En Photos: Rassemblements dans toute la France en soutien au maire de L'Haÿ-les-Roses

Le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin et des responsables locaux participent à un rassemblement à Reims, dans le nord de la France, le 3 juillet 2023 (Photo, AFP).
Le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin et des responsables locaux participent à un rassemblement à Reims, dans le nord de la France, le 3 juillet 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 03 juillet 2023

En Photos: Rassemblements dans toute la France en soutien au maire de L'Haÿ-les-Roses

  • Des rassemblements ont eu lieu lundi à la mi-journée devant les mairies de France en soutien au maire de L'Haÿ-les-Roses
  • La grand-mère de Nahel a lancé dimanche un appel au calme aux émeutiers

PARIS: Des rassemblements ont eu lieu lundi à la mi-journée devant les mairies de France en soutien au maire de L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) visé par une agression à la voiture-bélier, notamment à Nanterre où la mort du jeune Nahel, tué par un policier, a suscité des émeutes dans tout le pays.

Après cinq nuits de heurts entre jeunes et forces de l'ordre, de destructions de voitures ou de bâtiments publics et de pillages de commerces sur tout le territoire, la grand-mère de Nahel a lancé dimanche un appel au calme aux émeutiers.

Le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin participe à une action nationale à Reims, dans le nord de la France, le 3 juillet 2023 (Photo, AFP).
Le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin participe à une action nationale à Reims, dans le nord de la France, le 3 juillet 2023 (Photo, AFP).
Le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin et des responsables locaux participent à une action nationale à Reims, dans le nord de la France, le 3 juillet 2023, après que les maires français ont appelé la population et les élus à se rassembler devant toutes les mairies lundi à midi (Photo, AFP).
Le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin et des responsables locaux participent à une action nationale à Reims, dans le nord de la France, le 3 juillet 2023, après que les maires français ont appelé la population et les élus à se rassembler devant toutes les mairies lundi à midi (Photo, AFP).
Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc s'entretient avec des participants lors d'un rassemblement à Toulouse, dans le sud de la France, le 3 juillet 2023 (Photo, AFP).
Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc s'entretient avec des participants lors d'un rassemblement à Toulouse, dans le sud de la France, le 3 juillet 2023 (Photo, AFP).
Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc (C) pose avec des participants lors d'une action nationale à Toulouse, dans le sud de la France, le 3 juillet 2023
Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc (C) pose avec des participants lors d'une action nationale à Toulouse, dans le sud de la France, le 3 juillet 2023 (Photo, AFP).
Une femme brandit une pancarte sur laquelle on peut lire «tout le monde déteste la violence» alors que les participants se rassemblent à Reims, dans le nord de la France, le 3 juillet 2023 (Photo, AFP).
Une femme brandit une pancarte sur laquelle on peut lire «tout le monde déteste la violence» alors que les participants se rassemblent à Reims, dans le nord de la France, le 3 juillet 2023 (Photo, AFP).
Le maire de Perpignan, Louis Alliot, s'exprime lors d'un rassemblement à Perpignan, dans le sud de la France, le 3 juillet 2023 (Photo, AFP).
Le maire de Perpignan, Louis Alliot, s'exprime lors d'un rassemblement à Perpignan, dans le sud de la France, le 3 juillet 2023 (Photo, AFP).

 


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
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  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
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  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
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  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.