabes et les musulmans », dit-il.

En outre, M. Ismail révise également les textes sacrés, tels que les versets du Coran et les hadiths, pour s'assurer qu'ils sont correctement utilisés et ne sont pas détournés.

Nasser et Ismail ont également fait des exposés sur le sujet. Ismail a donné un « cours accéléré » en arabe à XOXO, un festival expérimental célébrant l'art et la technologie indépendants à Portland, Oregon, en 2015. Nasser a tenu une conférence intitulée « Techniques pour le traitement de la langue arabe sur les ordinateurs modernes » à la conférence Interrupt 4 à l'université Brown à Providence, dans le Rhode Island, en 2017.

Les deux développeurs conjuguent leurs efforts pour faire réévaluer la langue arabe, et Ismail affirme qu'il peut réellement observer une amélioration à cet égard.

« Avec les sites web « Is This Arabic » et « Not Arabic », ainsi que mon compte Twitter, je pense que les choses se sont un peu améliorées, au moins dans l'industrie des jeux », dit-il.


Les Émirats arabes unis, protagonistes du film hollywoodien « Now You See Me : Now You Don't »

Le tournage de cette production, qui sortira en novembre, a duré 13 jours et s'est déroulé dans plusieurs lieux emblématiques de la capitale, a indiqué jeudi l'Autorité des médias créatifs. (Instagram)
Le tournage de cette production, qui sortira en novembre, a duré 13 jours et s'est déroulé dans plusieurs lieux emblématiques de la capitale, a indiqué jeudi l'Autorité des médias créatifs. (Instagram)
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  • Les Émirats arabes unis ont décroché un rôle principal dans le prochain film hollywoodien "Now You See Me : Now You Don't", dont les scènes seront filmées dans la capitale Abou Dhabi

DUBAI : Les Émirats arabes unis ont décroché un rôle principal dans le prochain film hollywoodien "Now You See Me : Now You Don't", dont les scènes seront filmées dans la capitale Abou Dhabi.

La production, qui sortira en novembre, a terminé un tournage de 13 jours dans plusieurs lieux emblématiques de la capitale, selon l'Autorité des médias créatifs jeudi.

Le film, qui comporte de nombreuses scènes de casse, a été tourné dans des lieux tels que le Louvre Abou Dhabi, le pont Sheikh Zayed, le désert de Liwa, le Ferrari World Abu Dhabi, le CLYMB, le circuit Yas Marina, le W Abou Dhabi - l'île de Yas, ainsi que dans diverses rues de la ville.

Le troisième volet de la célèbre franchise, réalisé par le cinéaste américain Ruben Fleischer, fait revenir Jesse Eisenberg, Woody Harrelson, Dave Franco et Morgan Freeman dans leurs rôles précédents, rejoints par un ensemble d'acteurs comprenant Justice Smith, Dominic Sessa, Ariana Greenblatt et Rosamund Pike.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’histoire saoudienne mise à l’honneur à la Foire du livre d’Abou Dhabi

Archives photographiques et rapports sur la remise en service du chemin de fer du Hejaz.
Archives photographiques et rapports sur la remise en service du chemin de fer du Hejaz.
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  • Sélection de l'offre du marchand de livres rares Peter Harrington, basé à Londres, à la foire des EAU, du 26 avril au 5 mai

La grande mosquée de La Mecque

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Avec une préface de l'ancien ministre saoudien des Finances Sheikh Mohammed Abalkhail et des photos du photojournaliste africain primé Mohamed Amin, cette "somptueuse production" retrace le quart de siècle de restauration de la grande mosquée et de la Sainte Kaaba à La Mecque au milieu du 20e siècle. "Le texte contient une description historique de la Sainte Kaaba, Masjid al-Haram, un résumé des constructions récentes à l'époque saoudienne et des notes architecturales. Le reste du volume est consacré aux photographies d'Amin, qui présentent des vues détaillées des divers et vastes développements", peut-on lire dans les notes du libraire. Amin a été "le premier photographe à être autorisé à documenter le Hajj et l'un des premiers à photographier des sections des saintes mosquées de La Mecque et de Médine". Pendant trois ans, au cours des années 1970, il a voyagé à dos de chameau, en hélicoptère, en voiture et à pied jusqu'à Médine, Arafat et La Mecque".

Rapports confidentiels des premier et troisième congrès arabes du pétrole

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On ne saurait sous-estimer l'importance historique mondiale du premier congrès arabe du pétrole, qui s'est tenu en 1959. C'est là qu'a été introduite l'idée d'une organisation productrice de pétrole (une idée qui est finalement devenue l'OPEP). "Au cours des débats, l'influente journaliste pétrolière Wanda Jablonski a présenté le Saoudien Abdullah Tariki au Vénézuélien Juan Pablo Perez Alfonzo, tous deux mécontents des récentes baisses de prix. Ils ont rallié les délégués à la signature du pacte secret de Maadi, suggérant la création d'une commission de consultation sur le pétrole pour coordonner les réactions des producteurs. Cette initiative a jeté les bases de la conférence de Bagdad de 1960, au cours de laquelle l'OPEP a été officiellement créée", peut-on lire dans les notes du libraire. Ce groupe de documents contient des rapports internes d'Aramco sur ce congrès et sur le troisième congrès arabe du pétrole en décembre 1961, ainsi que d'autres documents produits par Aramco entre 1956 et 1961.

Archives photographiques et rapports sur la remise en service du chemin de fer du Hedjaz

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Le libraire décrit cette collection comme "des archives uniques relatives à la première tentative d'après-guerre de reconstruire le chemin de fer du Hedjaz et de relier Damas à Médine". Le dernier train à avoir parcouru toute la longueur de la voie ferrée remonte à 1925, après quoi "la ligne au sud de Mudawwara a été emportée, et les conflits qui ont conduit à la création de l'Arabie saoudite en 1932 ont freiné les efforts collectifs de reconstruction". Les archives comprennent des photos inédites et des rapports originaux publiés par l'International Resources Engineering and Exploration Group, qui s'est vu confier la conception du projet en 1956. "La couverture est particulièrement détaillée pour le centre et le nord de l'Arabie saoudite, notamment la région autour de Mada'in Salih et de Khur Himar", indique le vendeur, et comprend des images du parti rencontrant des responsables locaux, notamment les souverains d'AlUla et de Tabuk.

Une collection de diapositives sur lanterne magique de Harry St John Bridger Philby et Alec Horace Edward Litton Holt

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L'officier de renseignement britannique Philby - qui fut conseiller du fondateur de l'Arabie saoudite, le roi Abdulaziz Ibn Saoud - et l'ingénieur et explorateur Holt ont parcouru ensemble 600 miles en 1922 à travers le désert via la province d'Al-Jawf en Arabie saoudite "au plus fort des tensions croissantes entre Ibn Saoud et les Hachémites". Selon le libraire, ces 23 diapositives ont probablement été utilisées pour illustrer la présentation qu’ils ont faite de leur voyage devant la Royal Geographic Society, au Royaume-Uni, le 12 février 1923. "La collection montre Holt et Philby en costume arabe, des voitures et des avions Ford à Jidd, des scènes de désert, un condensateur Ford et des labours pour des terrains d'atterrissage, entre autres.

Dossier de presse éducatif d'Aramco

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Pour tenter d'attirer les étudiants et les diplômés américains dans les années 60 et 70, Aramco a produit plusieurs collections de matériel promotionnel comprenant des affiches semblables à celle-ci, qu'elle a distribuées dans les écoles et les universités des États-Unis. "Les affiches, très vivantes, explorent l'histoire de l'Arabie saoudite et les activités de la compagnie, chacune étant illustrée par des photographies de personnages historiques (dont T. E. Lawrence), du personnel de la compagnie, des puits de pétrole et de l'architecture saoudienne", indique le libraire.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Kojo Marfo dévoile «HOME» à Dubaï: une immersion vibrante dans l’identité, l’esprit et l’essence du foyer

HOME: Heart of My Existence est à découvrir à la JD Malat Gallery, Dubaï, du 16 avril au 31 mai 2025. (Photo: Arab News)
HOME: Heart of My Existence est à découvrir à la JD Malat Gallery, Dubaï, du 16 avril au 31 mai 2025. (Photo: Arab News)
HOME: Heart of My Existence est à découvrir à la JD Malat Gallery, Dubaï, du 16 avril au 31 mai 2025. (Photo: fournie)
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HOME: Heart of My Existence est à découvrir à la JD Malat Gallery, Dubaï, du 16 avril au 31 mai 2025. (Photo: Arab News)
HOME: Heart of My Existence est à découvrir à la JD Malat Gallery, Dubaï, du 16 avril au 31 mai 2025. (Photo: Arab News)
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  • Marfo qualifie «HOME» de tournant introspectif dans son parcours artistique
  • Ce n’est pas qu’une expansion géographique, mais aussi une évolution de sa démarche artistique

DUBAÏ: L'artiste ghanéen-britannique Kojo Marfo présente sa première exposition personnelle aux Émirats arabes unis, HOME: Heart of My Existence, qui se déroule à la JD Malat Gallery de Dubaï. Du 16 avril au 31 mai 2025, cette exposition réunit treize œuvres monumentales et audacieuses, invitant les spectateurs à une réflexion profonde et intime sur la signification réelle du mot «appartenir» et sur l'origine de ce sentiment.

À son arrivée à Dubaï, Marfo a partagé ses premières impressions lors d'un entretien exclusif: «Tout le monde semble très poli et discipliné», a-t-il déclaré. «Cela rend les choses très authentiques, et on se sent plus libre de faire ce que l’on souhaite. L’énergie est incroyable – tout le monde semble positif et profite pleinement de la vie.»

Un cadre qui correspond parfaitement à HOME, une série que Marfo qualifie de tournant introspectif dans son parcours artistique. Célèbre pour son style vibrant, qu'il désigne sous le nom d'AfroGenesis, l'artiste mêle les influences de son héritage ghanéen – en particulier les artefacts et sculptures Akan – avec des courants artistiques occidentaux comme le cubisme et les techniques des grands maîtres. Cela donne naissance à un langage visuel unique, où des figures monumentales et colorées, à la fois énigmatiques et profondément expressives, prennent forme.

Une conversation en couleurs et en formes

Si les couleurs éclatantes et les formes stylisées captivent au premier regard, c’est le message profond de l’exposition qui demeure. «Il s’agit de lancer des conversations», explique Marfo. «On pense qu’on sait tout, mais ce n’est pas vrai. Nous vivons constamment dans nos pensées – c’est notre esprit qui nous guide, qui nous dicte nos émotions. L’espace physique devient insignifiant lorsque l’esprit est en chaos.»

L’idée de HOME ne se limite pas à un lieu physique. Pour Marfo, le foyer est une notion intérieure, façonnée par l’émotion, l’expérience et la mémoire. «Peu importe ce qu’on fait, on pense que notre “chez soi”, ce sont quatre murs, un toit et une serrure – mais ce n’est pas ça», dit-il. «Cette exposition est une invitation à regarder en soi. Il faut apprendre à se connaître, à s’accepter, et à en tirer des leçons.»

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Kojo Marfo - Fury and Freedom, 2025. (Photo: Arab News) 

L’une des œuvres phares de l’exposition, intitulée Fury and Freedom, illustre ce tumulte intérieur. «On voit à quel point tout est chaotique», commente Marfo. «Il y a un bouclier – c’est ce que la société appelle porter un masque. Il nous protège des agressions inutiles. C’est notre manière de vivre.» Pour l’artiste, ce masque symbolise les identités changeantes de l’humanité, ses mécanismes de défense émotionnels, et l’équilibre délicat entre expression de soi et protection de soi.

Une évolution artistique

Bien que Marfo ait exposé dans des villes majeures comme Paris, Tokyo ou Londres, cette exposition à Dubaï représente un moment charnière. «Quand la galerie m’a contacté, je me suis dit que j’allais apporter quelque chose de différent ici», se souvient-il. «La plupart de ces œuvres n’ont jamais été exposées. Mon objectif principal était de créer un dialogue à Dubaï.»

Ce n’est pas qu’une expansion géographique, mais aussi une évolution de sa démarche artistique. Puisant son inspiration dans les interactions humaines et les comportements, Marfo crée avec une histoire à l’esprit. «Parfois je peins d’abord, puis j’essaie de construire une histoire – mais c’est plus difficile. Je préfère m’inspirer des échanges, les faire miens, puis peindre.»

Bien qu’il ait été influencé à ses débuts par Picasso, Marfo a su se détacher des modèles pour forger son propre univers esthétique. «Avec le temps, j’ai développé mon propre style, mes propres idées – je l’appelle AfroGenesis. Ça sonne comme un mouvement, mais pour moi, c’est juste ma façon de dire que je suis original. Je ne cherche pas à lancer un mouvement – je suis juste là pour dire: “Je suis authentique.”»

Un échange culturel

HOME ne met pas seulement en lumière la maîtrise technique et la voix créative de Marfo – elle crée un pont. Entre les continents, entre les traditions culturelles, entre paysages intérieurs et réalités extérieures. Cette première immersion dans le monde de l’art moyen-oriental est à la fois une célébration et une invitation: une méditation universelle sur l’identité, le foyer et la condition humaine.

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Kojo Marfo - Stranger, 2023. (Photo: Arab News) 

«Je crée des œuvres vivantes et colorées pour capter l’attention», explique-t-il. «Mais mon but n’est pas que les gens se contentent de les observer – je souhaite qu’ils s’approchent et découvrent l’histoire qui se cache derrière. »

Et avec HOME, les amateurs d’art à Dubaï sont invités à bien plus qu’une simple visite de galerie – c’est une exploration réfléchie, intensément humaine, de ce que signifie être au monde.