Alors que les bruits de bottes s’entendent sur nos frontières avec le Niger, la tension monte au nord du Mali, entre les forces armées maliennes et les éléments de la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad), dans la région de Tombouctou. Chacune des deux parties accuse l’autre d’avoir ouvert les hostilités armées, autour de l’occupation du camp de la Minusma (Mission des Nations unies pour le Mali), dont le retrait a été fait à la demande des autorités de la transition. La situation met en péril les espoirs de paix dans la région, nés des Accords d’Alger, signés en 2015 et qui ont mis fin à la rébellion.
La situation inquiète sérieusement au nord du Mali. Cette inquiétude est nourrie par le fait que la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), et les forces armées maliennes, s’accusent mutuellement d’avoir ouvert les hostilités (armées).
La situation risque de faire voler en éclats l’Accord d’Alger, que les deux parties ont signé en 2015, pour faire taire les armes et mettre un terme à la rébellion armée, lancée en 2011 par les Touareg du nord du Mali, regroupés à l’époque autour du MNLA (Mouvement national pour la libération de l’Azawad).
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.