La Tunisie tergiverse, hésite, ne sait pas par où commencer, estiment les économistes. Pendant ce temps, nos concurrents directs s’activent et tirent profit des nombreuses dynamiques de relocalisation initiées ou accélérées par l’effet des crises du Covid et de la guerre en Ukraine.
En visitant dernièrement la Banque centrale de Tunisie, le Chef de l’Etat, Kaïs Saïed, est revenu notamment sur la situation des investissements. Il a regretté que la corruption généralisée empêche les investisseurs de choisir la Tunisie pour y lancer leurs projets. Les obstacles d’ordre bureaucratique ont été également cités puisqu’ils aggravent la situation.
En effet, investir dans notre pays est un véritable parcours du combattant pour les investisseurs étrangers, mais aussi locaux. Entre procédures complexes, autorisations nécessaires difficiles à obtenir et opérations financières interminables, lancer un projet peut requérir plusieurs mois, au point que les investisseurs décident souvent d’abandonner leurs projets et de changer de destination.
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