Chanteuse et actrice, elle n’a cessé d’épater le public avec sa singularité et son timbre de voix, si cher aux Français. Mais pas seulement, sa voix porte son souvenir jusque dans Alger La Blanche, où la virtuose s’est présentée trois fois en 2001. D’abord au Centre culturel français d’Alger puis à Annaba afin d’offrir un spectacle des plus émouvants. Lors de sa représentation, elle s’adressera à son auditoire en disant : «Vous m'avez magnifiquement accueillie à Annaba, ensuite à Alger deux fois de suite. Comment pourrais-je dire non à une invitation faite entre deux avions ?»
Une très belle histoire fut partagée avec l’Algérie. Une Algérie qui bénéficia du soutien de Jane Birkin lors des inondations de Bab El Oued en 2001. En effet, les recettes récoltées après ses concerts étaient destinées dans leur intégralité aux sinistrés.
Extrêmement impliquée dans diverses causes, Birkin était donc bien plus qu’un simple visage sur une affiche. Zohra Bitan, militante politique franco-algérienne, partage dans un tweet sa pensée au sujet de cette nouvelle affligeante : «Il y a des artistes comme ça, des artistes comme Jane Birkin qui, lorsqu’ils s’en vont, vous arrachent un gros chagrin, comme s’ils déchiraient un bout de votre vie… comme s’ils emmenaient des souvenirs avec eux, un peu de votre vie, sans rien vous demander.»
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