Nouveaux domaines de collaboration commerciale saoudo-finlandaise, selon un conseiller chez Business Finland

Nabil Mohammed et Mudar al-Ani, conseillers principaux chez Business Finland, mettent en lumière leur mission, qui consiste à développer les entreprises finlandaises en Arabie saoudite. (Photo AN/Aboulaziz Alaraf)
Nabil Mohammed et Mudar al-Ani, conseillers principaux chez Business Finland, mettent en lumière leur mission, qui consiste à développer les entreprises finlandaises en Arabie saoudite. (Photo AN/Aboulaziz Alaraf)
Nabil Mohammed et Mudar al-Ani, conseillers principaux chez Business Finland, mettent en lumière leur mission, qui consiste à développer les entreprises finlandaises en Arabie saoudite. (Photo AN/Aboulaziz Alaraf)
Nabil Mohammed et Mudar al-Ani, conseillers principaux chez Business Finland, mettent en lumière leur mission, qui consiste à développer les entreprises finlandaises en Arabie saoudite. (Photo AN/Aboulaziz Alaraf)
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Publié le Jeudi 10 août 2023

Nouveaux domaines de collaboration commerciale saoudo-finlandaise, selon un conseiller chez Business Finland

  • Au cours des deux dernières années, la collaboration commerciale entre l’Arabie saoudite et la Finlande a connu une nouvelle croissance
  • La Fédération des chambres saoudiennes a signé un protocole d’accord avec Business Finland au sujet du financement et de la promotion du commerce et des investissements entre les deux pays

RIYAD: Business Finland affirme que l’initiative Vision 2030 propose de nouveaux domaines de collaboration potentielle entre la Finlande et le Royaume. En effet, l’agence gouvernementale vise à étendre davantage les coopérations commerciales saoudo-finlandaises.

«Avec le projet Vision 2030 et cette transformation massive qui se produit au sein du pays, nous pensons que de nouveaux domaines de collaboration sont possibles entre les deux nations. Par ailleurs, la Finlande peut être un excellent partenaire du Royaume pour atteindre les buts et objectifs de Vision 2030», déclare Nabil Mohammed, conseiller principal de Business Finland, lors d’un entretien accordé à Arab News.

M. Mohammed et son collègue Mudar al-Ani, conseiller principal chez Business Finland, mettent en lumière leur mission de développer les entreprises finlandaises en Arabie saoudite dans des secteurs comme la transformation numérique.

«Nous aimerions disposer de davantage d’entreprises finlandaises sur le marché ici [en Arabie saoudite] et plus d’entreprises saoudiennes en Finlande», soutient M. Mohammed.

«Nous entretenons des liens solides depuis longtemps avec l’Arabie saoudite, probablement depuis la fin des années 1960. Nos grandes entreprises sont présentes sur le marché depuis longtemps, comme Nokia», ajoute-t-il.

Au cours des deux dernières années, malgré les limitations découlant de la pandémie de Covid-19, la collaboration commerciale entre l’Arabie saoudite et la Finlande a connu une nouvelle croissance.

«Je pense que les années 2022 et 2023 ont été déterminantes pour renforcer les liens spéciaux entre les deux pays. Cette coopération est le fruit des efforts de notre ambassade et de nos homologues du côté saoudien», explique M. Mohammed.

En novembre 2022, l’Arabie saoudite et la Finlande sont convenues de mettre en place une organisation bilatérale pour renforcer les relations commerciales s’élevant à 1,9 milliard de riyals saoudiens (460 millions d’euros) entre les deux pays.

Un protocole d’accord a été signé entre la Fédération des chambres saoudiennes et la Chambre de commerce finlandaise à Helsinki pour établir un conseil commercial mixte saoudo-finlandais.

Par ailleurs, la Fédération des chambres saoudiennes a signé un protocole d’accord avec Business Finland au sujet du financement et de la promotion du commerce et des investissements entre les deux pays.

Ce protocole d’accord est principalement axé sur la technologie, la numérisation, l’énergie, l’économie circulaire, les services miniers, le transport et la logistique, les soins de santé et l’eau.

«Si nous examinons les principaux objectifs de Business Finland, je dirais qu’il s’agit d’aider les entreprises finlandaises à se développer à l’échelle mondiale, ce qui consiste à mettre en place l’environnement adéquat, à leur donner les bons conseils pour entrer sur le marché saoudien et à les connecter aux bonnes possibilités de marché», déclare M. Al-Ani. Ce dernier ajoute que Business Finland travaille avec les entreprises pour les aider à «trouver des solutions pour l’avenir en travaillant avec elles sur les phases de R&D [recherche et développement] et avec leurs homologues en Arabie saoudite».

M. Al-Ani affirme qu’ils visent à prospérer dans le «partenariat public-privé entre l’Arabie saoudite et la Finlande».

Il explique qu’il existe actuellement de nombreuses grandes entreprises qui sont fortement présentes dans le Royaume depuis des années ainsi que de plus petites sociétés actives sur le marché.

«La Finlande a également été le leader mondial dans certains autres secteurs comme l’industrie minière, la logistique, l’économie circulaire, bien sûr, qui est un domaine très important pour collaborer et le renforcement des capacités, qui comprend l’éducation et la formation», précise M. Mohammed.

«Dans le Royaume, il existe de nombreux nouveaux domaines de collaboration potentielle entre les deux pays. Il est clair que la transformation numérique est le principal pilier dans tous les différents secteurs», poursuit-il.

Se tournant vers l’avenir, M. Al-Ani confie que, au cours des cinq prochaines années, Business Finland espère voir davantage de transfert de connaissances et de renforcement des capacités entre les deux pays.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministre saoudien des finances avertit que les conflits constituent la plus grande menace pour l'économie mondiale

Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
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  • Mohammed Al-Jadaan : Les guerres à Gaza et en Ukraine "exercent une forte pression sur l'émotion économique".
  • L'Arabie saoudite a pour "objectif spécifique" de désamorcer les tensions régionales, a-t-il déclaré lors d'un panel du Forum économique mondial

RIYAD: L'Arabie saoudite a appelé dimanche à une "désescalade" au Moyen-Orient et mis en garde contre les conséquences économiques de la guerre à Gaza, à l'ouverture d'une réunion spéciale du Forum économique mondial (WEF), en présence de nombreux dirigeants et hauts responsables.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, les représentants palestiniens et de haut diplomates impliqués dans les efforts visant à mettre fin au conflit entre Israël et le Hamas palestinien figurent sur la liste des participants à ce sommet organisé sur deux jours dans la capitale Ryad.

La guerre à Gaza ainsi que les conflits en Ukraine et ailleurs exercent "une forte pression" sur l'environnement économique, a déclaré le ministre saoudien des Finances, Mohammed al-Jadaan, lors d'un panel.

"Je pense que les pays, les dirigeants et les personnes qui font preuve de sang-froid doivent l'emporter et faire en sorte qu'il y ait une désescalade", a-t-il poursuivi.

La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une offensive ayant fait 34.454 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Alors qu'Israël se prépare à lancer une offensive terrestre à Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza où s'entassent 1,5 millions de Palestiniens, le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a exhorté depuis Ryad les Etats-Unis à intervenir pour empêcher une telle opération, qui serait selon lui "le plus grand désastre de l'histoire du peuple palestinien".

«Nouvelle dynamique»

Le président du WEF, Borge Brende, avait parlé samedi d'"une sorte de nouvelle dynamique dans les discussions autour des otages, et (...) d'une sortie possible de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons à Gaza".

Israël n'est pas représenté au sommet, et les négociations sur une trêve à travers une médiation américaine, qatarie et égyptienne, se déroulent ailleurs, mais l'évènement sera "une occasion d'avoir des discussions structurées" avec "des acteurs clés", avait-il souligné lors d'une conférence de presse.

Le département d'Etat américain a indiqué qu'Antony Blinken fera le déplacement lundi à Ryad pour "discuter des efforts en cours visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza qui permette la libération des otages". Il "mettra aussi l'accent sur l'importance de prévenir une extension" régionale de la guerre.

Le Hamas a dit samedi "étudier" une contre-proposition israélienne en vue d'une trêve associée à la libération d'otages, au lendemain de l'arrivée en Israël d'une délégation de médiateurs égyptiens pour tenter de relancer les négociations dans l'impasse.

Dans ses commentaires, M. Al-Jadaan a déclaré : "En matière de planification économique, il n'y a pas de mal à changer... à s'adapter aux nouvelles circonstances. C'est le conseil que je donnerais à tout le monde. Vous avez besoin d'un plan à long terme, comme Saudi Vision 2030, et de doubler la mise en œuvre, mais vous devez également vous assurer que vous vous adaptez.

"À plus long terme, indépendamment de ce qui se passe aujourd'hui, vous devez vous concentrer sur votre propre personnel, votre capital humain. C'est le jeu à long terme qui est essentiel.

"Je peux dire ceci : L'Arabie saoudite et la région ont les moyens de le faire, mais il y a beaucoup de pays qui auront du mal à fournir une éducation et des soins de santé de qualité à leur population", a-t-il déclaré.

Un millier de fonctionnaires, d'experts et de leaders d'opinion de 92 pays se trouvent à Riyad pour la réunion spéciale du Forum économique mondial sur la collaboration mondiale, la croissance et l'énergie pour le développement.

L'événement vise à "promouvoir des approches prospectives des crises interconnectées, tout en restant réaliste quant aux compromis à court terme" et à "travailler pour combler le fossé croissant entre le Nord et le Sud sur des questions telles que les politiques économiques émergentes, la transition énergétique et les chocs géopolitiques".

Depuis le début de la guerre, l'Arabie saoudite travaille avec d'autres pays pour tenter de mettre fin au conflit qui menace d'embraser la région.


Il n'est pas autorisé d'accomplir le Hajj sans permis selon le Council of Senior Scholars

Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
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  • Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints
  • Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice

RIYAD : Le Conseil des hauts savants d'Arabie saoudite a déclaré dans un communiqué qu'il est obligatoire pour les musulmans d'obtenir un permis pour le Hajj s'ils veulent accomplir le pèlerinage.

Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints. L'accomplissement du Hajj sans permis est considéré comme un péché, selon l'interprétation du conseil.

Il a clairement indiqué qu'il n'était pas permis de se rendre au Hajj sans avoir obtenu de permis et que « ceux qui le font commettent un péché », peut-on lire dans la déclaration.

La déclaration du conseil note que les agences gouvernementales responsables de l'organisation de la saison du Hajj développent un plan complet basé sur les nombres autorisés de participants qui couvrent tous les aspects, y compris la sécurité, la santé, l'hébergement, la restauration et d'autres services.

Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice.

Il s'agit notamment d'éviter les situations où les pèlerins dorment sur les routes, ce qui peut entraver leurs déplacements et entraîner des pertes humaines.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le prince Faiçal, ministre saoudien des Affaires étrangères, accueille à Riyad une réunion ministérielle arabe sur Gaza

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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  • Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies,
  • Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes

RIYAD : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Ont participé à cette réunion Ayman Al-Safadi (Jordanie), Sameh Shoukry (Égypte), Hussein Al-Sheikh (Palestine), secrétaire du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Anwar ben Mohammed Gargash, conseiller diplomatique du président des Émirats arabes unis, et Mohammed ben Abdelaziz Al-Khulaifi, ministre d'État au ministère qatari des Affaires étrangères.

Ils ont discuté de la nécessité de mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, de parvenir à un cessez-le-feu immédiat et complet, d'assurer la protection des civils conformément au droit humanitaire international et de lever toutes les restrictions qui empêchent l'entrée de l'aide humanitaire dans l'enclave.

Ils ont également exprimé leur soutien à tous les efforts visant à la reconnaissance internationale d'un État palestinien indépendant, ce qui, selon eux, est essentiel pour que les Palestiniens puissent prendre des mesures irréversibles en vue de mettre en œuvre la solution des deux États.

Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes.

Ils ont exprimé leur rejet catégorique de toute tentative de déplacer le peuple palestinien de sa terre et de toute opération militaire dans la ville palestinienne de Rafah.

Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies, la confiscation de terres, les opérations militaires contre les Palestiniens, les attaques de colons et les atteintes à la liberté de culte des musulmans et des chrétiens.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com