Du côté français, la concurrence russe sur le marché de l’Afrique du Nord est mal vue car compromettant fortement l’écoulement de son blé dans ce marché qui lui était jadis acquis.
Pour l’heure, depuis le 1er juillet, «l’Algérie maintient sa deuxième place en volume d’importations sur les deux derniers mois», indiquait, hier, à l’agence Sputnik, le président de l’Union céréalière de Russie, Arkadi Zlotchevski. L’Algérie, selon ce responsable, continue d’importer du blé russe malgré l’augmentation de ses prix depuis la fin de l’accord céréalier de la mer du Nord, dépassant même le prix traditionnellement plus élevé du blé français. «Les pronostics selon lesquels le blé russe devait garder sa part sur ce marché en écartant les céréales françaises se réalisent», a-t-il ajouté.
A rappeler que l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) avait pris la décision de diversifier ses sources d’approvisionnement en blé et s’était tourné - depuis la promulgation en 2021 du taux de tolérance en grains punaisés, entre autres considérations - vers l’approvisionnement russe notamment, en raison du prix bas de son blé, comparativement à celui acheté de France. Le dernier contrat remonte à juin dernier avec l’achat de pas moins de 400 000 tonnes de blé meunier en provenance de ce pays.
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