L'Égypte salue l’adhésion des EAU au Forum du gaz de la Méditerranée

Les ministres de l'Énergie de l’Égypte, la Grèce, l’Italie, la Jordanie, l'Autorité palestinienne, Israël et Chypre se joignent à une séance photo lors du premier forum ministériel du gaz naturel de la Méditerranée orientale, le 15 janvier 2019 (Photo, Twitter).
Les ministres de l'Énergie de l’Égypte, la Grèce, l’Italie, la Jordanie, l'Autorité palestinienne, Israël et Chypre se joignent à une séance photo lors du premier forum ministériel du gaz naturel de la Méditerranée orientale, le 15 janvier 2019 (Photo, Twitter).
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Publié le Vendredi 18 décembre 2020

L'Égypte salue l’adhésion des EAU au Forum du gaz de la Méditerranée

  • Des discussions ont eu lieu mercredi entre le président égyptien et le prince héritier d'Abou Dhabi, le cheikh Mohammed ben Zayed
  • Le 22 septembre, le ministère égyptien du Pétrole et des Ressources minérales a annoncé la signature d'une charte pour convertir le FGMO en une organisation régionale basée au Caire

LE CAIRE: L’Égypte se réjouit de la participation des EAU dans le Forum du gaz de la Méditerranée orientale (FGMO), selon un porte-parole du président Abdel Fattah al-Sissi, et ce dernier reconnait la valeur inestimable et indéniable qu’ils apportent au forum.

Bassem Radi a déclaré que «le président se félicite de l'adhésion des EAU au Forum du gaz de la Méditerranée orientale en tant qu'observateur, aux côtés des États membres fondateurs, et il salue de plus la valeur incalculable que les EAU apportent en contribuant activement aux activités du forum. L’objectif commun reste de servir les intérêts stratégiques, en plus de renforcer la coopération et le partenariat entre les pays participants».

Des discussions ont eu lieu mercredi entre le président égyptien et le prince héritier d'Abou Dhabi, le cheikh Mohammed ben Zayed, pour discuter des problèmes de la région ainsi que des questions de coopération entre les deux pays.

Un groupe de travail de haut niveau au sein du FGMO a tenu sa huitième réunion. A l’ordre du jour, l’organisation de détails relatifs au lancement du forum, comme l’entente au sujet du quartier général qui doit se conclure entre le Caire et le forum, et les procédures d'ajout de nouveaux membres et d’observateurs.

Le ministère égyptien du Pétrole ajoute que la réunion a abordé la feuille de route du forum en 2021. Celle-ci comprend le plan de travail du Comité consultatif de l'industrie gazière, et les plans détaillés de ses trois sous-comités techniques, économiques et organisationnels.

La réunion a aussi approuvé deux demandes d’adhésion supplémentaires au comité, ce qui porte à 29 le nombre des membres. Ces derniers proviennent des sociétés et institutions les plus importantes qui soient concernées par l’industrie gazière de la région, contre 16 lors de son lancement en novembre de l’année dernière.

Cette réunion est la première depuis la signature finale de la charte du forum par les sept membres fondateurs en septembre, et sa ratification par le parlement égyptien mardi. Les sept pays sont : la Grèce, Chypre, l’Italie, Israël, la Jordanie, la Palestine et l’Égypte.

Le 22 septembre dernier, le ministère égyptien du Pétrole et des Ressources minérales a annoncé la signature d'une charte pour convertir le FGMO en une organisation régionale basée au Caire. Les ministres du forum ont assisté à la cérémonie de signature

L'organisation souhaite renforcer la coopération entre les pays membres, développer le dialogue politique sur le gaz naturel, et contribuer à l'exploitation économique des réserves nationales de ses ressources.

Le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères, Hami Aksoy, décrit le FGMO comme un bloc anti-Ankara, puisqu’elle semble s’être transformée en une organisation internationale.

La Turquie est en conflit avec la Grèce au sujet des droits maritimes et énergétiques en Méditerranée orientale.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


TotalEnergies prend une participation dans le gaz naturel liquéfié aux Etats-Unis

TotalEnergies se considère comme le premier exportateur de GNL américain. (Photo: AFP)
TotalEnergies se considère comme le premier exportateur de GNL américain. (Photo: AFP)
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  • TotalEnergies, qui se présente comme le premier exportateur de gaz naturel liquéfié (GNL) américain, a annoncé vendredi un accord avec Lewis Energy Group pour renforcer sa production de gaz naturel dans le pays
  • Avec plus de 10 millions de tonnes (Mt) exportées en 2023, TotalEnergies se considère comme le premier exportateur de GNL américain

PARIS: TotalEnergies, qui se présente comme le premier exportateur de gaz naturel liquéfié (GNL) américain, a annoncé vendredi un accord avec Lewis Energy Group pour renforcer sa production de gaz naturel dans le pays, selon un communiqué.

"TotalEnergies a signé un accord avec Lewis Energy Group portant sur l'acquisition d'une participation de 45 % dans des actifs de gaz sec en production détenus et opérés par Lewis Energy Group dans le bassin d'Eagle Ford, au Texas", a fait part le géant français.

Cela fait suite à la récente acquisition de TotalEnergies de "20% détenue par Lewis Energy Group dans les permis d'exploitation de Dorado opérés par EOG Resources (80%)", dans le même bassin d'Eagle Ford au Texas.

Avec plus de 10 millions de tonnes (Mt) exportées en 2023, TotalEnergies se considère comme le premier exportateur de GNL américain, grâce à sa participation de 16,6 % dans l'usine de liquéfaction de Cameron LNG (Louisiane) ainsi qu'à plusieurs contrats d'achat de long terme. La capacité d'exportation de GNL américain de l'entreprise devrait atteindre 15 Mt/an à l'horizon 2030.

Le gaz naturel liquéfié (GNL) est du gaz naturel condensé sous forme liquide. En 2023, TotalEnergies avait déjà annoncé s'être renforcé aux Etats-Unis dans le GNL, énergie très convoitée par l'Europe qui cherche à remplacer le gaz russe.


L'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis stimulent le secteur du commerce de détail dans le CCG

Le tourisme religieux et culturel contribue de manière significative à la croissance du secteur, en attirant de nombreux touristes lors des pèlerinages et des festivals. (Reuters)
Le tourisme religieux et culturel contribue de manière significative à la croissance du secteur, en attirant de nombreux touristes lors des pèlerinages et des festivals. (Reuters)
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  • Les programmes gouvernementaux ambitieux de diversification économique conduisent à des avancées significatives dans les domaines de l'infrastructure et du tourisme
  • Les nouvelles tendances telles que les options «acheter maintenant, payer plus tard» et l'évolution des préférences des consommateurs redessinent également la dynamique du marché

RIYAD: Le secteur du commerce de détail dans le Conseil de coopération du Golfe devrait croître à un taux annuel de 4,6% entre 2023 et 2028, principalement grâce aux marchés des Émirats arabes unis et de l'Arabie saoudite, selon une récente analyse de la société de conseil en banque d'investissement Alpen Capital.

Les ventes au détail dans le CCG devraient passer de 309,6 milliards de dollars (1 dollar = 0,90 euro) en 2023 à 386,9 milliards de dollars en 2028.

Les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite devraient connaître une expansion de 5,4% et 5,1%, respectivement, pour atteindre 161,4 milliards de dollars et 139,1 milliards de dollars au cours de cette période. Cette croissance est attribuée à des facteurs tels que l'augmentation de la population, la hausse du revenu par habitant et l'intensification des activités touristiques. Le renforcement du secteur de la vente au détail est essentiel pour l'Arabie saoudite, qui cherche à se positionner comme une destination commerciale et touristique de premier plan, conformément aux objectifs de diversification économique définis dans l'initiative Vision 2030.

En février, Majid al-Hogail, ministre saoudien des Affaires municipales et rurales et du Logement, a indiqué que le secteur du commerce de détail contribuait à hauteur de 23% à l'économie non pétrolière et visait à dépasser les 122,6 milliards de dollars d'ici à la fin de 2024.

«Les perspectives à long terme du secteur de la vente au détail du CCG restent positives en raison de la croissance économique, de la démographie favorable, de l'assouplissement des règles de visa et des politiques de libéralisation», a déclaré Sameena Ahmad, directrice générale d'Alpen Capital.

Elle a ajouté que les programmes gouvernementaux ambitieux de diversification économique conduisent à des avancées significatives dans les domaines de l'infrastructure et du tourisme, ce qui renforce l'attrait de la région.

Les nouvelles tendances telles que les options «acheter maintenant, payer plus tard» et l'évolution des préférences des consommateurs redessinent également la dynamique du marché. Le rapport prévoit que les ventes au détail au Koweït et à Bahreïn augmenteront à un taux de croissance annuel composé de 3,1% chacun entre 2023 et 2028, tandis que le Qatar et Oman devraient croître à des taux de 2,2% et 1%, respectivement.

Alpen Capital souligne que l'augmentation de la population, en particulier avec une concentration d'expatriés et de personnes fortunées, est un moteur essentiel de la croissance du commerce de détail dans le CCG.

«La reprise attendue de l'activité économique et l'amélioration du revenu par habitant devraient renforcer l'appétit pour les marques mondiales et les articles de luxe. Dans un contexte de développement des infrastructures, les économies du CCG s'affirment comme un centre pour les affaires mondiales, les divertissements et les événements sportifs», indique le rapport.

En outre, le tourisme religieux et culturel contribue de manière significative à la croissance du secteur, en attirant de nombreux touristes lors des pèlerinages et des festivals. Toutefois, l'analyse identifie également des risques susceptibles d'entraver la croissance, tels que les tensions géopolitiques. Les vulnérabilités des revenus des hydrocarbures, les préoccupations géopolitiques croissantes et les défis macroéconomiques mondiaux pourraient peser sur l'industrie. «La région est sensible aux chocs du côté de l'offre, ce qui pourrait entraîner des pressions inflationnistes et affecter le pouvoir d'achat des consommateurs», a ajouté Alpen Capital.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Airbus va réorganiser sa production pour maintenir la montée en cadence

Cette photographie prise le 3 janvier 2023 montre le logo du constructeur aéronautique Airbus dans une usine, à Montoir-de-Bretagne, dans l'ouest de la France. (AFP)
Cette photographie prise le 3 janvier 2023 montre le logo du constructeur aéronautique Airbus dans une usine, à Montoir-de-Bretagne, dans l'ouest de la France. (AFP)
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  • Airbus a annoncé jeudi qu'il allait réorganiser sa production en se concentrant sur les "fondamentaux" pour maintenir la montée en cadence
  • Confronté à des difficultés de sa chaîne de fournisseurs à suivre son rythme de montée en cadence, Airbus a revu à la baisse ses objectifs de livraisons

PARIS: Airbus a annoncé jeudi qu'il allait réorganiser sa production en se concentrant sur les "fondamentaux" pour maintenir la montée en cadence, tout en excluant tout "plan social".

Confirmant les informations du quotidien La Tribune, Airbus a annoncé à l'AFP le lancement d'un programme "d'amélioration" baptisé LEAD!.

"Compte tenu de la pression continue sur notre chaîne d'approvisionnement et de la situation économique générale complexe, il est apparu nécessaire de concentrer nos efforts sur les fondamentaux", indique le groupe à l'AFP.

Ce programme "se concentre sur la montée en cadence de nos activités principales" ce qui concerne les "avions commerciaux, fonctions intégrées, filiales" ainsi que la présence dans les différentes régions du monde, a ajoute l'avionneur sans plus de précision.

"Il ne s'agit pas d'un plan social", souligne Airbus.

Confronté à des difficultés de sa chaîne de fournisseurs à suivre son rythme de montée en cadence, Airbus a revu à la baisse ses objectifs de livraisons.

Alors qu'il tablait sur la livraison de 800 avions cette année, soit un volume proche de celui de 2019, année référence avant que la pandémie de Covid-19 ne torpille le secteur aéronautique, il prévoit désormais de n'en livrer que 770.

Une partie des fournisseurs, fragilisés par la pandémie, doivent investir et recruter afin d'augmenter leur production. A cela s'ajoutent le renchérissement des matières premières, les difficultés d'accès à certains composants et les coûts de l'énergie. Les difficultés sont notamment sensibles pour la fourniture de moteurs, d'équipements de cabines ou encore de trains d'atterrissage de long-courriers, selon Airbus.