LE CAIRE: Les dirigeants égyptien, jordanien et palestinien ont accusé lundi Israël d'alimenter le chaos et la violence à Jérusalem-Est et en Cisjordanie occupée.
La condamnation est intervenue à l'issue d'un sommet dans la ville d'El-Alamein, dans le nord de l'Égypte, qui a réuni le président égyptien Abdel Fattah El-Sissi, le roi Abdallah II de Jordanie et le président palestinien Mahmoud Abbas.
Les trois ont accusé Israël d'un certain nombre d'infractions contre les Palestiniens, notamment des incursions de soldats israéliens dans la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est et la retenue illégale d'argent palestinien.
Ils ont rejeté toute tentative de division temporelle ou spatiale de la mosquée Al-Aqsa et entendent poursuivre leurs efforts auprès des principales puissances internationales et des parties intéressées à la paix pour relancer un processus de paix sérieux.
Ils ont également condamné la violation du statu quo juridique et historique à Jérusalem.
Dans le communiqué final de la réunion, les deux présidents et le roi ont déclaré qu'une "solution juste et globale" à la cause palestinienne était la clé de la stabilité dans la région.
Les derniers mois ont été l'une des périodes les plus meurtrières depuis des années dans le conflit israélo-palestinien. Plus de 160 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens cette année en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Le nouveau gouvernement israélien d'extrême droite, formé en décembre dernier, a adopté une approche dure envers les Palestiniens. En janvier, il a retenu 39 millions de dollars de l'Autorité palestinienne et a transféré les fonds à un programme d'indemnisation pour les familles israéliennes des victimes d'attaques de militants palestiniens.
L'Égypte a accueilli le sommet de lundi pour discuter de la cause palestinienne à la lumière des développements dans le territoire palestinien occupé et des conditions régionales et internationales connexes.
Les trois dirigeants ont déclaré que résoudre la question palestinienne et parvenir à une paix juste et globale était un choix stratégique, une nécessité régionale et internationale et une question de paix et de sécurité internationales.
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com