Les contraintes imposées suite à l’urgence sanitaire et les mesures exceptionnelles exigées par la nécessité de freiner la propagation du coronavirus ont pesé lourd sur l’anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme jeudi. Isoler les villes, interdire les rassemblements, réglementer les activités sportives, culturelles et de divertissement, ainsi que suspendre certains projets et professions et limiter la liberté de mouvement et de voyage, a suscité un débat animé sur les implications de ces mesures d'urgence sur les libertés et les droits des peuples et les différents principes et valeurs de la Déclaration.
Certains prônent la déclaration d'une urgence sanitaire, soulevant le slogan de la confrontation au coronavirus, soutenant ainsi toutes les restrictions que les gouvernements imposent aux libertés et droits des citoyens. Leur réflexion est la suivante: tant que la pandémie menace la vie de chacun, la protection des droits à la vie et à la santé passe avant tout, car ils font partie des droits qui garantissent l’existence de l’humanité elle-même, même si cela se fait au détriment d’autres droits. Ils fondent leur position sur la législation internationale stipulée par la Déclaration universelle des droits de l'homme elle-même, qui garantit et comprend la nécessité de mesures exceptionnelles qui restreignent la liberté en cas de crise mettant la vie en danger.
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