Le symposium organisé par le Théâtre national algérien et l’Institut du théâtre arabe du 12 au 14 décembre ouvre le débat sur les dynamiques du 4e art algérien, sa genèse, ses spécificités, ainsi que ses défis.
Dans sa première session dédiée à l’histoire du théâtre algérien, le symposium a réuni des critiques, des professeurs et des écrivains qui sont remontés aux origines du théâtre national dans ses composantes arabophones, francophones, amazighophones et en darja (arabe dialectal).
Pour le professeur Hassan Tlilali, le théâtre algérien, dès sa naissance, s’était engagé dans une dynamique de rupture avec les formes qui l’ont précédé. Il portait en son sein un projet de changement qui trouvait sa source dans sa proximité avec le peuple. Il est la forme la plus puissante d’un art qui veut amorcer un changement dans sa société.
« Le théâtre algérien se distingue de tous les autres dans la mesure où il est par essence un théâtre de résistance. Il est né concomitamment à l’avènement du mouvement national à partir de 1921 qui a connu la naissance d’associations, de partis politiques et d’une presse indépendante. » Cet aspect historique n’est jamais souligné par les historiens ou critiques, selon Tlilali, et les conditions de sa genèse renseignent d’emblée sur son caractère révolutionnaire.
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