Le ministre saoudien des Affaires étrangères réaffirme le soutien du Royaume au Soudan

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, participant à  une conférence de donateurs annonçant des contributions de haut niveau pour le Soudan et la région. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, participant à une conférence de donateurs annonçant des contributions de haut niveau pour le Soudan et la région. (SPA)
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Publié le Lundi 19 juin 2023

Le ministre saoudien des Affaires étrangères réaffirme le soutien du Royaume au Soudan

  • Le prince Faisal ben Farhane a réitéré la volonté de l'Arabie saoudite de se tenir aux côtés du peuple soudanais et de trouver une solution politique à la crise
  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères a souligné l'importance de rétablir les opérations humanitaires et de protéger les civils et les travailleurs humanitaires

RIYAD: Lundi, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a participé à l'événement de haut niveau pour les donateurs du Soudan et de la région, qui s'est tenu virtuellement sous la présidence conjointe de l'Arabie saoudite, du Qatar, de l'Égypte, de l'Allemagne, du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha), de l'UE et du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR).

Dans son discours, le prince Faisal a exprimé l'espoir que les engagements résultant de la conférence aideraient «rapidement» le peuple soudanais «à faire face aux défis humanitaires et aux conditions difficiles» qu'il vit actuellement.

Il a réitéré la volonté de l'Arabie saoudite de se tenir aux côtés du peuple soudanais et de trouver une solution politique à la crise, faisant référence à l'accueil par le Royaume des parties en conflit à Djeddah en mai dernier, dans le cadre d'une initiative saoudo-américaine visant à promouvoir le dialogue et à créer une désescalade de la situation au Soudan.

Le Royaume, en coopération avec les États-Unis, a réussi à parvenir à un accord entre les parties en conflit avec la Déclaration d'engagement de Djeddah pour protéger les civils du Soudan, qui a été suivie de plusieurs cessez-le-feu humanitaires, dont le dernier a été annoncé il y a quelques jours, a déclaré le prince Faisal. Il a exprimé l'espoir que ces efforts réussiraient à protéger les civils et à assurer l'acheminement de l'aide aux personnes touchées par le conflit.

Le prince Faisal a souligné que le Royaume n'avait ménagé aucun effort depuis le début de la crise pour soutenir le peuple soudanais. Il a fourni une aide humanitaire d'une valeur de 100 millions de dollars (un dollar = 0, 92 euro) par l'intermédiaire du King Salman Humanitarian Aid and Relief Center (KSRelief), et a mis en place un pont aérien comprenant à ce jour 13 avions, ainsi qu'un pont maritime avec deux navires transportant de la nourriture, des fournitures médicales et des abris, de même que d'autres produits de première nécessité.

Depuis le début du conflit soudanais en avril, le Royaume a mené des opérations d'évacuation maritime des personnes bloquées au Soudan, notamment des citoyens et des résidents de pays amis. Son action a contribué à sauver 8 455 personnes de 110 pays, a affirmé le prince Faisal. Il a salué la coopération particulière entre les agences d'aide du Royaume, les organisations de l’ONU et d'autres institutions internationales spécialisées dans l'aide humanitaire.

Le prince Faisal a indiqué que le Royaume avait contribué à la création d'un centre humanitaire pour le Programme alimentaire mondial (PAM) à Djeddah, qui sert de centre de stockage et d'envoi d'aide au Soudan et aux pays voisins touchés par la crise. Cela facilite les opérations du Service aérien humanitaire des Nations unies (UNHAS), géré par ce programme.

Il a souligné l'importance de rétablir les opérations humanitaires, de protéger les civils et les travailleurs humanitaires, et d'assurer la sécurité des couloirs humanitaires pour l'acheminement indispensable de l’aide. À cet égard, il a appelé à renforcer les efforts pour fournir le soutien nécessaire au peuple soudanais.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.