Des procédures simplifiées et des facilitations financières pour le Hajj 2023

Départ des hajjis de l'aéroport de la ville du Sud Adrar. (Photo fournie).
Départ des hajjis de l'aéroport de la ville du Sud Adrar. (Photo fournie).
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Publié le Jeudi 22 juin 2023

Des procédures simplifiées et des facilitations financières pour le Hajj 2023

  • Ahmed Slimani, directeur général de l’Onpo, indique que de nouveaux aéroports ont été ouverts à travers le pays pour simplifier les voyages vers l’Arabie saoudite
  • Le directeur de l’Office national du pèlerinage et de l’Omra rappelle que l’Algérie a obtenu, cette année, un quota de 41 300 pèlerins

PARIS: Afin de répondre à l’engouement de la population pour le Hajj, l’État a mis en place des procédures simplifiées et des facilitations financières, avec des prêts à taux zéro accordés par les banques, qui permettront aux pèlerins d’effectuer le rite du cinquième pilier de l’islam dans un climat de sécurité et de bien-être.  

Selon les informations recueillies auprès de l’Office national du pèlerinage et de l’Omra (Onpo), d’autres mesures ont été prises pour faciliter l’accès au pèlerinage des citoyens algériens: la mise en place de vols directs entre l’Algérie et l’Arabie saoudite, l’accompagnement personnalisé des pèlerins tout au long de leurs parcours par des guides formés par l’Onpo, ainsi qu’une prise en charge spéciale des personnes très âgées ou à mobilité réduite, qui seront logées dans les établissements adaptés.

Au sujet du coût du Hajj, l’organisme précise qu’il a enregistré une baisse significative par rapport à l’année précédente, puisqu’il est passé de 850 000 à 770 000 dinars algériens en 2023 (1 dinar algérien = 0,0067 euro).

Démarches administratives simplifiées pour le Hajj

Belmoumen Souleimane, chef de service chargé de la sous-direction de l'information à l'Onpo, explique que les démarches administratives ont été simplifiées afin de permettre aux pèlerins d’effectuer les visites médicales et les vaccins obligatoires nécessaires à l’obtention du livret de santé exigé pour le voyage.

De son côté, Ahmed Slimani, directeur général de l’Onpo, indique que de nouveaux aéroports ont été ouverts à travers le pays pour simplifier les voyages vers l’Arabie saoudite. En effet, des départs ont été planifiés à partir des villes du sud du pays comme Béchar, Laghouat ou encore Adrar. Le directeur de l’Office national du pèlerinage et de l’Omra rappelle que l’Algérie a obtenu, cette année, un quota de 41 300 pèlerins, un chiffre en augmentation de 5 300.

Le Crédit populaire d’Algérie (CPA) propose, sous conditions, un prêt à taux zéro aux citoyens qui veulent accomplir le rite du Hajj.

Facilitation des procédures et prêts à taux zéro

Pour financer le Hajj 1444-2023, les banques algériennes ont octroyé des prêts à taux zéro, conformément à la charia islamique. Avec le produit Al-Sabeel, lancé par la Banque nationale d’Algérie (BNA) en 2022, les futurs pèlerins ont la possibilité de financer les frais d’hébergement, de nourriture et de transport à hauteur de 70% du coût total du voyage. De son côté, le Crédit populaire d’Algérie (CPA) propose, sous conditions, un prêt à taux zéro aux citoyens qui veulent accomplir le rite du Hajj. Baptisé «Qard Hassan Hajji», ce prêt, qui peut atteindre 300 000 dinars algériens, est soumis à certaines conditions: l’âge (moins de 75 ans), un revenu stable et régulier, ou le fait de résider en Algérie et d’être algérien. Enfin, la BNA précise que ce prêt peut être aussi souscrit par les enfants ou le conjoint du futur pèlerin.

Annoncé le 30 avril dernier par Benbahane Mohamed, directeur général du réseau de la Banque d’Algérie (BA), le nombre des citoyens qui se sont acquittés du coût du Hajj 1444-2023 via l’institution financière s’élève à 8 260. «Plusieurs mesures réglementaires ont été prises au niveau de l’ensemble des succursales de la Banque d’Algérie dans les wilayas du pays en vue d'assurer la réussite de cette opération», souligne Benbahane Mohamed, qui précise que la banque a mobilisé des guichets réservés exclusivement aux futurs pèlerins.

Ce dernier révèle que les opérations de paiement ont été effectuées et enregistrées grâce à un portail électronique dédié au Hajj et à l’Omra. «La banque d’Algérie a finalisé le transfert dans les délais impartis des sommes affectées aux opérations d’hébergement et de transport des pèlerins dans les Lieux saints, dont le montant a été arrêté par l’Office national du pèlerinage et de l’Omra», précise-t-il.


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.