Accord d’association Algérie-UE: Des pertes colossales pour l’économie algérienne

Containers de marchandises au port d’Alger (Photo, AFP).
Containers de marchandises au port d’Alger (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 15 décembre 2020

Accord d’association Algérie-UE: Des pertes colossales pour l’économie algérienne

  • La zone de « prospérité partagée » censée se mettre en place dès 2017, en vertu dudit accord, conclu en 2002, au terme de 5 ans de « négociations » et entré en vigueur en 2005, était un leurre
  • Le démantèlement tarifaire mis en œuvre avec l’UE a, en 15 ans, fait perdre au Trésor public pas moins de 30 milliards de dollars de recettes

Quand les officiels avouent qu’en 15 ans d’application de l’Accord d’association avec l’Union européenne (UE), le partenaire européen a réussi à nous vendre l’équivalent de plus de 310 milliards de dollars de marchandises, alors que ce même partenaire a acheté pour quelque 15 milliards de dollars de produits algériens, hors hydrocarbures, on ne peut être qu’interpellé par ces chiffres outrageusement frappants.

Et il n’est pas nécessaire d’en ajouter d’autres pour comprendre que la zone de « prospérité partagée » censée se mettre en place dès 2017, en vertu dudit accord, conclu en 2002, au terme de 5 ans de « négociations » et entré en vigueur en 2005, était un leurre.

Le virage est raté et la convergence économique n’est toujours pas au rendez-vous. Pis encore, le démantèlement tarifaire mis en œuvre avec l’UE a, en 15 ans, fait perdre au Trésor public pas moins de 30 milliards de dollars de recettes. Ce grand sacrifice que personne n’a demandé à l’Algérie, le défunt Bakhti Belaib, ex-ministre du Commerce, en avait, de son vivant, fait allusion. C’était fin avril 2016, soit moins d’une année avant sa disparition (janvier 2017), lorsqu’interpellé, en marge d’un séminaire international dédié à la promotion des exportations hors hydrocarbures, tenue à Annaba, il nous avait déclaré, avec un long soupir d’exaspération : « Je ne connais pas un pays au monde qui accorde des facilités déconcertantes pour les commerçants étrangers, lesquels (commerçants) sont devenus des relais pour les exportations de leur pays d’origine.

Dans les deux engagements commerciaux, l’Accord d’association avec l’UE et l’adhésion à la Grande zone arabe de libre-échange (Gzale), des facilités inouïes sont offertes aux pays des deux ensembles régionaux pour placer leurs produits alors qu’on nous refuse la réciprocité. » Indignation que partage Youssef Benabdallah (université d’Alger) dans une précédente déclaration à notre rédaction : « Ce qui est grave et incompréhensible pour notre pays, c’est qu’il a accordé une baisse de tarification douanière excessivement importante qui a dépassé les 30%, alors que les pays asiatiques, en dépit de la solidité de leurs économies, ont maintenu une tarification à hauteur de 160%. »

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Complot contre la sûreté de l’État : 12 accusés d’Ennahdha renvoyés en justice

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  • Parmi les douze accusés se trouvent des dirigeants au mouvement Ennahdha
  • Les accusés sont renvoyés devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires terroristes au Tribunal de première instance de Tunis

 La chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de terrorisme près la Cour d’appel de Tunis a décidé de renvoyer 12 accusés devant la justice dont des dirigeants au mouvement Ennahdha pour des chefs d’accusation à caractère terroriste, a déclaré, vendredi, à l’agence TAP, Habib Torkhani, porte-parole de la Cour d’appel de Tunis.

 

La chambre d’accusation en question a décidé, jeudi, de renvoyer Mondher Ounissi, vice-président du mouvement Ennahdha (en détention), Rafik Abdessalem, gendre du président du mouvement Ennahdha, Chahrazed Akecha, Ahmed Gaâloul, Tarak Boubahri, Ridha Idriss, Mouadh Khriji, Maher Zid, Fethi Ayadi, Mohamed Samti (tous en fuite) et deux autres accusés non identifiés (en liberté) devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires terroristes au Tribunal de première instance de Tunis dans l’affaire dite de « complot contre la sûreté de l’État 2 ».

 

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Avi Shlaim : «Ce qui se passe à Ghaza est la manifestation du terrorisme d’Etat israélien»

Avi Shlaim (D.R.)
Avi Shlaim (D.R.)
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  • L’objectif déclaré du blocus était d’arrêter le transfert d’armes et d’équipements militaires au Hamas, mais il limitait également le flux de nourriture, de carburant et de fournitures médicales
  • Dans ses aspects non militaires, le blocus constituait une forme de punition collective clairement proscrite par le droit international

Diviser pour régner a toujours été le mode opératoire des occupants. Mais pourquoi les Israéliens persistent-ils à imposer toute une batterie de mesures inhumaines pour punir collectivement les Palestiniens ?

Israël a répondu à la décision du Hamas en déclarant la bande de Ghaza «territoire hostile». Il a également adopté une série de mesures sociales, économiques et militaires destinées à isoler et affaiblir le Hamas. La plus importante de ces mesures a été l’imposition d’un blocus. L’objectif déclaré du blocus était d’arrêter le transfert d’armes et d’équipements militaires au Hamas, mais il limitait également le flux de nourriture, de carburant et de fournitures médicales vers la population civile. Un sénateur américain a été indigné de découvrir que les pâtes figuraient sur la liste des produits interdits.

Le boycott s’appliquait non seulement aux importations mais, de manière perverse, également à certaines exportations de Ghaza. Pourquoi empêcher l’exportation de produits agricoles, de poissons et d’autres biens non mortels ? Il est difficile d’éviter de conclure que le motif caché était de paralyser l’économie de Ghaza et d’infliger la pauvreté, la misère et le chômage à ses habitants.

Dans ses aspects non militaires, le blocus constituait une forme de punition collective clairement proscrite par le droit international. Compte tenu de l’ampleur des souffrances infligées par le blocus aux habitants de la bande de Ghaza, si Israël était une personne, il pourrait être considéré comme coupable d’«indifférence dépravée», un concept du droit américain (son équivalent dans le droit commun anglais est «cœur dépravé») qui fait référence à une conduite si gratuite, si insensée, si immorale, si peu respectueuse de la vie d’autrui et si répréhensible qu’elle justifie une responsabilité pénale.

 

 

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L'Arabie Saoudite lance un programme de formation pour lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme

Le directeur général de l'Académie financière d'Arabie saoudite, Mana bin Mohammed Al-Khamsan (Asharq Al-Awsat)
Le directeur général de l'Académie financière d'Arabie saoudite, Mana bin Mohammed Al-Khamsan (Asharq Al-Awsat)
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  • Le programme de 18 mois vise à former le personnel à mieux prévenir, analyser et signaler les activités illégales
  • L'annonce a été faite lors du " Forum arabe pour les agences de lutte contre la corruption et les unités de renseignement financier ",

L'Arabie saoudite a dévoilé un nouveau programme de formation pour lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. L'initiative s'adresse aux dirigeants des secteurs financiers et non financiers du pays.

L'annonce a été faite lors du " Forum arabe pour les agences de lutte contre la corruption et les unités de renseignement financier ", un événement de deux jours parrainé par le prince Mohammed bin Salman, prince héritier et Premier ministre d'Arabie saoudite, à Riyad.

Le programme de 18 mois vise à former le personnel à mieux prévenir, analyser et signaler les activités illégales. Il vise également à améliorer le partage d'informations entre les institutions financières et les organismes de réglementation, renforçant ainsi l'intégrité globale du système financier.

 

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