Troisième soirée compétitive au Fifak et le théâtre de plein air est encore une fois plein. La veine cinéphilique ne semble pas tarir et les projections se prolongent à travers de longs et passionnés débats.
La soirée du mardi nous a dévoilé quelques films qui expriment sensibilité et intention claire, elle a été également marquée par un programme spécial, en hommage à la Palestine, avec trois courts métrages réalisés par des enfants. Les conflits, les guerres et les crises dans le monde arabe sont un arrière fond commun pour la majorité des films proposés. Qu’ils soient documentaires ou de fiction, subtils ou directs, réfléchis ou maladroits, ils partagent tous ce désir de dénonciation, cette poésie du chaos, ce langage fragile à vouloir chercher le ton qui exprimerait leur pensée.
“Happy land” de Nour Khayr Al Anam de Syrie est un film fort par son scénario et son jeu d’acteurs. Un film qui place son personnage dans une situation cocasse à laquelle il doit trouver une sortie. Enterrer son fils semble être chose évidente, mais ce n’est pas le cas pour notre personnage. Il se retrouve à chaque fois embourbé dans une situation encore plus absurde que la précédente. Les événements se précipitent pour un dénouement intelligent.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.