Pour commencer, depuis le début de cette tragédie en Méditerranée, les pays dont sont majoritairement issus les migrants se situent en Afrique subsaharienne, donc la partie de l’Afrique au sud du Sahara. Or, la Tunisie n’a que deux frontières terrestres. Les migrants ne peuvent y accéder que par les deux pays voisins, davantage par la Libye que par l’Algérie, il est vrai. Etant la plus proche des frontières de l’Europe, en l’occurrence italiennes, la Tunisie est la cible convoitée des flux migratoires. A partir de cet état de fait, les traversées illégales se sont succédé et les naufrages également. Les chiffres sont effarants. « La crise humanitaire qui persiste en Méditerranée centrale est intolérable. Avec plus de 20.000 décès enregistrés sur cette route depuis 2014, je crains qu’il y ait une normalisation de ces décès», déplore le directeur général de l’Organisation internationale pour les migrants, (OIM), Antonio Vitorino.
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