Du plutonium aux microplastiques: les différents indices de l'Anthropocène

L'humanité a consommé plus d'énergie depuis 1950 que dans les 11 700 années précédentes de l'Holocène (AFP).
L'humanité a consommé plus d'énergie depuis 1950 que dans les 11 700 années précédentes de l'Holocène (AFP).
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Publié le Lundi 10 juillet 2023

Du plutonium aux microplastiques: les différents indices de l'Anthropocène

  • Jan Zalasiewicz, géologue britannique qui a dirigé le groupe de travail sur l'Anthropocène, marque une pause lorsqu'on lui demande si un endroit du monde reste sans empreinte humaine
  • Signe incontournable de ce bouleversement: la hausse rapide des émissions de dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre qui réchauffent l'atmosphère de la planète

PARIS: A l'heure où des scientifiques estiment que l'humanité a tellement transformé la planète que cela justifie l'entrée dans une époque géologique portant son nom, une autre question se pose: y a-t-il encore un endroit vierge de sa présence?

Gaz à effet de serre en hausse, micro-plastiques omniprésents, "polluants éternels", disparition d'espèces animales, des millions de téléphones mobiles au rebut: autant de preuves que le monde est entré dans l'Anthropocène, l'époque des humains, au milieu du XXe siècle.

Jan Zalasiewicz, géologue britannique qui a dirigé le groupe de travail sur l'Anthropocène, marque une pause lorsqu'on lui demande si un endroit du monde reste sans empreinte humaine.

"Difficile de trouver un endroit plus reculé" que le glacier de Pine Island en Antarctique, dit-il ensuite à l'AFP. Pourtant, en le forant en profondeur il y a quelques années, on y a trouvé des traces de plutonium: des retombées radioactives de tests nucléaires tenus à des milliers de kilomètres de là en 1945.

Pour M. Zalasiewicz, ces radionucléides représentent peut-être "le signal le plus clair" du début de l'Anthropocène. Même si "on ne manque pas de choix en la matière".

Mardi, son groupe de travail annoncera son choix du lieu portant le "clou d'or" ('golden spike"), le marqueur de référence d'une époque géologique. Mais il faudra encore attendre avant que la communauté mondiale des géologues officialise ce choix, qui marquerait la sortie de l'Holocène.

Le poids de l'humanité

Signe incontournable de ce bouleversement: la hausse rapide des émissions de dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre qui réchauffent l'atmosphère de la planète.

Tout a changé "quand l'Homme a développé la technologie pour extraire du sol" ce qu'il appelle "l'énergie solaire fossilisée, sous la forme de pétrole, charbon et gaz", rappelle Jan Zalasiewicz.

L'humanité a consommé plus d'énergie depuis 1950 que dans les 11 700 années précédentes de l'Holocène. Une énergie qui a assuré une domination sans précédent sur la Terre, soutenant une croissance démographique exponentielle.

Les humains représentent aujourd'hui 34% de la biomasse (masse totale) de tous les mammifères terrestres, et leurs animaux d'élevage 62%, selon une estimation datant de 2018. Ce qui laisse seulement 4% d'animaux sauvages dans le vivant des terres émergées.

Les poulets d'élevage représentent à eux seuls deux tiers de la masse des volatiles de la planète, selon le géologue britannique.

Les humains ont aussi bouleversé les équilibres en introduisant des espèces invasives, comme les rats dans les îles les plus reculées du Pacifique.

Anthropocène: comment le poids du monde est retombé sur les épaules d'un chercheur de terrain

Le paléobiologiste Jan Zalasiewicz pensait échapper aux "complications du monde" en débutant une carrière consacrée à la recherche des traces du passé. Il ne se doutait pas qu'il finirait par se retrouver au cœur d'un débat passionné sur une nouvelle époque géologique: l'Anthropocène.

Jeune diplômé en 1981, il passa trois décennies à travailler, selon ses propres mots, comme géologue itinérant.

Mais la curiosité et une série de hasards ont fini par le jeter au milieu d'un débat qui a attisé les passions des scientifiques mais aussi du grand public: est-ce que l'activité humaine a fait basculer le monde dans une nouvelle époque géologique - l'Anthropocène?

En 2009, Jan Zalasiewicz a été choisi pour présider un groupe de travail sur cette épineuse question par la Commission internationale de stratigraphie (ICS) - une vénérable institution chargé de diviser l'histoire de notre planète en ères, périodes et époques.

"J'ai été pris en embuscade par l'Anthropocène, et kidnappé sans espoir de libération", plaisante le Britannique dans un entretien à l'AFP, alors que mardi son groupe doit annoncer quel site sur Terre incarne le mieux physiquement le passage à l'Anthropocène.

Complications

"Quand j'ai commencé à travailler dans la géologie, c'était vraiment une manière de fuir les complications du monde. Il fallait vivre dans le passé", souligne Jan Zalasiewicz.

"Mais en me plongeant dans l'Anthropocène, j'ai été confronté à toute cette vie humaine compliquée et chaotique", poursuit-il. "Le changement a été abrupt et pas très confortable..." se souvient le chercheur.

Mais Jan Zalasiewicz ne peut que s'en prendre à lui-même: il s'est dès la fin des années 1990 penché sur le futur héritage géologique de la civilisation humaine. Un questionnement qu'on retrouve dans son premier livre, publié en 2008: "Earth After Us: What Legacy Will Humans Leave in the Rocks?" ("La Terre après nous: quel héritage les Humains laisseront-ils dans les pierres?", non traduit).

De quoi en faire un choix évident pour présider le groupe de travail sur l'Anthropocène, ce qu'il a fait jusqu'en 2020. Il en est toujours membre.

Résistance

Pendant longtemps, les experts supposaient que l'Anthropocène avait débuté avec l'industrialisation au XIXe siècle. Mais vers 2014, des indications ont plutôt pointé vers 1950.

"Avec les nouvelles données concentrées autour du milieu du XXe siècle, l'idée de Grande accélération semblait soudain logique - le puzzle s'emboîtait parfaitement", explique Jan Zalasiewicz, en référence à la multiplication des indicateurs accumulés dans la glace ou les sédiments, tels que les retombées radioactives, les gaz à effet de serre ou les microplastiques.

Aujourd'hui, il est toutefois inquiet: il n'est pas évident que les conclusions du groupe de travail soient validées par les instances supérieures. Les responsables de l'ICS et de l'Union internationale des sciences géologiques y sont notoirement opposés.

"L'idée d'Anthropocène rencontre une résistance profonde, y compris de la part des stratigraphes les plus puissants et influents", regrette Jan Zalasiewicz. "On continue à faire face à un lourd barrage d'artillerie".

Mais il se demande comment un rejet du concept d'Anthropocène par ces instances savantes serait interprété par la société dans son ensemble, qui semble l'avoir déjà adopté pour alimenter une réflexion plus large sur l'empreinte de l'humain sur la planète et la manière de vivre mieux avec son environnement.

"Les gens diraient que l'Anthropocène n'est pas réel, c'est dangereux", met-il en garde. "Le poids des preuves pour caractériser l'Anthropocène comme une nouvelle période est écrasant", conclut le scientifique.

Techno-fossiles et polluants éternels 

Les chercheurs estiment que la masse de tous les objets fabriqués par les humains dépasse celle de tout le vivant sur Terre: des objets dits "techno-fossiles". Comme les générations successives, et rapidement obsolètes, de téléphones mobiles qui "feront partie du bilan de l'Anthropocène".

Ou encore les micro-plastiques qu'on retrouve aujourd'hui jusque sur les pics les plus élevés et au fond des océans. Sans parler des substances chimiques comme les PFAS, développés pour les poêles anti-adhérentes et baptisés "polluants éternels", qui colonisent le globe.

La liste est presque sans fin, avec les pesticides, engrais, et même les squelettes humains enfouis dans le sol...

Ces traces seront autant de témoins informant, dans quelques centaines de milliers d'années, nos descendants, ou un visiteur de l'espace, sur ce qu'a été l'époque humaine.

Reste une question: que peut-il arriver ensuite?

"Une conséquence souhaitable de l'Anthropocène serait que l'humanité y ait répondu de façon positive", déclare Mark Williams, un paléontologue britannique du groupe de travail sur l'Anthropocène.

Car si cette époque n'enregistre pas encore d'extinction de masse, cette dernière "est parfaitement possible". "Nous sommes maintenant à la croisée des chemins", selon lui.

Reste-t-il un endroit qui ne porte pas la trace de l'humanité? Peut-être quelque part sous la glace de l'Antarctique. Mais si rien ne change, même cette glace finira par fondre sous l'effet du réchauffement climatique, avertit Jan Zalasiewicz.


Le pétrole chute après les frappes israéliennes en Iran, les marchés boursiers font preuve de prudence

Des personnes se tiennent devant un tableau électronique affichant les chiffres de la session matinale de la Bourse de Tokyo, dans une rue du centre de Tokyo, le 28 octobre 2024. (Photo AFP)
Des personnes se tiennent devant un tableau électronique affichant les chiffres de la session matinale de la Bourse de Tokyo, dans une rue du centre de Tokyo, le 28 octobre 2024. (Photo AFP)
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  • Les Bourses mondiales avancent prudemment, au début d'une semaine chargée en résultats d'entreprises et en indicateurs clés.
  • À Wall Street, le Nasdaq gagne 0,61 %, le Dow Jones 0,70 % et le S&P 500 0,48 %.

PARIS : Les cours du pétrole chutent lundi, après que les frappes israéliennes de samedi ont épargné les sites énergétiques en Iran. Les Bourses mondiales avancent prudemment, au début d'une semaine chargée en résultats d'entreprises et en indicateurs clés.

Sur le marché de l'or noir, à 13 h 40 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord plonge de 5,93 %, à 71,54 dollars, et son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), recule de 6,26 %, à 67,29 dollars.

Pour la première fois, Israël a annoncé publiquement avoir frappé l'Iran, en menant samedi avant l'aube des frappes aériennes dans trois provinces du pays, dont la capitale Téhéran.

Les investisseurs se montrent toutefois soulagés que ces frappes aient épargné les installations pétrolières de l'Iran. « Les tensions géopolitiques qui alimentaient la hausse des prix du pétrole se sont envolées », a commenté Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank.

Sur les marchés boursiers européens, l'indice parisien progresse de 0,51 %, l'indice milanais de 0,22 %, mais l'indice parisien reste près de sa valeur initiale.

À Wall Street, le Nasdaq gagne 0,61 %, le Dow Jones 0,70 % et le S&P 500 0,48 %. Les investisseurs se préparent à une semaine riche en rendez-vous économiques.

« Les États-Unis publieront les derniers chiffres de l'emploi, le PIB au troisième trimestre et l'indice PCE », la jauge d'inflation favorite de la banque centrale américaine (Fed), résume Ipek Ozkardeskaya.

Sur le Vieux Continent, les chiffres préliminaires de l'inflation pour le mois d'octobre et le PIB de la zone euro au troisième trimestre retiendront l'attention.

En ce qui concerne les entreprises, « cinq des Sept Magnifiques (les grands noms de la tech aux États-Unis) doivent publier leurs résultats et le marché s'attend à ce qu'elles enregistrent une croissance de leurs bénéfices d'environ 20 % », détaille l'analyste de Swissquote Bank.

Alphabet, la maison mère de Google, publiera ses résultats du troisième trimestre mardi. Ceux de Meta et de Microsoft sont attendus mercredi, avant les publications d'Amazon et d'Apple jeudi.

Les majors pétrolières sont elles aussi au menu, mais les analystes anticipent des résultats financiers en berne.

Enfin, « la nervosité pourrait monter d'un cran à huit jours de l'élection présidentielle américaine », souligne John Plassard, spécialiste de l'investissement pour Mirabaud.

Augmentation de capital pour Boeing

Boeing (-1,01 % à New York), qui accumule les pertes et est actuellement paralysé par une grève, a annoncé lundi le lancement d'une augmentation de capital d'environ 19 milliards de dollars pour renforcer sa trésorerie.

L'avionneur américain vient d'enregistrer sa pire perte trimestrielle en quatre ans, plus de 6 milliards de dollars, sur fond d'accidents et d'incidents à répétition touchant ses appareils.

Les pétrolières dans le rouge

Les principales valeurs pétrolières européennes et américaines sont en repli lundi, dans le sillage de la chute des prix du pétrole. À Londres, Shell dévisse de 2,47 % et BP de 2,37 %. À Paris, TotalEnergies abandonne 1,51 % et à Milan, Eni lâche 2,48 %.

À New York, ExxonMobil recule de 2,28 % et Chevron de 1,07 %.

Volkswagen prépare une « saignée »

Le groupe Volkswagen (-1,60 % à Francfort) prévoit des dizaines de milliers de suppressions d'emplois, la fermeture de trois usines en Allemagne et des baisses de salaire face à la crise qu'il traverse, a affirmé lundi le comité d'entreprise, parlant d'une « saignée » sans précédent en plus de 80 ans d'histoire du premier groupe automobile européen.

Le dollar en repli

Il recule de 0,22 % par rapport à l'euro, à 1,0819 dollar pour un euro à 13 h 40 GMT, et de 0,21 % par rapport à la livre sterling, à 1,2988 dollar pour une livre.

Le bitcoin grimpe de 1,85 % à 68 942 dollars.


La vitalité économique de l'Afrique est essentielle à la stabilité mondiale, selon un ministre saoudien

Le ministre saoudien de l'Investissement, Khalid bin Abdulaziz Al-Falih.( Capture d'écran)
Le ministre saoudien de l'Investissement, Khalid bin Abdulaziz Al-Falih.( Capture d'écran)
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  • La vitalité économique de l'Afrique a un impact profond sur la stabilité mondiale, a souligné le ministre saoudien de l'investissement, Khalid bin Abdulaziz Al-Falih, lors d'un forum organisé en amont de l'événement Future Investment Initiative (FII).
  • M. Al-Falih a fait remarquer que l'investissement dans la région devrait être un partenariat plutôt qu'une relation basée sur l'aide. « Nous ne voulons pas aider l'Afrique », a-t-il déclaré, “nous voulons travailler avec l'Afrique.

RIYADH : La vitalité économique de l'Afrique a un impact profond sur la stabilité mondiale, a souligné le ministre saoudien de l'investissement, Khalid bin Abdulaziz Al-Falih, lors d'un forum organisé en amont de l'événement Future Investment Initiative (FII). 

S'exprimant lors du sommet FII New Africa à Riyad, des leaders mondiaux se sont réunis pour discuter des opportunités et des défis auxquels le continent est confronté, sous le thème de l'événement « Horizons infinis : investir aujourd'hui, façonner demain ».

S'adressant au public, M. Al-Falih a souligné l'importance de reconnaître le rôle mondial croissant de l'Afrique, tout en plaidant pour des partenariats de collaboration afin de libérer les vastes ressources et le potentiel économique du continent. 

« Lorsque l'Afrique éternue, c'est le reste du monde qui s'enrhume », a-t-il déclaré, soulignant ainsi l'effet d'entraînement de la santé économique du continent sur la stabilité mondiale. 

Il a souligné l'avantage démographique de l'Afrique, notant que 18 % de la population mondiale réside sur le continent. « S'agit-il d'un problème ou d'un dividende que l'Afrique devrait exploiter, comme le reste du monde d'ailleurs, alors que le monde vieillit et que les ressources humaines se raréfient ? », a-t-il demandé, plaidant pour un changement de perspective concernant la croissance de la population jeune de l'Afrique. 

Soulignant le riche potentiel agricole du continent, M. Al-Falih a indiqué que l'Afrique était un « grenier à blé et à nourriture pour le reste du monde », en particulier pour des régions comme la péninsule arabique et le Conseil de coopération du Golfe au sens large, qui voient dans ses ressources une immense valeur stratégique. 

« Nous devons travailler ensemble pour mobiliser les financements », a-t-il insisté, appelant à des investissements ciblés pour stimuler le développement durable sur le continent. 

M. Al-Falih a fait remarquer que l'investissement dans la région devrait être un partenariat plutôt qu'une relation basée sur l'aide. « Nous ne voulons pas aider l'Afrique », a-t-il déclaré, “nous voulons travailler avec l'Afrique pour créer des opportunités pour les investisseurs”. 

Il a également souligné la nécessité pour les nations du continent de renforcer la gouvernance, la transparence et les cadres réglementaires afin d'attirer les investisseurs et de stimuler la croissance à long terme. « L'Afrique doit d'abord s'aider elle-même », a-t-il ajouté, soulignant que des politiques publiques et des environnements réglementaires sains sont essentiels au développement durable. 

S'exprimant également sur le potentiel économique de l'Afrique, Amadou Hott, ancien ministre de l'économie, de la planification et de la coopération du Sénégal, a souligné l'importance de la mobilisation des ressources internes pour assurer une croissance durable. 

« Il est extrêmement important d'avoir des finances publiques saines et de s'assurer que nous mobilisons davantage de ressources internes », a déclaré M. Hott, soulignant la nécessité d'une prudence budgétaire et de mesures politiques proactives. 

L'infrastructure a été au centre des discussions. Adebayo Ogunlesi, PDG de Global Infrastructure Partners, a souligné le déficit énergétique de l'Afrique, « 40 % du continent africain n'ayant pas accès à l'électricité ». 

Il a également cité la production d'électricité limitée du Nigeria, qui est inférieure à celle d'une ville américaine de taille moyenne, comme un exemple du déficit d'infrastructure qui limite le potentiel économique. 

Tidjane Thiam, président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire, a affirmé qu'une économie nationale bien gérée est la base pour attirer les capitaux étrangers. 

« L'investissement étranger est une récompense qui viendra à la suite d'une bonne gestion de l'économie nationale », a déclaré M. Thiam. 

Il a souligné que l'énergie solaire représentait une opportunité de transformation pour l'Afrique, la décrivant comme « la forme d'énergie la moins chère et la plus propre » et une solution puissante pour répondre aux besoins du continent. 

Samaila Zubairu, président-directeur général de l'Africa Finance Corp., a mis en avant le potentiel du continent en matière d'énergies renouvelables en évoquant ses ressources hydroélectriques, « 350 gigawatts d'hydroélectricité, dont moins de 10 % sont exploités ». 

Il a détaillé les efforts en cours avec le gouvernement de la République démocratique du Congo pour réhabiliter un important barrage hydroélectrique, soulignant la valeur des partenariats pour développer les infrastructures des énergies renouvelables en Afrique. 

« L'Afrique dispose de systèmes énergétiques abondants qui peuvent être utilisés à la fois pour l'Afrique et pour le reste du monde », a-t-il ajouté. 

S'appuyant sur ce message de croissance collaborative, M. Zubairu a mentionné des partenariats avec des entités saoudiennes, notamment des protocoles d'accord avec le Fonds saoudien pour le développement et la Banque saoudienne d'import-export, afin de renforcer le financement et de soutenir les projets d'infrastructure africains. 

Cette implication reflète la conviction d'Al-Falih selon laquelle « le monde a besoin de l'Afrique autant que l'Afrique a besoin du monde », un sentiment qui a marqué toute la discussion. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


ACWA Power atteint une capacité de 50 MW à la centrale solaire de Redstone en Afrique du Sud

Centrale solaire à concentration de Redstone en Afrique du Sud. (ACWA Power)
Centrale solaire à concentration de Redstone en Afrique du Sud. (ACWA Power)
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  • ACWA Power continue de se développer à l'échelle mondiale, motivée par sa mission de fournir des solutions énergétiques abordables et fiables
  •  Des accords récents avec les gouvernements égyptien et tunisien soulignent la volonté d'ACWA Power de promouvoir les initiatives en matière d'hydrogène vert et d'étendre son influence sur le continent

DJEDDAH: La société saoudienne de services publics ACWA Power a atteint une étape importante – une capacité de 50 mégawatts dans sa centrale solaire à concentration de Redstone, en Afrique du Sud, et devrait bientôt atteindre sa pleine capacité.

Dans un communiqué de presse, la société, dans laquelle le Fonds d'investissement public détient une participation de 50 pour cent, a déclaré que le projet visait à fournir de l'énergie propre à près de 200 000 ménages tout en réduisant considérablement les émissions de carbone, avec une capacité totale de 100 MW.

La synchronisation réussie de Redstone avec le réseau national sud-africain, facilitée par les partenariats avec Herlogas et SEPCOIII, renforce la position d'ACWA Power en tant qu'investisseur privé de premier plan dans le secteur des énergies renouvelables en Afrique.

Avec un plan visant à tripler la taille de son entreprise en 2023, ACWA Power continue de se développer à l'échelle mondiale, motivée par sa mission de fournir des solutions énergétiques abordables et fiables qui favorisent le développement économique et social.

Marco Arcelli, PDG d'ACWA Power, a déclaré: «Nos investissements en Afrique reflètent notre engagement en faveur d'une croissance durable grâce à des partenariats stratégiques et à une technologie de pointe. ACWA Power n'est pas seulement un leader financier, mais aussi un partenaire responsable et un pionnier dans l'élaboration de l'avenir de l'énergie et de l'eau en Afrique.»

Il a ajouté que son entreprise souhaitait investir davantage dans les opportunités les plus prometteuses, dans le but d'apporter des changements positifs aux communautés du continent.

En outre, la société a noté que la centrale photovoltaïque de Kom Ombo en Égypte a atteint sa pleine capacité de production de 200 MW, fournissant de l'énergie propre à plus de 200 000 ménages, marquant ainsi une nouvelle étape dans son portefeuille africain.

Avec des investissements actuels totalisant 7 milliards de dollars (1 dollar = 0,93 euro) en Afrique, ACWA Power est un investisseur privé de premier plan dans le domaine des énergies renouvelables sur le continent.

Au-delà de la production d'électricité, la société cotée en bourse en Arabie saoudite progresse dans les domaines de l'hydrogène vert, du stockage de l'énergie et du dessalement de l'eau, renforçant ainsi le paysage des énergies renouvelables et de l'eau en Afrique pour l'avenir.  

Des accords récents avec les gouvernements égyptien et tunisien soulignent la volonté d'ACWA Power de promouvoir les initiatives en matière d'hydrogène vert et d'étendre son influence sur le continent.

Actuellement, ACWA Power gère un portefeuille mondial de 65 gigawatts et a atteint des coûts records dans la production d'électricité, le dessalement de l'eau et potentiellement l'hydrogène vert, avec une production attendue de NEOM Green Hydrogen Company d'ici à 2026 – ce qui est crucial pour fournir des solutions abordables et accessibles dans le monde entier.

Avec le tarif de l'eau le plus bas au monde, ACWA Power est en mesure d'améliorer l'accès à une eau propre et abordable dans toute l'Afrique, soutenant ainsi son engagement en faveur de la durabilité.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com