Libye: Les dirigeants doivent «clore le chapitre de la division», affirme l'envoyé spécial de l'ONU à Arab News

Abdoulaye Bathily, envoyé spécial des Nations unies pour la Libye (Capture d'écran, AN).
Abdoulaye Bathily, envoyé spécial des Nations unies pour la Libye (Capture d'écran, AN).
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Publié le Mardi 19 septembre 2023

Libye: Les dirigeants doivent «clore le chapitre de la division», affirme l'envoyé spécial de l'ONU à Arab News

  • Abdoulaye Bathily estime que les citoyens font pression pour rétablir la stabilité, l'unité et la dignité en Libye
  • Selon lui, l'anarchie et le chaos en Libye ne serviraient pas les intérêts des acteurs régionaux ou internationaux

NEW YORK: La Libye est en proie au conflit, à l'instabilité et à la fragmentation politique depuis le déclenchement des soulèvements arabes en 2011. Dernière catastrophe en date, une tempête a provoqué, dans la nuit du 10 septembre, des inondations dévastatrices dans de nombreuses villes de l'est du pays, faisant au moins 11 300 morts et plus de 10 000 disparus.

Malgré les innombrables défis que doit relever la Libye ravagée par la guerre, sa population résiliente et pleine d'espoir aspire à la paix, à la stabilité et à la prospérité. Tel est le constat d'Abdoulaye Bathily, envoyé spécial des Nations unies pour la Libye.

Dans une interview exclusive accordée à Arab News lors de sa récente visite à New York, où il a exposé la situation dans le pays au Conseil de sécurité de l'ONU, il a déclaré que l'organisation réussie d'élections démocratiques constituait la seule voie vers la restauration de l'autorité politique, d'institutions légitimes et d'un appareil de sécurité capable de protéger les citoyens et l'intégrité territoriale.

M. Bathily, qui vit à Tripoli, a décrit les Libyens comme un peuple accueillant et pacifique. Ils souhaitent avant tout que leur pays parvienne à une certaine normalité et stabilité, qu'il garantisse sa souveraineté et mette en place des institutions étatiques légitimes, afin de devenir une nation prospère capable de devenir une puissance régionale.

«Malgré la crise, la Libye produit aujourd'hui 1,2 million de barils de pétrole par jour, ce qui représente une immense richesse pour un pays de 6 millions d'habitants. Ils ont donc tout pour être prospères, tout pour être heureux.»

Cependant, la réalité est tout autre, selon lui, car les espoirs du peuple libyen continuent d'être sapés par la situation politique et sécuritaire précaire de leur pays. Il existe un fossé entre l'élite politique du pays et son peuple, et la responsabilité de combler ce fossé incombe aux dirigeants libyens, a-t-il déclaré.

«Les citoyens libyens considèrent que l'élite politique n'est pas à la hauteur de ses responsabilités», explique M. Bathily, ajoutant que le public exige des dirigeants qu'ils soient capables d'unifier les institutions politiques et sécuritaires, de remédier à la fragmentation du pays et de restaurer sa dignité.

La nuit du 10 septembre, un cyclone méditerranéen a provoqué des inondations catastrophiques dans de nombreuses villes de l'est de la Libye (Photo, AP).

«(Les dirigeants libyens) ont, en cette période de leur histoire, le devoir de prendre la responsabilité de surmonter les échecs actuels des institutions, de toute la configuration politique.»

L'impasse qui persiste entre les deux gouvernements rivaux de la Libye, ainsi que les divisions internes au sein de chaque autorité, créent en permanence de l'instabilité politique, économique et administrative.

En février 2022, après le report indéfini des élections prévues pour décembre 2021 sous la direction d'Abdel Hamid Mohammed Dbeibah, Premier ministre du gouvernement d'unité nationale basé à Tripoli, la faction rivale – la Chambre des représentants – a élu Fathi Bashagha, ancien ministre de l'Intérieur, en tant que Premier ministre d'une autorité concurrente: le gouvernement de stabilité nationale.

Ce dernier est basé à Syrte et est allié à l'armée nationale libyenne, dirigée par le général Khalifa Haftar.

En mai de cette année, la Chambre des représentants a suspendu Bashagha et l'a remplacé par le ministre des Finances, Osama Hamad, une décision que les analystes considèrent comme le résultat de l'échec de la tentative violente de Bashagha d'entrer dans Tripoli l'année dernière.

M. Bathily a insisté sur la nécessité pour les dirigeants politiques rivaux de la Libye de trouver un compromis sur les questions litigieuses, de réunifier les institutions politiques du pays et de combiner leurs structures militaires et sécuritaires. C'est la seule façon d'aller de l'avant, a-t-il déclaré, estimant qu'une dynamique se met en place dans ce sens.

«Il y a une réelle pression venant des citoyens ordinaires», a-t-il relevé. «Lorsque je me rends à Syrte, à Benghazi, à Misrata, à Zintan, à Zawiya, à Sabha – où que ce soit – les gens disent: “Nous voulons un changement, nous voulons clore le chapitre actuel de la division. Nous voulons que notre pays retrouve sa dignité.”»

«C'est l'appel que l'on entend partout. Et je pense qu'en raison de cet appel persistant, les dirigeants ont fini par en tenir compte. Aujourd'hui, un certain nombre de signes montrent que les choses avancent, peut-être lentement, mais sûrement.»

Depuis des décennies, les catastrophes naturelles, les bouleversements politiques, les conflits et les crises économiques sont à l'origine de souffrances humaines indicibles (Photo, AFP).

Selon M. Bathily, l'un des signes positifs de cette évolution est la combinaison des efforts visant à établir une nouvelle feuille de route pour la tenue des élections nationales nécessaires à l'unification du gouvernement divisé du pays.

Au printemps de cette année, un «comité conjoint 6+6», composé de six représentants de chacune des autorités rivales, a été chargé de rédiger des lois électorales qui permettraient d'organiser des élections d'ici la fin de l'année.

Bien que la Chambre des représentants ait approuvé le projet de loi en juillet, celui-ci reste controversé. Certaines factions politiques se sont opposées à plusieurs de ses dispositions, notamment celles relatives à l'éligibilité des binationaux à la présidence et à la mise en place d'un exécutif intérimaire pendant la période précédant les élections, ce dernier point ayant suscité une vive controverse.

«Ces lois électorales sont actuellement à l'étude», a indiqué M. Bathily. «Nous, en tant qu'UNSMIL (Mission de soutien des Nations unies en Libye), les avons examinées et avons fait quelques remarques sur la possibilité de les mettre en œuvre. La Haute Commission électorale s'est également penchée sur la question.»

«Un certain nombre d'observateurs de la scène libyenne sont également parvenus à la conclusion que ces lois ne pouvaient pas être appliquées telles quelles. Elles devaient être affinées, modifiées. Et si elles sont amendées sur la base d'un compromis politique, nous pourrons sérieusement envisager d'avoir une feuille de route pour les élections.»

EN BREF

- Abdoulaye Bathily a occupé divers postes ministériels au sein du gouvernement sénégalais et des postes universitaires avant de rejoindre les Nations unies.

- Il a déclaré que c'est par la paix et la stabilité en Libye que les intérêts des partenaires peuvent être pris en compte.

Plusieurs tentatives de formation d'un gouvernement d'unité ont échoué par le passé en raison des luttes intestines et du fractionnisme profondément ancrés dans la vie politique libyenne. La classe politique est largement considérée comme peu réceptive aux changements démocratiques et à la transition.

La population libyenne craint que si les décisions concernant l'avenir du pays sont confiées à l'élite dirigeante en place depuis la chute de l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi en 2011, cela risque de renforcer les divisions existantes entre les factions qui s'affrontent.

Ce sont ces mêmes factions qui sont accusées de rivaliser pour maintenir leurs propres positions de pouvoir et d'influence, tout en donnant un semblant de légitimité à des intérêts particuliers, perpétuant ainsi les structures de pouvoir qui sont responsables du désordre politique actuel.

Nombreux sont ceux qui craignent de voir les Libyens s'enfoncer davantage. «Pour éviter que ce sombre avenir ne devienne réalité, nous n'avons qu'une seule perspective: les élections», a insisté M. Bathily. «Les élections ne sont pas seulement une question juridique, elles sont aussi une question de compromis politique, d'accord politique. C'est pourquoi, au vu de la situation en Libye, il est nécessaire d'unifier les dirigeants politiques actuels du pays.»

«Il est nécessaire d'avoir une armée unique pour préserver et sauvegarder l'intégrité territoriale de la Libye, pour protéger la vie des citoyens libyens. Quant aux élections, il faut que tous les candidats soient sur un pied d'égalité, qu'ils puissent faire campagne dans tout le pays et présenter leurs programmes, leurs visions pour la Libye.»

«Nous avons besoin d'un gouvernement pour diriger le pays, et non d'un gouvernement intérimaire, mais d'un gouvernement unifié qui se préoccupe de l'ensemble du pays, qui prenne en compte les attentes de tous les candidats et, bien entendu, les aspirations des citoyens.»

Les inondations ont fait au moins 11 300 morts et plus de 10 000 disparus (Photo, AFP).

De violents combats entre groupes armés à Tripoli le 14 août ont fait 55 morts, mettant en évidence la fragilité de la situation sécuritaire résultant de la fragmentation politique de la Libye. Ces violences ont été les plus meurtrières depuis l'assaut manqué de la ville par le gouvernement de stabilité nationale l'année dernière.

«Il est intolérable d'avoir un tel nombre de victimes en Libye», a affirmé M. Bathily. «Des dizaines de civils tués pour rien. Pour rien. Parce que ce qui est impliqué dans ces affrontements n'est pas le destin de la Libye. Ces affrontements sont sortis de nulle part et de rien. 

«C'est donc inacceptable et c'est pourquoi nous pensons que nous devons vraiment travailler à l'unification de l'appareil de sécurité, sur la base d'un pouvoir politique unifié dans le pays qui sera obéi par toutes les institutions militaires et de sécurité.»

«Je suis très inquiet, car tant que la fragmentation institutionnelle et politique se poursuivra, ce genre de situation risque de se reproduire.»

M. Bathily a déclaré que les affrontements constituaient «un signal d'alarme pour toutes les élites, car si cette situation perdure, elle mettra en péril les ambitions individuelles. L'état d'anarchie qui résultera de la répétition de ce genre de situation mettra en danger même la vie individuelle de tous ces dirigeants. Ils ont donc intérêt à maintenir la paix et la stabilité du paysage politique».

M. Bathily a, en revanche, relevé plusieurs signes de progrès vers une Libye plus stable, notamment les efforts en cours pour finaliser les lois électorales, l'unification de la banque centrale et les consultations entre les dirigeants institutionnels pour superviser les dépenses de l'État de manière plus transparente.

Il a déclaré que le dernier de ces signes était particulièrement «important parce que la gestion des ressources nationales, le manque de transparence et la corruption suscitent un tollé permanent en Libye. Nous espérons que ce mécanisme, s'il est consolidé, puisqu'il est le résultat d'un consensus entre les acteurs institutionnels, permettra une plus grande transparence dans les dépenses publiques et mettra réellement les ressources du pays à la disposition des citoyens».

M. Bathily a également déclaré qu'il était important que les acteurs régionaux et internationaux parlent d'une seule voix et agissent à l'unisson au sujet de la Libye. Il les a invités à répondre aux appels du peuple libyen en faveur de l'unité, de la paix et de la prospérité. Il estime, par ailleurs, que les intérêts de ces puissances extérieures ne peuvent être servis que par une Libye stable.

«C'est par la paix et la stabilité en Libye que les intérêts des partenaires, qu'ils soient régionaux ou internationaux, peuvent être pris en compte», a indiqué M. Bathily.

«Mais l'anarchie et le chaos en Libye ne serviraient pas les intérêts des acteurs régionaux ou internationaux.»

Il a fait remarquer que les crises régionales telles que celles de la Libye, du Sahel, du Soudan, du Tchad et du Niger sont liées entre elles et que les événements récents ont montré que l'instabilité d'un pays se répercute inévitablement sur les nations voisines. Un effort concerté est donc nécessaire pour prévenir de nouvelles crises, ce qui nécessite le dialogue, la coopération et un soutien international, selon M. Bathily.

M. Bathily, qui vit à Tripoli, a décrit les Libyens comme un peuple accueillant et attaché à la paix (Photo fournie).

À plusieurs reprises, les experts des Nations unies en matière de droits de l'homme ont fait part de leurs vives inquiétudes concernant des informations selon lesquelles des trafiquants d'êtres humains en Libye détiennent et torturent des migrants et des réfugiés, les retiennent contre rançon et les soumettent à des violations des droits de l'homme qui pourraient constituer des disparitions forcées.

Évoquant la crise des migrants, M. Bathily a déclaré que les pays d'origine, de transit et de destination partagent avec la Libye la responsabilité d'y remédier. Il a appelé à l'élaboration d'une approche globale qui prenne en compte les dimensions économiques, sécuritaires et politiques de la question.

«La question des migrations est un vaste sujet et les responsabilités sont partagées par tous les pays concernés, de tous les côtés, d'un côté en Méditerranée et de l'autre au Sahel», a-t-il déclaré.

«C'est pourquoi il est important de créer les conditions de la stabilité et de la paix dans tous ces pays, car il n'y a pas que la migration; la migration et la traite des êtres humains s'accompagnent d'autres fléaux, à savoir le trafic de drogue et toutes sortes d'activités criminelles le long de la route de la migration.»

«C'est pourquoi nous devrions prendre le problème dans sa globalité au lieu de le considérer sous un seul angle. Il est important que l'Europe, les pays africains concernés, et même au-delà, se penchent sur cette question, car il ne s'agit pas seulement d'une question économique. Il s'agit également d'une question de sécurité et d'une question politique.»

«Par conséquent, cette question est liée aux problèmes de notre monde actuel, un monde de crises économiques, un monde de crises politiques, un monde de manque de leadership à tous les niveaux.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com