Un photographe ravi que ses photos aient été choisies pour le nouveau passeport saoudien

1.	Le photographe saoudien Imad al-Houssaini a ressenti un «bonheur indescriptible» lorsqu'il a été informé que ses photos avaient été choisies pour le nouveau passeport saoudien redessiné (Photo fournie).
1. Le photographe saoudien Imad al-Houssaini a ressenti un «bonheur indescriptible» lorsqu'il a été informé que ses photos avaient été choisies pour le nouveau passeport saoudien redessiné (Photo fournie).
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Publié le Samedi 06 août 2022

Un photographe ravi que ses photos aient été choisies pour le nouveau passeport saoudien

  • Les photos d'Imad al-Houssaini des mosquées sacrées de La Mecque et de Médine imprimées sur le nouveau passeport saoudien
  • «Quel meilleur moyen que les photos pour en savoir plus sur un pays ?»

La Mecque: Le photographe saoudien Imad al-Houssaini a ressenti un «bonheur indescriptible» lorsqu'il a été informé que ses photos avaient été choisies pour le nouveau passeport saoudien redessiné.

S'adressant à Arab News, Al-Houssaini a affirmé avoir reçu un certificat d'appréciation de l'agence des recettes publiques du ministère des Finances pour ses photos des mosquées sacrées de La Mecque et de Médine.

«Lorsque le ministère des Finances m'a demandé des photos pour la première fois, il m'a expliqué qu'il y avait un projet de modification du design du passeport saoudien et qu'il voulait utiliser certaines des photos que j'avais prises des deux mosquées sacrées de La Mecque et de Médine. J'ai immédiatement et sans hésitation envoyé de nombreux échantillons. Ils n'étaient pas suffisants car le ministère avait besoin d'un certain angle des deux mosquées saintes, conformément à la demande des concepteurs. Les photos ont donc été prises spécifiquement à cette fin et selon les angles requis.»

«J'ai envoyé les photos et presque quatre ans plus tard, j'ai été surpris par la sortie du nouveau passeport avec mes photos à l'intérieur. Je ne peux pas exprimer mes sentiments par des mots, j'ai ressenti un bonheur indescriptible. Il s'agit en fait d'une grande réussite sans précédent pour moi. Tout ceci est grâce à la grande évolution à laquelle nous témoignons, puisque le ministère de la Culture a créé l'Autorité des arts visuels qui n'existait pas auparavant.»

Al-Houssaini a révélé que sa passion pour la photographie a commencé dès son plus jeune âge et s'est développée au collège.

«Mon histoire a commencé lorsque j'ai fait pression sur mon père pour qu'il m'achète un nouvel appareil photo. Sa condition était que j'excelle dans mes études. Dès que j'ai atteint le résultat souhaité, la récompense était un appareil photo numérique de trois mégapixels à travers lequel je voyais le monde et grâce auquel cette passion s'est développée. Je suis devenu le photographe de l'école pour tous les événements, voyages et visites. Plus je la pratiquais, plus je tombais amoureux de la photographie, à tel point que j'ai décidé de travailler dans ce domaine», a-t-il confié.

Selon Al-Houssaini, les photographes saoudiens ont la possibilité de se faire connaître dans le monde entier et doivent continuer à pratiquer leur art. «L'essentiel est de produire des images de haute qualité qui racontent une histoire», a-t-il ajouté.

Il est convaincu que la photographie peut rapprocher les cultures. «Quel meilleur moyen que les photos pour en savoir plus sur un pays ? Tant de pays paient des sommes énormes à des photographes nationaux et internationaux pour qu'ils visitent et mettent en valeur leurs monuments dans le but de commercialiser le tourisme.»

Il a indiqué que les jeunes photographes en herbe devraient se concentrer sur la prise de bonnes photos plutôt que d'être préoccupés par la possession de l'équipement le plus sophistiqué. Cette attitude peut devenir un obstacle à leur carrière, a-t-il ajouté.

Al-Houssaini a souligné que YouTube était pour lui le meilleur outil éducatif gratuit. La plateforme contient tout ce dont un photographe débutant a besoin. Il faut s'inscrire à des cours payants pour acquérir plus d'expertise, a-t-il mentionné.

«Observer des photographes professionnels et travailler avec eux vous apportera une énorme expérience et je vous le recommande même si c'est gratuit, car dans ce domaine, les connaissances sont bien plus importantes que les certificats», a-t-il soutenu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com