L’Arabie saoudite jouera un rôle clé dans la diversification du tourisme à Chypre

L’Arabie saoudite jouera un rôle clé dans la diversification du tourisme à Chypre
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Publié le Mercredi 05 juillet 2023

L’Arabie saoudite jouera un rôle clé dans la diversification du tourisme à Chypre

  • Les deux pays se préparent à signer un protocole d’accord pour stimuler les flux touristiques après l’ouverture, depuis mars dernier, des vols directs entre les deux pays
  • Chypre est peut-être un petit pays, mais il a une grande influence en matière de tourisme: le secteur représente 20% de son produit intérieur brut

RIYAD: Le vice-ministre chypriote du Tourisme estime que le renforcement des liens avec l’Arabie saoudite constitue un élément clé pour contribuer à la diversification des visiteurs de l’île.

S’adressant à Arab News lors d’une visite de trois jours dans le Royaume, Kostas Koumis soutient que les deux pays «se trouvent dans le même voisinage et que les gens ont une façon de penser similaire».

La visite du ministre intervient alors que les deux pays se préparent à signer un protocole d’accord pour stimuler les flux touristiques après l’ouverture, depuis mars dernier, des vols directs entre les deux pays. Chypre tient à revitaliser son industrie touristique après les effets dévastateurs de la pandémie de Covid-19. L’île connaît également une baisse du nombre de touristes en raison de la guerre russo-ukrainienne.

«Je suis venu ici pour rencontrer les gens du secteur, les agences de voyages et les organisateurs touristiques afin de leur présenter notre pays et de tenter de les aider. Par ailleurs, nous renforcerons les efforts qu’ils fournissent pour promouvoir Chypre afin que nous puissions accueillir davantage de personnes en provenance d’Arabie saoudite dans notre pays», déclare-t-il, avant d’ajouter: «Je suis ici pour dynamiser le marché.»

Évoquant le protocole d’accord prévu, M. Koumis explique: «Il s’agit de coopération et de touristes. Il existe de nombreuses raisons pour que les deux pays se rapprochent.»

«Il y a de nombreuses raisons pour favoriser la coopération. Je crois qu’on s’attend à ce que les deux industries – l’industrie touristique de Chypre et celle de l’Arabie saoudite – se rapprochent», poursuit-il.

L’un des principaux objectifs de sa visite est d’avoir la chance «de partager des idées et d’échanger des informations».

arabie saoudite
Kostas Koumis pense que Chypre et l’Arabie saoudite «se trouvent dans le même voisinage et que les gens ont une façon de penser similaire». (AN).

Chypre est peut-être un petit pays, mais il a une grande influence en matière de tourisme. En effet, le secteur représente 20% de son produit intérieur brut.

«Nous avons commencé à recevoir des visiteurs en 1971. Le pays est considéré comme une destination touristique établie depuis de nombreuses années», déclare le vice-ministre.

Le principal marché touristique, l’Europe centrale et du Nord, comprend les pays scandinaves ainsi que la Russie et l’Ukraine.

M. Koumis déclare: «La guerre en Ukraine a mis fin au grand nombre de touristes en provenance de Russie et d’Ukraine.»

«En 2019, nous avons accueilli 876 000 visiteurs de Russie et d’Ukraine. Ensemble, nous avons perdu ces visiteurs.»

«C’est un écart que nous essayons de combler avec des visiteurs en provenance d’autres pays.»

Israël considère Chypre comme une destination de vacances clé. Les visiteurs qui viennent de l’État hébreu constituaient le deuxième plus grand marché au mois d’avril cette année, ce qui représente près de 10% du nombre total de voyageurs.

Pourtant, M. Koumis tient à faire appel à d’autres États de la région: «Ce sont les pays du Conseil de coopération du Golfe [CCG], que nous n’avons jamais eu la chance d’accueillir en grand nombre.»

Il explique que la raison historique réside dans l’absence de liens directs entre les pays du CCG – un problème auquel l’Arabie saoudite a remédié.

«Il est désormais temps de renforcer ces efforts puisque nous disposons de vols directs à partir de l’Arabie saoudite. Il faudrait redoubler d’efforts pour attirer de plus en plus de visiteurs», précise M. Koumis.

Le vice-ministre a rencontré des responsables de Riyad Air dans le cadre de sa visite en Arabie saoudite: «La réunion s’est très bien déroulée. Nous connaissons les perspectives du plan. Et, bien sûr, cela nous intéresse de voir Riyad Air effectuer des vols vers Chypre lorsqu’ils commenceront.»

Il existe actuellement des vols directs vers Chypre de Riyad, Djeddah et Dammam. M. Koumis est convaincu que toute croissance au niveau du secteur du tourisme sera réciproque.

En juin, le vice-ministre s'est rendu aux Émirats arabes unis (EAU) dans le but de susciter l’intérêt pour Chypre en tant que destination touristique.

Sa visite intervient alors que seulement 21 000 voyageurs des EAU ont visité l’île en 2022 – un chiffre que M. Koumis décrit comme «stable au cours des dernières années».

Il espère parvenir à l’augmenter grâce à l’ouverture de nouvelles liaisons entre les deux nations au moyen de Cyprus Airways au mois de mars.

Commentant la beauté de son pays et les raisons pour lesquelles les gens devraient le visiter, le vice-ministre confie: «En tant que destination estivale, nous avons cinq plages qui sont chaque année classées parmi les meilleures plages du monde.»

«C’est l’une des raisons pour lesquelles Chypre s’impose comme une destination estivale extrêmement célèbre. Les couleurs de la plage et de l’eau sont considérées parmi les plus belles de la mer Méditerranée.»

«En outre, la température de l’eau est vraiment très agréable.»

Selon M. Koumis, la nourriture constitue un autre atout commercial qui n’a pas été suffisamment mis en avant.

«Bien que nous ne fassions jamais la promotion de notre gastronomie dans le but qu’elle soit un véritable phénomène de mode dans le monde entier, il convient de mentionner que nous recevons chaque année de nombreux visiteurs qui reviennent à Chypre en raison de la qualité de la nourriture», affirme-t-il.

Le vice-ministre déclare que son ministère prévoit de «promouvoir davantage la gastronomie chypriote». Il ajoute: «Nous pensons que c’est mérité. Nous en discuterons probablement avec le ministère du Tourisme d’Arabie saoudite immédiatement après la signature du protocole d’accord.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite recherche de nouvelles technologies de carburant pour décarboniser l'aviation

Mohammad Altayyar, directeur du programme de durabilité du pétrole du ministère saoudien de l'Énergie. (Ministère de l'Énergie)
Mohammad Altayyar, directeur du programme de durabilité du pétrole du ministère saoudien de l'Énergie. (Ministère de l'Énergie)
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  • Le directeur du programme de durabilité pétrolière du ministère saoudien de l'Énergie s'est entretenu avec Arab News 
  • «Aujourd'hui, nous avons l'occasion de contribuer aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique», dit-il

BAKOU: L'Arabie saoudite recherche de nouvelles technologies pour améliorer le rendement énergétique et décarboniser le secteur de l'aviation, a déclaré un porte-parole du programme de durabilité du pétrole dans un entretien accordé à Arab News.

Mohammad Altayyar, directeur du programme de durabilité pétrolière du ministère saoudien de l'Énergie, s'est entretenu avec Arab News lors de la conférence des Nations unies sur le climat COP29 au sujet des efforts du Royaume pour améliorer la durabilité dans l'aviation.

«Aujourd'hui, nous avons l'occasion de contribuer aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique.»

«Le secteur de l'aviation contribue à 2% des émissions mondiales et les pays poursuivent des objectifs de développement durable. La demande de transport continue d'augmenter et les nations continuent de travailler pour relever le défi du climat.»

M. Altayyar a souligné que les discussions qui ont eu lieu lors de la COP29 ont illustré l'engagement collectif du ministère à s'attaquer aux problèmes urgents par le biais d'un dialogue sur les progrès réalisés dans le domaine des carburants pour l'aviation.

Il a également souligné les progrès réalisés par l'Arabie saoudite dans le secteur de l'aviation, qui s'alignent sur les objectifs de l'initiative Vision 2030.

«L'Arabie saoudite, en tant qu'acteur clé du paysage énergétique mondial, réalise des progrès significatifs et est pionnière dans la promotion de pratiques durables dans le secteur de l'aviation. Elle respecte les engagements de Vision 2030, qui définissent clairement un cadre ambitieux pour la diversification de son économie et la gestion de l'environnement.»

«Le Royaume recherche activement des technologies innovantes qui amélioreront le rendement énergétique et réduiront les émissions, en vue d'atteindre des objectifs mondiaux à long terme.»

«Ces initiatives soutiennent non seulement les objectifs climatiques mondiaux, mais font également du Royaume un leader dans le développement de solutions énergétiques équilibrées et plus propres», a déclaré M. Altayyar.

Par ailleurs, le ministère saoudien de l'Énergie a signé un programme exécutif de coopération dans le domaine des énergies renouvelables avec ses homologues de trois pays asiatiques: Azerbaïdjan, Kazakhstan et Ouzbékistan.

Ce programme met l'accent sur la formation de partenariats stratégiques afin d'explorer les interconnexions des réseaux électriques régionaux alimentés par des énergies renouvelables. Il vise également à renforcer l'efficacité des infrastructures énergétiques et à intégrer les projets d'énergie renouvelable dans les réseaux nationaux des pays participants.

En outre, le ministère de l'Énergie a assisté à la signature de deux accords stratégiques entre la société saoudienne ACWA Power et diverses entités pour faire avancer les initiatives en matière d'énergie renouvelable en Ouzbékistan et en Azerbaïdjan.

Le premier accord porte sur une collaboration avec le ministère ouzbek de l'Énergie pour développer des systèmes de stockage d'énergie par batterie d'une capacité allant jusqu'à 2 GWh, dans le but d'améliorer la stabilité du réseau.

Le second accord était un protocole d'entente avec la compagnie pétrolière azerbaïdjanaise SOCAR et la société émiratie Masdar pour développer des projets d'énergie éolienne offshore dans la mer Caspienne d'une capacité maximale de 3,5 GW.

Dans le cadre du programme exécutif, le projet d'énergie éolienne Khyzi Absheron d'ACWA Power en Azerbaïdjan, d'une capacité de 240 MW, devrait être opérationnel d'ici au premier trimestre 2026.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Dernier jour de la COP29, bras de fer Nord-Sud sur la finance climatique

Les participants passent devant le logo de la COP29 lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP29) à Bakou, en Azerbaïdjan, le 21 novembre 2024. (AFP)
Les participants passent devant le logo de la COP29 lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP29) à Bakou, en Azerbaïdjan, le 21 novembre 2024. (AFP)
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  • Les négociateurs de près de 200 pays, frustrés de deux semaines de tractations stériles, attendent vendredi d'ultimes propositions de compromis financier
  • Le prochain projet de texte est promis pour midi heure locale (08H00 GMT), selon la présidence de la COP29, ce qui lancera un nouveau round de pourparlers en vue d'un texte final dans la soirée de vendredi

BAKOU: La journée sera longue à Bakou: les négociateurs de près de 200 pays, frustrés de deux semaines de tractations stériles, attendent vendredi d'ultimes propositions de compromis financier entre pays riches et en développement à la conférence sur le changement climatique de l'ONU en Azerbaïdjan.

"Nous percevons des lueurs d'espoir", a résumé la négociatrice allemande Jennifer Morgan. "Mais des lueurs d'espoir ne suffisent pas, car il y a aussi des pilules empoisonnées".

Un journaliste de l'AFP a observé dans la soirée de jeudi de nombreuses allées et venues de ministres et diplomates entre les bureaux des délégations brésilienne, européenne, américaine, chinoise... et de la présidence azerbaïdjanaise du sommet. Un délégué européen confirme que les consultations de haut niveau se sont poursuivies jusque très tard dans la nuit.

Le prochain projet de texte est promis pour midi heure locale (08H00 GMT), selon la présidence de la COP29, ce qui lancera un nouveau round de pourparlers en vue d'un texte final dans la soirée de vendredi, au dernier moment.

Vendredi au petit-déjeuner, le négociateur d'un grand pays a indiqué à l'AFP que le texte était "en train d'être poli".

La question centrale, au "stade olympique" de Bakou, est de déterminer combien d'argent les pays développés, au nom de leur responsabilité historique dans le dérèglement climatique, accepteront de transférer aux pays en développement, pour les aider à affronter un climat plus destructeur et à investir dans les énergies bas carbone.

"Nous ne demandons qu'1% du PIB mondial. Est-ce trop demander pour sauver des vies?" demande Juan Carlos Monterrey Gomez, négociateur du Panama.

Depuis le début du sommet, le 11 novembre, des tempêtes ont tué des Philippines au Honduras, l'Espagne panse ses plaies après des inondations meurtrières, l'Equateur a déclaré l'urgence nationale à cause de la sécheresse et des incendies....

- "Au moins" 500 milliards -

L'arrière-plan inédit de cette 29e COP est une année 2024 qui sera vraisemblablement la plus chaude jamais mesurée. Et, neuf ans après l'accord de Paris, l'humanité va encore brûler plus de pétrole, de gaz et de charbon que l'année passée.

Un projet d'accord publié jeudi matin a mécontenté tout le monde car, à la place de chiffres figuraient des "X", et parce qu'il ne tranchait pas entre deux visions très opposées.

L'heure est venue des chiffres, mais combien? "Au moins" 500 milliards de dollars par an de la part des pays développés d'ici 2030, demande la plus grande alliance de pays en développement. A comparer aux 116 milliards de finance climatique fournie en 2022.

Les Européens, premiers contributeurs mondiaux, répètent qu'ils veulent "continuer à montrer la voie": un terme soigneusement choisi, venu directement de l'accord de Paris, en signe de bonne volonté. Mais le resserrement budgétaire limite leur marge de manœuvre.

Les Américains se sont dits "profondément inquiets" du dernier texte. Le commissaire européen Wopke Hoekstra a dénoncé un travail "inacceptable".

"Pourrais-je vous demander, s'il vous plaît, de montrer du leadership?" a-t-il lancé au président de la COP29, le ministre Moukhtar Babaïev, ancien cadre de la compagnie pétrolière azerbaïdjanaise.

Américains et Européens n'ont pas encore révélé combien ils étaient prêts à payer.

- La Chine refuse toute obligation -

"Ils tournent en rond dans leurs jeux géopolitiques", a déploré la ministre colombienne Susan Muhamad.

Les pays développés négocient en fait en parallèle davantage d'"ambition" pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais s'opposent aux pays producteurs de pétrole comme l'Arabie saoudite. Le groupe arabe a explicitement prévenu qu'il n'accepterait aucun texte ciblant "les combustibles fossiles".

Ce qui fait désordre un an après la COP28 de Dubaï, qui a appelé à lancer la transition vers la sortie des combustibles fossiles.

En public, les pays donnent de la voix. Mais en coulisses, Chinois, Occidentaux, Etats insulaires... Tous se parlent encore.

Le ministre irlandais Eamon Ryan confie à l'AFP qu'"il y a de l'espace pour un accord".

La Chine, clé pour trouver l'équilibre entre Occidentaux et Sud, a appelé "toutes les parties à se retrouver à mi-chemin".

Pékin a toutefois tracé une ligne rouge: elle ne veut aucune obligation financière. Pas question de renégocier la règle onusienne de 1992 qui stipule que la responsabilité de la finance climatique incombe aux pays développés.

Les délégués se préparent déjà à une prolongation samedi. Une tradition des COP.


Le Saudi French Business Council collabore avec CCI France UAE pour accueillir une délégation française

Le Saudi French Business Council (CAFS) collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française. (AFP)
Le Saudi French Business Council (CAFS) collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française. (AFP)
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  • Cette réunion d'accueil donnera lieu à des présentations de l'économie saoudienne et de l'environnement des affaires par l'Ambassade de France et les membres du CAFS
  • Elle se terminera par un déjeuner de réseautage qui donnera l'occasion aux participants de se rencontrer et d'élargir leurs réseaux d'affaires

RIYAD: Le Conseil d'affaires franco-saoudien collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française.

Cette réunion d'accueil donnera lieu à des présentations de l'économie saoudienne et de l'environnement des affaires par l'Ambassade de France et les membres du CAFS.

Elle se terminera par un déjeuner de réseautage qui donnera l'occasion aux participants de se rencontrer et d'élargir leurs réseaux d'affaires.