Classement mondial des passeports 2023: Où se situe le Maghreb? 

Le classement du Henley Passport Index 2023 révèle que le passeport algérien a progressé dans le classement pour se positionner à la 83e place (Photo, Twitter).
Le classement du Henley Passport Index 2023 révèle que le passeport algérien a progressé dans le classement pour se positionner à la 83e place (Photo, Twitter).
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Classement mondial des passeports 2023: Où se situe le Maghreb? 

  • Les détenteurs du passeport algérien peuvent désormais se déplacer vers 54 destinations sans visa
  • Le passeport le plus puissant reste celui de Singapour, permettant à ses détenteurs de voyager vers 192 destinations sans visa

ALGER: Le cabinet britannique Henley et Partners a publié son classement annuel des passeports les plus puissants au monde. 

Il est important de noter que ce classement évolue constamment en fonction des politiques de visa et des accords entre les pays. Les citoyens de ces pays peuvent donc profiter de possibilités de voyage supplémentaires ou voir leur mobilité restreinte au fil du temps.

Le classement du Henley Passport Index 2023 révèle que le passeport algérien a progressé dans le classement pour se positionner à la 83e place, gagnant 7 places depuis le début de l'année. 

Les détenteurs du passeport algérien peuvent désormais se déplacer vers 54 destinations sans visa.

Parmi les pays voisins du Maghreb, la Tunisie devance l’Algérie dans cette liste, se classant 70e, ce qui permet à ses voyageurs de profiter de l'accès à 71 pays sans visa.

De même, le passeport marocain est mieux classé que celui de l'Algérie, se situant à la 73e place dans ce classement.

Singapour au sommet 

Le passeport le plus puissant reste celui de Singapour, permettant à ses détenteurs de voyager vers 192 destinations sans visa.

La deuxième place est occupée par l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne, qui offrent un accès à 190 pays sans visa. 

Quant à la troisième place, elle est partagée par le Japon, la France, la Finlande, l'Autriche, la Corée du Sud et la Suède.

Qu’en est-il de la région MENA ?

Arab News en français s’est également intéressé au classement des passeports à l’échelle régionale. Voici le classement concernant la région MENA.

En tête de ce classement, nous retrouvons les Émirats arabes unis avec un passeport qui occupe la 12e position mondiale. Les détenteurs d'un passeport émirati ont ainsi accès à un impressionnant total de 179 pays sans visa ou avec visa à l'arrivée, ce qui en fait le passeport le plus puissant du monde arabe en termes de mobilité internationale.

Le Qatar suit de près, se classant à une honorable 53e position mondiale, permettant à ses citoyens de visiter 103 pays sans visa ou avec visa à l'arrivée. Le Koweït, quant à lui, se positionne à la 55e place mondiale, avec un accès à 99 pays.

Le classement se poursuit avec le Bahreïn à la 61e position (88 pays accessibles), Oman à la 62e position (85 pays accessibles) et l'Arabie saoudite à la 63e position (83 pays accessibles).

La Tunisie, au 71e rang mondial, offre à ses détenteurs de passeport la possibilité de visiter 71 pays sans visa ou avec visa à l'arrivée, suivi par le Maroc qui se place à la 74e position, ouvrant les portes de 67 pays.

L'Algérie et l'Égypte se positionnent respectivement à la 84e place, permettant l'accès à 54 pays. Les Comores rejoignent également ce rang, offrant à leurs citoyens une même opportunité de voyage.

Le bas du classement du monde arabe est dominé par l'Afghanistan à la 104e place, avec seulement 27 pays accessibles. La Syrie se trouve à la 102e position (30 pays accessibles) et l'Irak à la 103e position (29 pays accessibles). 

Le classement régional

1. Émirats arabes unis - 12ᵉ mondial (179 pays accessibles)

2. Qatar - 53ᵉ mondial (103 pays accessibles)

3. Koweït - 55ᵉ mondial (99 pays accessibles)

4. Bahreïn - 61ᵉ mondial (88 pays accessibles)

5. Oman - 62ᵉ mondial (85 pays accessibles)

6. Arabie saoudite - 63ᵉ mondial (83 pays accessibles)

7. Tunisie - 71ᵉ mondial (71 pays accessibles)

8. Maroc - 74ᵉ mondial (67 pays accessibles)

9. Algérie - 84ᵉ mondial (54 pays accessibles)

9. Égypte - 84ᵉ mondial (54 pays accessibles)

9. Comores - 84ᵉ mondial (54 pays accessibles)

10. Jordanie - 85ᵉ mondial (53 pays accessibles)

11. Soudan du Sud - 91ᵉ mondial (46 pays accessibles)

12. Iran - 93ᵉ mondial (44 pays accessibles)

12. Soudan - 93ᵉ mondial (44 pays accessibles)

13. Liban - 94ᵉ mondial (43 pays accessibles)

14. Libye - 96ᵉ mondial (41 pays accessibles)

15. Palestine - 99ᵉ mondial (38 pays accessibles)

16. Somalie - 100ᵉ mondial (35 pays accessibles)

17. Yémen - 100ᵉ mondial (35 pays accessibles)

18. Pakistan - 101ᵉ mondial (33 pays accessibles)

19. Syrie - 102ᵉ mondial (30 pays accessibles)

20. Irak - 103ᵉ mondial (29 pays accessibles)

21. Afghanistan - 104ᵉ mondial (27 pays accessibles)


Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

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  • Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban
  • Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus

ROME: Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la Finul, a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.

"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni.

"De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.

Mme Meloni n'a pas désigné le responsable de cette attaque, mais son ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a pointé du doigt le Hezbollah: "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a-t-il déclaré là la presse à Turin (nord-ouest).

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que Rome attendrait une enquête de la Finul.

Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban, qui abrite le contingent italien et le commandement du secteur ouest de la Finul".

"J'essayerai de parler avec le nouveau ministre israélien de la Défense (Israël Katz, ndlr), ce qui a été impossible depuis sa prise de fonction, pour lui demander d'éviter d'utiliser les bases de la Finul comme bouclier", a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto, cité par le communiqué.

Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou des actions israéliennes.

Plus de 10.000 Casques bleus sont stationnés dans le sud du Liban, où la Finul est déployée depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Ils sont chargés notamment de surveiller la Ligne bleue, démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays.

L'Italie en est le principal contributeur européen (1.068 soldats, selon l'ONU), devant l'Espagne (676), la France (673) et l'Irlande (370).


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
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  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.

 


Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

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  • Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne
  • Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives [en Cisjordanie] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023.

Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont au cours des douze derniers mois pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'"extrémistes".

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont sanctionné pour la première fois une entreprise israélienne de BTP active dans la construction de colonies en Cisjordanie.

La détention administrative est une procédure héritée de l'arsenal juridique de la période du Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), avant la création d'Israël. Elle permet aux autorités de maintenir un suspect en détention sans avoir à l'inculper, pendant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, et pouvant être renouvelées pratiquement à l'infini.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des Palestiniens détenus par Israël, plus de 3.430 Palestiniens se trouvaient en détention administrative fin août. Par comparaison, seuls huit colons juifs sont détenus sous ce régime à ce jour, selon le quotidien israélien de gauche Haaretz vendredi.

L'annonce de la fin de la détention administrative pour les colons survient au lendemain de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant recherchés par la justice internationale pour des "crimes de guerres" et "crimes contre l'humanité".

M. Netanyahu a rejeté catégoriquement la décision de la Cour comme une "faillite morale" et une mesure animée par "la haine antisémite à l'égard d'Israël".