Passeports et soucis inhérents: les Arabes du plateau du Golan refusent la nationalité israélienne

Des résidents du plateau du Golan protestent contre la loi israélienne de 1981 qui porte sur l'annexion de ce territoire stratégique. (Archives AFP)
Des résidents du plateau du Golan protestent contre la loi israélienne de 1981 qui porte sur l'annexion de ce territoire stratégique. (Archives AFP)
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Publié le Lundi 23 janvier 2023

Passeports et soucis inhérents: les Arabes du plateau du Golan refusent la nationalité israélienne

  • C'est en 1981 qu'Israël a annexé le plateau du Golan. Cette mesure a fait l'objet d'une condamnation internationale
  • La décision de l'Égypte de supprimer la restriction de voyage imposée aux résidents du plateau du Golan suscite l'espoir de voir d'autres pays arabes suivre l’exemple

RAMALLAH: Les habitants du plateau du Golan occupé en Syrie ont appelé les États arabes et la communauté internationale à cesser d'exiger que les personnes qui souhaitent voyager possèdent un passeport israélien.
C'est en 1981 qu'Israël a annexé le plateau du Golan. Cette mesure a fait l'objet d'une condamnation internationale.
Les trente mille habitants de cette zone possèdent des cartes d'identité israéliennes comparables à celles des citoyens de Jérusalem-Est. En vertu de ces cartes, ils sont considérés comme des résidents et non comme des citoyens.
Ayman Abou Jabal, l'un des principaux dirigeants de la communauté du Golan, a expliqué à Arab News que «les résidents ne possèdent pas de passeport; cette situation les plonge dans un siège culturel, politique, social et économique; elle les isole de leur environnement arabe».
L'Égypte vient de répondre favorablement à la demande de la communauté syrienne du Golan. Elle n'exige plus que les voyageurs venus du Golan possèdent la nationalité israélienne.
En effet, les conditions économiques médiocres dans le Golan amènent les jeunes à chercher du travail dans les pays arabes, selon une déclaration faite par la communauté.
Cependant, nombreux sont les jeunes n'arrivent pas à s'installer à l'étranger puisqu'ils doivent posséder la nationalité israélienne pour y parvenir, peut-on lire dans le communiqué.
L'Égypte ne s'est pas contentée de supprimer l'obligation de détenir la nationalité israélienne. Elle est allée jusqu'à condamner l'occupation du plateau du Golan et a salué l'attachement de ses habitants à leur identité arabe syrienne. Elle a annoncé qu'elle allait accueillir les visiteurs du plateau du Golan qui disposent de documents de transit et de visas.
M. Abou Jabal, qui vit au Golan, a salué la décision de l'Égypte. Il a estimé qu'elle «renforce la position des habitants du Golan, qui considèrent qu'ils vivent dans une terre occupée».
Il a ajouté: «Malheureusement, un grand nombre des habitants du Golan ont été contraints d'accepter la citoyenneté israélienne pour terminer leurs études ou pour se déplacer dans les pays qui ne reconnaissent pas le document israélien qu'ils détiennent».
Les autorités israéliennes profitent de la situation pour contraindre les habitants du Golan à solliciter la citoyenneté israélienne, a-t-il prévenu.
Les autorités égyptiennes ont accordé aux habitants du plateau du Golan l'autorisation de se rendre à Taba et à Charm el-Cheikh sans avoir besoin de visa.
Cette décision suscite auprès des résidents du plateau du Golan l'espoir que d'autres pays arabes suivent l'exemple et ne requièrent plus que ces personnes possèdent la nationalité israélienne.
Les dirigeants de la communauté travaillent également avec le ministère syrien des Affaires étrangères pour encourager les pays arabes à adopter la même démarche.
«Nous exhortons le gouvernement syrien à intensifier ses efforts auprès des autres pays afin de supprimer cette condition de séjour pour les résidents du Golan syrien occupé», a indiqué une déclaration de la communauté.
«À nos jeunes hommes et à nos femmes du plateau du Golan syrien occupé, nous lançons cet appel: ne vous laissez pas séduire par la tentation d'obtenir la citoyenneté israélienne pour vous rendre dans tel ou tel pays.»
«En faisant preuve de patience et de persévérance, nous arriverons à contourner et à supprimer les conditions imposées sur les voyages vers ces pays», ajoute le communiqué.
Dans le cadre d'une interview accordée précédemment à Arab News, des responsables de la communauté agricole du plateau du Golan ont déploré le fait que plusieurs pays arabes refusent d'importer les pommes du Golan pour des motifs administratifs.
En revanche, les pommes qui viennent des colonies israéliennes du plateau du Golan sont exportées sans difficulté.
En effet, les gouvernements israéliens successifs ont cherché à augmenter le nombre des colons israéliens qui vivent dans les trente-deux colonies réparties sur les hauteurs du Golan occupé.
Les principaux villages abritent près de trente mille Arabes du Golan syrien occupé: Majdal Shams, Bqatha, Masada et Ein Qinya, ainsi que Ghajar, situé à proximité des fermes de Chebaa.
Au mois de mars 2019, l'ancien président américain Donald Trump a officiellement reconnu la souveraineté d'Israël sur le plateau du Golan. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a salué un geste qu'il a qualifié d'«historique».
La Syrie refuse depuis longtemps de conclure un accord de paix avec Israël, à moins que ce dernier ne se retire du plateau du Golan.
Les derniers pourparlers de paix directs, organisés sous l'égide des États-Unis, ont échoué en 2000. C’est en 2008 que la Turquie a joué le rôle de médiateur dans le cadre de pourparlers indirects.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne appelle des habitants à évacuer divers secteurs de la ville de Gaza

L'armée israélienne a sommé jeudi des habitants de la ville de Gaza d'en évacuer divers secteurs, qu'elle a présentés comme des "zones de combat", dans le nord du territoire palestinien dévasté par plus de vingt mois de guerre contre le Hamas. (AFP)
L'armée israélienne a sommé jeudi des habitants de la ville de Gaza d'en évacuer divers secteurs, qu'elle a présentés comme des "zones de combat", dans le nord du territoire palestinien dévasté par plus de vingt mois de guerre contre le Hamas. (AFP)
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  • L'armée israélienne a sommé jeudi des habitants de la ville de Gaza d'en évacuer divers secteurs, qu'elle a présentés comme des "zones de combat"
  • Les soldats israéliens "opèrent dans la zone où vous vous trouvez, afin d'éliminer les infrastructures terroristes", a déclaré le porte-parole de l'armée en langue arabe, Avichay Adraee, sur Telegram

JERUSALEM: L'armée israélienne a sommé jeudi des habitants de la ville de Gaza d'en évacuer divers secteurs, qu'elle a présentés comme des "zones de combat", dans le nord du territoire palestinien dévasté par plus de vingt mois de guerre contre le Hamas.

Les soldats israéliens "opèrent dans la zone où vous vous trouvez, afin d'éliminer les infrastructures terroristes", a déclaré le porte-parole de l'armée en langue arabe, Avichay Adraee, sur Telegram, affichant une carte qui mentionne en rouge plusieurs quartiers, notamment la vieille ville de Gaza. "Pour votre sécurité, évacuez immédiatement vers les abris connus dans l'ouest de la ville de Gaza", a-t-il ajouté.

 

 


Nucléaire: l'Iran défie les Etats-Unis avant des pourparlers prévus dimanche

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  • L'enrichissement d'uranium est la principale pierre d'achoppement dans les discussions irano-américaines, menées via une médiation d'Oman et visant à encadrer le programme nucléaire iranien en échange d'une levée des lourdes sanctions imposées à l'Iran
  • L'Iran est le seul Etat non doté d'armes nucléaires à enrichir de l'uranium au niveau élevé de 60%, selon l'AIEA. Pour fabriquer une bombe atomique, l'enrichissement doit être poussé jusqu'à 90%

TEHERAN: L'Iran a annoncé coup sur coup jeudi la prochaine construction d'un nouveau site d'enrichissement et une augmentation "significative" de sa production d'uranium enrichi, exacerbant les tensions sur son programme nucléaire avant des pourparlers avec les Etats-Unis prévus dimanche.

Dans le même temps, des médias américains, dont le New York Times et NBC News, ont rapporté qu'Israël, proche allié des Etats-Unis, semblait préparer une attaque imminente contre l'Iran, son ennemi juré.

Les annonces iraniennes sont intervenues après l'adoption par le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'une résolution condamnant l'Iran pour "non-respect" de ses obligations nucléaires.

L'enrichissement d'uranium est la principale pierre d'achoppement dans les discussions irano-américaines, menées via une médiation d'Oman et visant à encadrer le programme nucléaire iranien en échange d'une levée des lourdes sanctions imposées à l'Iran.

L'Iran est le seul Etat non doté d'armes nucléaires à enrichir de l'uranium au niveau élevé de 60%, selon l'AIEA. Pour fabriquer une bombe atomique, l'enrichissement doit être poussé jusqu'à 90%.

Les Occidentaux et Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, accusent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique. Téhéran dément en défendant un droit au nucléaire à des fins civiles.

"Les ordres nécessaires ont été donnés par le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) pour lancer un nouveau centre d'enrichissement dans un endroit sécurisé", ont indiqué les Affaires étrangères iraniennes et l'OIEA.

"Nous remplaçons toutes (les) machines de première génération par des machines avancées de sixième génération" à l'usine d'enrichissement de Fordo, au sud de Téhéran, a déclaré Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l'OIEA. Cela signifie selon lui que la production "de matière enrichie augmentera de manière significative".

Plus tard, le chef de l'OIEA, Mohammad Eslami, a jugé "illégale" la résolution de l'AIEA, l'imputant à "l'influence" israélienne.

M. Eslami a souligné que son pays avait respecté ses engagements envers l'AIEA, mais qu'il s'était affranchi de certaines obligations liées à l'accord nucléaire conclu avec les puissances mondiales en 2015, après le retrait unilatéral américain de ce pacte en 2018.

"Ils ne peuvent pas s'attendre à ce que nous les respections sans qu'ils (les pays occidentaux) honorent leurs engagements", a-t-il déclaré à la télévision d'Etat.

Selon lui, l'enrichissement sur le nouveau site débutera "dès l'installation des machines".

L'accord de 2015 fixait la limite de l’enrichissement à 3,67%.

Menaces d'attaques 

Israël a aussitôt appelé la communauté internationale à "une réponse décisive" contre l'Iran, dont les actes constituent selon lui "une menace imminente pour la sécurité et la stabilité"internationales.

L'Etat israélien, qui considère le programme nucléaire iranien comme une menace existentielle, a maintes fois menacé d'attaquer les sites nucléaires iraniens.

L'Iran a averti qu'il répondrait à toute frappe israélienne en ciblant les "installations nucléaires secrètes" d'Israël.

Mercredi, il a aussi menacé de frapper les bases militaires américaines au Moyen-Orient en cas de conflit consécutif à un éventuel échec des négociations avec Washington.

Dans la foulée, un responsable américain a déclaré que les effectifs de l'ambassade des Etats-Unis à Bagdad avaient été réduits pour raisons de sécurité. Et les Etats-Unis ont décidé de restreindre les déplacements en Israël des employés du gouvernement américain et de leurs familles.

A Vienne, la résolution adoptée par l'AIEA appelle l'Iran à "remédier d'urgence au non-respect" des engagements pris en vertu du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). En l'état, l'AIEA, une instance onusienne, "n'est pas en mesure de garantir que le programme nucléaire iranien est exclusivement pacifique".

"Mieux sans guerre"

Malgré cette escalade, le chef de la diplomatie omanaise, Badr Albusaidi, a confirmé la tenue dimanche à Mascate du 6e cycle de négociations irano-américaines.

L'Union européenne a appelé l'Iran à "éviter toute mesure qui contribuerait à une escalade". Et la France a dénoncé "la poursuite assumée de l'escalade nucléaire de l'Iran".

Washington et Téhéran, qui n'ont pas de relations diplomatiques depuis 1980, tentent depuis avril de s'entendre sur un accord après le retrait des Etats-Unis de l'accord de 2015, sous le premier mandat de Donald Trump, et le rétablissement des sanctions américaines.

Dans un podcast du New York Post, enregistré lundi, M. Trump a dit être "beaucoup moins confiant (qu'auparavant) de parvenir à un accord" avec l'Iran.

Le président américain, qui a plusieurs fois menacé de s'en prendre militairement à l'Iran en cas d'échec de la diplomatie, a toutefois dit que "ce serait mieux sans guerre".

Les Etats-Unis exigent que l'Iran renonce totalement à l'enrichissement d'uranium, ce que Téhéran refuse, affirmant en avoir le droit en vertu du TNP dont il est signataire.

L'Iran a indiqué lundi qu'il soumettrait dans les prochains jours sa propre proposition aux Etats-Unis en vue d'un accord sur le nucléaire, après avoir critiqué un plan proposé par les Etats-Unis. On ignore le contenu des deux propositions.

 


Mort d'humanitaires à Gaza: Israël accuse le Hamas d'«instrumentaliser la souffrance»

Israël a accusé jeudi le Hamas d'"instrumentaliser la souffrance à Gaza", après l'annonce par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël, de la mort de huit de ses employés tués selon elle par le mouvement islamiste palestinien. (AFP)
Israël a accusé jeudi le Hamas d'"instrumentaliser la souffrance à Gaza", après l'annonce par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël, de la mort de huit de ses employés tués selon elle par le mouvement islamiste palestinien. (AFP)
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  • La distribution de nourriture et de produits de base dans la bande de Gaza, soumise à un blocus par Israël et ravagée par plus de vingt mois de guerre, est devenue de plus en plus difficile et périlleuse dans le territoire palestinien
  • La Fondation humanitaire de Gaza (GHF) a affirmé qu'un bus transportant son personnel vers un site de distribution près de la ville de Khan Younès (sud) avait été "violemment attaqué par le Hamas" vers 22H00

GAZA: Israël a accusé jeudi le Hamas d'"instrumentaliser la souffrance à Gaza", après l'annonce par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël, de la mort de huit de ses employés tués selon elle par le mouvement islamiste palestinien.

La distribution de nourriture et de produits de base dans la bande de Gaza, soumise à un blocus par Israël et ravagée par plus de vingt mois de guerre, est devenue de plus en plus difficile et périlleuse dans le territoire palestinien, menacé de famine selon l'ONU.

La Fondation humanitaire de Gaza (GHF) a affirmé qu'un bus transportant son personnel vers un site de distribution près de la ville de Khan Younès (sud) avait été "violemment attaqué par le Hamas" vers 22H00 (19h00 GMT) mercredi, tuant au moins huit travailleurs humanitaires palestiniens, selon un nouveau bilan.

La Défense civile de Gaza a indiqué pour sa part que 29 personnes avaient été tuées jeudi en attendant de l'aide humanitaire dans l'ensemble du territoire palestinien.

"Le Hamas instrumentalise la souffrance à Gaza: il prive la population de nourriture, prend pour cible ceux qui aident à sauver des vies et abandonne son propre peuple", a déclaré le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, sur son compte X.

Contacté par l'AFP après l'accusation de la GHF, le bureau des médias du gouvernement du Hamas à Gaza a qualifié cette organisation de "machine ignoble" au service de l'armée israélienne, utilisée pour "attirer les civils dans des pièges mortels". Il n'a pas commenté l'accusation de la GHF.

Internet coupé 

Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain en guerre, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations en provenance du territoire, notamment les bilans des morts rapportés par la Défense civile ou la GHF.

Cette organisation au financement opaque est déployée depuis fin mai dans le territoire palestinien assiégé par l'armée israélienne depuis l'attaque sanglante du Hamas en Israël le 7 octobre 2023. L'ONU refuse de travailler avec elle faute de garanties sur sa neutralité.

Dans la bande de Gaza, l'hôpital Al-Awda du camp de Nousseirat (centre) a dit jeudi avoir reçu des dizaines de personnes tuées ou blessées en attendant de l'aide humanitaire.

L'armée israélienne a intensifié le 17 mai son offensive à Gaza, dans le but affiché de libérer les derniers otages du 7-Octobre, prendre le contrôle de l'ensemble du petit territoire coincé entre Israël, l'Egypte et la Méditerranée, et anéantir le Hamas qui y a pris le pouvoir en 2007.

Jeudi, le ministère palestinien des Télécommunications a affirmé que les réseaux de téléphonie et internet étaient coupés dans l'ensemble de la bande de Gaza, en raison d'une "attaque sur la dernière ligne principale de fibre optique encore en service", qu'il a imputée à Israël.

Expulsés par Israël 

Le gouvernement de Benjamin Netanyahu, l'un des plus à droite de l'histoire d'Israël, fait face à une pression internationale accrue pour mettre fin à la guerre à Gaza et rouvrir les vannes humanitaires au profit des quelque 2,4 millions de Gazaouis.

Douze militants, partis le 1er juin d'Italie à bord du voilier Madleen pour rejoindre la bande de Gaza et "briser le blocus israélien" imposé au territoire palestinien ont été arrêtés après l'arraisonnement du bateau lundi matin par la Marine israélienne à environ 185 kilomètres de la côte de Gaza.

Jeudi, six d'entre eux parmi lesquels l'eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan étaient en route pour l'aéroport Ben Gourion en vue d'être expulsés, et deux autres Français restent en détention en attendant leur expulsion vendredi, a indiqué l'ONG israélienne Adalah, qui les assiste.

Quatre membres du groupe - la Suédoise Greta Thunberg, deux Français et un Espagnol -- ont regagné leur pays plus tôt cette semaine après avoir accepté d'être expulsés par Israël. Tous sont interdits de séjour en Israël pendant 100 ans, selon l'ONG.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles.

Plus de 55.207 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l'offensive israélienne de représailles à Gaza, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Après le veto américain ayant empêché le Conseil de sécurité de réclamer un cessez-le-feu à Gaza, l'Assemblée générale de l'ONU va discuter jeudi d'un projet de résolution non contraignante exigeant "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza ainsi que la libération des otages.