L1: Le PSG mise sur Luis Enrique

Le nouvel entraîneur espagnol du Paris Saint-Germain Luis Enrique (G) et le président qatari du Paris Saint Germain Nasser al-Khelaifi, le 5 juillet 2023. (Photo, AFP)
Le nouvel entraîneur espagnol du Paris Saint-Germain Luis Enrique (G) et le président qatari du Paris Saint Germain Nasser al-Khelaifi, le 5 juillet 2023. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 05 juillet 2023

L1: Le PSG mise sur Luis Enrique

  • Avec ses fermes convictions et son verbe haut, Luis Enrique devra mettre en application ses caractéristiques dans un club connu pour ne pas être d'une grande fermeté avec ses vedettes
  • Il a promis «un foot d'attaque, offensif, qui soit divertissant pour les supporters et qui donne des résultats, surtout»

POISSY: L'ancien entraîneur du Barça et sélectionneur de l'Espagne Luis Enrique a succédé mercredi à Christophe Galtier à la tête du PSG avec l'objectif de tourner la page d'une saison ratée et marquée par une série de polémiques.

Après avoir quitté le poste de patron de la Roja en décembre dernier, "Lucho", technicien de 53 ans au fort caractère, était de nouveau sur le marché. Il aura la lourde tâche de prendre la suite de Galtier, critiqué pour le jeu ennuyeux, sans envie ni création de ses joueurs, malgré l'obtention d'un 11e titre de champion de France.

Avec l'Espagnol, le club parisien, propriété de Qatar Sports Investments (QSI), a réussi à sortir par le haut d'un exercice mouvementé et très décevant, dénichant un grand nom du football international à la carrière prestigieuse. Le natif de Gijon devient le 8e coach à s'asseoir sur le banc de l'équipe de la capitale depuis son rachat par QSI en 2011.

Après avoir exploré plusieurs pistes dont celle de l'Allemand Julian Nagelsmann, les dirigeants parisiens, qui gardent comme objectif de brandir la Ligue des champions, voient en Luis Enrique l'homme capable d'assouvir leur rêve après leurs échecs successifs. L'Espagnol possède la recette puisqu'il a déjà gagné la "coupe aux grandes oreilles" en 2015 avec le FC Barcelone époque MSN (Messi-Suarez-Neymar).

Avec ses fermes convictions et son verbe haut, Luis Enrique devra mettre en application ses caractéristiques dans un club connu pour ne pas être d'une grande fermeté avec ses vedettes.

Il a promis "un foot d'attaque, offensif, qui soit divertissant pour les supporters et qui donne des résultats, surtout", a-t-il lancé lors de sa présentation officielle.

Le cas Mbappé

L'Espagnol devra donc faire preuve d'autorité à Paris et tenter de faire oublier une saison éprouvante, jalonnée de très nombreuses crises. La cohabitation avec le "conseiller football" Luis Campos sera à surveiller de près, surtout sur le sujet sensible du recrutement.

Avant même son arrivée, le PSG a bouclé les signatures des défenseurs Milan Skriniar et Lucas Hernandez, du milieu Manuel Ugarte et de l'attaquant Marco Asensio, en attendant leur officialisation.

La gestion du cas Mbappé constituera son premier gros chantier alors que l'avenir flou de la star parisienne, désireuse de quitter le club libre au terme de son contrat en 2024, risque d'être le feuilleton de l'été.

Si Kylian Mbappé "veut rester, il faut signer un nouveau contrat, on ne peut pas laisser partir gratuit un des meilleurs joueurs du monde", a dit le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi.

"C'est l'accord verbal que nous avions avec lui, et il avait d'ailleurs dit dans des interviews qu'il ne partirait pas libre. Et c'est non négociable", a ajouté le dirigeant dans un entretien à quatre médias dont l'AFP.

Nul doute que l'Espagnol aura aussi envie de relancer Neymar, son ancien joueur au Barça poussé vers la sortie par Campos et qui s'interroge sur son avenir après avoir été la cible des supporteurs.

Une chose est sûre: Luis Enrique n'a pas peur d'aller au clash. Si son passage plutôt réussi au Celta Vigo (2013-2014) avait favorisé sa nomination à Barcelone, les choses avaient été plus mitigées à l'AS Rome (2011-2012), où il avait osé écarter Francesco Totti, le capitaine et idole des tifosi.

De même, à Barcelone (2014-2017), l'entraîneur asturien avait vu son autorité vaciller en janvier 2015. Messi, laissé sur le banc au coup d'envoi d'un match perdu contre la Real Sociedad (1-0), s'était fait porter pâle dès le lendemain, une attitude qui avait mis tout le Barça en alerte et déclenché une violente crise interne.

L'homme de la «remontada»

Figure du foot espagnol, Luis Enrique est aussi connu pour sa capacité à inculquer une philosophie offensive à ses formations, avec beaucoup de possession, ce qui a particulièrement manqué au PSG ces dernières saisons. Un style qui avait cependant montré ses limites au Mondial-2022 avec la Roja, sortie en 8e de finale par le Maroc (0-0 a.p., 3-0 t.a.b).

Les Parisiens ne sont en tout cas pas très rancuniers, l'ex-milieu international aux 62 sélections, passé par le Real Madrid (1992-196) et le Barça (1996-2004), leur ayant souvent fait des misères par le passé. C'est lui qui était l'entraîneur de Barcelone en 2017 lors de la fameuse "Remontada" en 8e de finale de C1, véritable traumatisme pour le club dans cette compétition. Il a également soulevé la Coupe des Coupes en 1997 sous le maillot blaugrana en dominant le PSG en finale.

Luis Enrique faisait en revanche partie de l'équipe madrilène éliminée en quart de finale de la Coupe de l'UEFA par les Parisiens en 1993 sur une tête, devenue mythique, d'Antoine "Casque d'Or" Kombouaré, entraîneur du PSG écarté à l'arrivée des Qataris, lors du match retour au Parc des Princes (4-1), l'un des moments les plus marquants de l'histoire du PSG.


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
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  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
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  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
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  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.