Sarah Mansour dévoile son identité musicale multiculturelle avec son premier EP, « Uninterrupted »

Sarah Mansour dans un extrait du clip vidéo "Midnight Kisses", réalisé par Eli Salameh. (Photo, fournie)
Sarah Mansour dans un extrait du clip vidéo "Midnight Kisses", réalisé par Eli Salameh. (Photo, fournie)
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Publié le Lundi 19 juin 2023

Sarah Mansour dévoile son identité musicale multiculturelle avec son premier EP, « Uninterrupted »

  • Le parcours musical de la chanteuse libano-américaine s’est consolidé à Los Angeles, où le R&B et le jazz sont devenus partie intégrante de son identité artistique
  • Sarah Mansour : « Je ressens un sentiment d’appartenance partout où je vais. Mais rien ne remplace jamais la partie de moi qui est libanaise »

BEYROUTH : « Vous obtenez ce que vous êtes prêt à recevoir, au bon moment ».  Passant de la vie de scénariste à celle d'artiste à plein temps, Sarah Mansour est convaincue que son chemin est le bon.

L'artiste se lance dans l'industrie musicale grâce à son premier EP (album court), sorti récemment, qui met en valeur son mélange unique de R&B et d'influences jazz. L'EP, intitulé « Uninterrupted », marque non seulement un tournant créatif, mais célèbre également le parcours de l'artiste, qui a enfin décidé de faire ce qu'elle aime, « sans interruption ».

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Sarah Mansour en concert pour la sortie de l'EP "Uninterrupted" au Bedford, Londres. (Photographe : Araxie Boyadjian.)

Ayant passé quelques années aux États-Unis où elle a étudié le cinéma, l'artiste libano-américaine a dû trouver un équilibre entre ses multiples identités. Le parcours musical de la chanteuse s’est consolidé à Los Angeles, où le R&B et le jazz sont devenus partie intégrante de son identité artistique.  Tout en reconnaissant l'influence de son expérience américaine sur sa musique, Sarah ne sous-estime toutefois jamais ses racines libanaises. « Je ressens un sentiment d’appartenance partout où je vais. Mais rien ne remplace jamais la partie de moi qui est libanaise », déclare-t-elle à Arab News en français.

« Alter Ego », le plus récent single de Sarah et l'une des chansons principales de son EP, représente une étape personnelle et créative pour l'artiste émergente. « C'était un grand moment pour moi parce que je n'aurais jamais pensé que je serais intéressée par l'écriture trilingue. Cela m'a permis de découvrir une toute nouvelle dimension de mon identité musicale. Désormais, je me sens complète. », explique-t-elle à Arab News en français.

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Photo des coulisses du clip vidéo "Alter Ego". (Photographe : Sarah Nahas.)

Le single comprend des paroles en français, en anglais et en arabe, dont le nom de la célèbre chanson de Fayrouz « Bint Al Shalabiyya » (femme magnifique).

Sarah est convaincue que chaque personne a un rapport différent à la langue, compte tenu de la dispersion de la diaspora libanaise. Elle reconnaît les défis qu'elle a dû relever dans le processus d'écriture des chansons, s'inspirant d'artistes comme Saint Levant et Kali Uchis, qui passent sans problème d'une langue à l'autre.  « Les pays occidentaux sont depuis longtemps considérés comme le centre du monde. Cependant, notre culture a récemment gagné en pertinence à l'échelle mondiale. Il s’agit d’une période passionnante pour les artistes arabes. Je respecte énormément ceux qui ont réussi à transcender les frontières, mettant en valeur la richesse de notre expression artistique arabe collective », continue l'artiste.

S'appuyant sur sa formation en cinéma, l'approche de Sarah en matière de composition musicale est étroitement liée à la narration visuelle. « Toutes les formes d'art sont interconnectées et, dans le cadre de mon parcours créatif, j'ai décidé de publier un documentaire qui retrace la création de l'EP. Il présente également mon parcours personnel, y compris le moment où j'ai décidé de quitter mon emploi de scénariste et de créatrice de contenu au Big Picture Studio à Beyrouth », explique-t-elle.

Quatre jours après la sortie de son EP, Sarah Mansour a tenu un concert à Londres.

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Sarah Mansour en concert pour la sortie de l'EP "Uninterrupted" au Bedford, Londres. (Photo, fournie)

Elle l'a qualifié de "concert découverte", car il a attiré un public diversifié composé non seulement d'expatriés libanais, mais aussi de personnes qui n'avaient aucune idée préconçue de sa musique. Pour l'artiste, la curiosité et l'ouverture d'esprit des spectateurs ont constitué une expérience très enrichissante.

En plus de sortir sa musique, Sarah a activement partagé son parcours et s'est connectée avec ses fans sur les médias sociaux, en particulier sur TikTok. Elle est persuadée que la formation d'une base de fans fidèles va au-delà de la diffusion virale ; elle nécessite une vision claire et un engagement sincère avec les partisans. « Beaucoup de gens peuvent devenir populaires grâce à TikTok, mais ce qui crée une base de fans fidèles, c'est une véritable vision », affirme-t-elle.

@sarahdmansour my alter ego’s on the wheel and she’s about to blow ❤️‍? #tiktokarab #arabmusic #arab #newmusic ♬ Alter Ego

Avec son premier EP, Sarah ne se contente pas de montrer son immense talent d'auteure-compositrice-interprète, elle souligne également l'importance de suivre son parcours musical et de célébrer son individualité. En partageant sa personne et sa musique avec le monde, elle espère que son art servira d'inspiration à d'autres, les encourageant à exprimer leur identité unique de manière « ininterrompue ».


Pavillon français : Un écrin de culture et de littérature au Salon International du Livre de Riyad

Foire internationale du livre de Riyad. Pavillon français 2024 (photo ANFR) 
Foire internationale du livre de Riyad. Pavillon français 2024 (photo ANFR) 
Foire internationale du livre de Riyad. Pavillon français 2024 (photo ANFR) 
Foire internationale du livre de Riyad. Pavillon français 2024 (photo ANFR) 
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  • La présence et la très forte participation d’organisations et institutions culturelles de divers horizons constitue une plateforme indispensable pour les éditeurs, les auteurs, les lecteurs.
  • M. Patrick Maisonnave, l’ambassadeur français est convaincu que cet évènement littéraire est un moment très significatif pour la francophonie, pour la relation entre l’Arabie saoudite et la France.

RIYAD : La foire internationale du livre de Riyad a ouvert ses portes au public jeudi à l’université King Saud sous le thème « Riyadh Reads ». Organisée par la Commission de littérature, d’édition et de traduction, cette édition réunit plus de 2 000 maisons d’édition de plus de 30 pays, réparties en 800 pavillons.

La foire se déroule du jeudi 26 septembre au samedi 5 octobre. Elle réunira des éditeurs locaux et internationaux venus du monde entier.

Le salon propose également des expériences culturelles avec plus de 200 événements adaptés à tous les âges, tels que des séminaires, des tables rondes, des conférences, des soirées de poésie, des représentations théâtrales et des ateliers abordant un large éventail de sujets.

La présence et la très forte participation d’organisations et institutions culturelles de divers horizons constitue une plateforme indispensable pour les éditeurs, les auteurs, les lecteurs et permet de consolider les échanges culturels et interculturels.

Durant cette présente édition, 300 m2 sont exclusivement consacrés à la littérature française, dont le fonds documentaire compte 25 0000 ouvrages, se caractérise par une sélection variée de titres, d’ouvrages et de maisons d’édition.

Foire internationale du livre de Riyad. Pavillon français 2024 (photo ANFR)
Foire internationale du livre de Riyad. Pavillon français 2024 (photo ANFR) 

Visiter le pavillon français permettra aux visiteurs d’avoir accès à des œuvres littéraires, éducatives et culturelles, d’assister à des conférences et des séminaires consacrés à l’art et à la culture francophone.  

Le « quart d’heure de lecture » est une activité de lecture qui vise à intégrer ce moment à notre routine afin de nous permettre de lire pendant quelques minutes voire des heures.

L’activité « Partir en livre » organisée à l’occasion du dixième anniversaire du festival national du livre pour enfants est en rapport cette année avec les « sports et jeux »

Foire internationale du livre de Riyad. Pavillon français 2024 (photo ANFR)
Foire internationale du livre de Riyad. Pavillon français 2024 (photo ANFR) 

Le pavillon propose aussi des cours de français gratuits à ceux qui sont intéressés par l’apprentissage du français avec la présence de professeurs de l’Alliance française de Riyad.

Marc Boutavant et Ralph Doumit, deux auteurs français sont présents à cette présente édition pour animer des ateliers de lecture, d’écriture, création de cartes postales et des séances de dédicaces.

Marc Boutavant est né à Dijon, en Bourgogne, est un illustrateur et auteur de littérature de jeunesse et de romans graphiques. Il suit des études en communication visuelle à l'École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, avant de travailler pour l'édition jeunesse, la bande dessinée et le graphisme.

Foire internationale du livre de Riyad. Pavillon français 2024 (photo ANFR)
Foire internationale du livre de Riyad. Pavillon français 2024 (photo ANFR) 

Boutavant illustré près d’une quarantaine d’ouvrages pour la jeunesse chez Mila, Actes Sud junior, Bayard jeunesse, Gallimard jeunesse, Nathan et qu'il est aussi le papa, avec Emmanuel Guibert, du Petit âne Ariol et avec Béatrice Fontanel, de Basile Tambour mieux connu sous le nom de Bogueugueu.

Ralph Doumit est né à Beyrouth (Liban) en 1985, l'année où « Grey shore Island » a été publié. Depuis son enfance, il est un grand fan de bandes dessinées. Il a étudié l’illustration et la bande dessinée à « l’Académie libanaise des Beaux-Arts ». Il y enseigne aujourd'hui, et est spécialisé dans l'histoire de l'illustration et de la bande dessinée.

Ralph Doumit n’a pu se joindre à cette édition du Salon du livre vu la situation dramatique que traverse le Liban.  

L’ambassadeur de France en Arabie saoudite, M. Patrick Maisonnave, a visité le pavillon français de la Foire internationale du livre de Riyad. Il en a d’abord fait le tour et s’est arrêté pour s’entretenir avec les représentants des éditeurs français présents à l’événement.

M. Patrick Maisonnave, l’ambassadeur français est convaincu que cet évènement littéraire est un moment très significatif pour la francophonie, pour la relation entre l’Arabie saoudite et la France. C’est aussi un moment propice pour le dialogue culturel parce qu’il promeut la diversité linguistique, la tolérance et la fraternité entre les peuples.

 

 

 

 


Qiddiya Gaming présente des offres high-tech au Tokyo Game Show 2024.

Au TGS, les participants ont pu s’immerger dans le monde de l’UBAR en co-créant du contenu avec Qiddiya Gaming. (Fournie)
Au TGS, les participants ont pu s’immerger dans le monde de l’UBAR en co-créant du contenu avec Qiddiya Gaming. (Fournie)
Au TGS, les participants ont pu s’immerger dans le monde de l’UBAR en co-créant du contenu avec Qiddiya Gaming. (Fournie)
Au TGS, les participants ont pu s’immerger dans le monde de l’UBAR en co-créant du contenu avec Qiddiya Gaming. (Fournie)
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  • Début de la zone cyberpunk en novembre avec Space.
  • Qiddiya a pour ambition de devenir l'épicentre des sports, des arts et du divertissement.

Tokyo : la tournée mondiale « Déterrer Qiddiya » a marqué le Tokyo Game Show 2024 en présentant un premier aperçu de l’offre de l’Arabie saoudite dans son nouveau quartier high-tech pour les sports électroniques et les jeux vidéo.

Avec plus de 240 000 fans et 3 000 exposants de 40 pays à l’événement TGS qui s’est tenu du 26 au 29 septembre, Qiddiya Gaming a lancé sa vision de la première ville de jeux vidéo d’IRL au monde.

Les 1 000 m^(2) Le stand de l’UBAR à la Makuhari Messe a offert aux participants un premier aperçu du cyberpunk UBAR, qui fait partie du Gaming and Esports District de Qiddiya en Arabie saoudite.

UBAR est conçu comme une ville à thème cyberpunk où le jeu et la vie réelle se mélangent parfaitement.

Arnab Bhattacharya, directeur de la stratégie chez Qiddiya Gaming, explique : « À l’UBAR, les appartements sur le thème du cyberpunk sont conçus pour les joueurs, les emplois redéfinissent l’avenir des jeux et les réalisations débloquent un accès exclusif aux salons et à la vie nocturne.

C’est un endroit où la communauté cyberpunk peut vraiment s’intégrer. »

Au TGS, les participants ont pu s’immerger dans le monde de l’UBAR en co-créant du contenu avec Qiddiya Gaming et en gagnant des codes tricheurs pour attraper la Sentinelle développée par Creature Technology.

Ils ont également pu développer leur personnalité avec un identifiant UBAR numérique et regarder la première du trailer de jeu UBAR.

Des stars de l’esport telles que Crazy Raccoon et ZETA DIVISION, ainsi que les meilleurs streamers virtuels, sont également passés sur le stand de Qiddiya pour une diffusion en direct sur la chaîne officielle de Qiddiya via le service de streaming américain Twitch.

Les fans ont eu la chance de rencontrer les personnages d’UBAR, Layla et Noriko, de recueillir des œuvres originales de l’artiste Hugh Fleming et de télécharger sur Spotify la musique d’UBAR, remixée par DJ Makoto.

Dans une interview exclusive avec Arab News Japan, Mike Milanov, président de Qiddiya Gaming, a partagé ses impressions sur le projet : « Qiddiya est l’un des 25 mégaprojets en Arabie saoudite.

« Et il est passé d’un concept de parc à thème à un projet giga visant à faire de Qiddiya l’épicentre des sports, du divertissement, des jeux, des arts et de la culture. »

Milanov a souligné l’ampleur ambitieuse du projet, qui couvre 360 sq. km au sud-ouest de Riyad.

« Qiddiya City est en cours de construction, avec l’objectif de créer une ville où le jeu est au cœur du projet. Notre district des jeux et des sports sera une expérience de jeu de 700 000 mètres carrés en IRL, la première du genre. »

En réfléchissant à la tournée mondiale de Qiddiya Gaming, Milanov a déclaré que TGS était le dernier d’une série de 14 conventions dans le monde entier, où différentes zones du district ont été révélées.

« Au TGS, nous avons dévoilé UBAR, notre zone Cyberpunk. En novembre, nous dévoilerons notre zone Espace à l’événement G-Star en Corée du Sud. »

Milanov a déclaré que Qiddiya Gaming avait enthousiasmé les fans du monde entier.

« Nous avons bâti une communauté mondiale forte. Nos activités de stand montrent que Qiddiya Gaming comprend le monde du jeu et nous sommes concentrés sur la co-création d’expériences qui résonnent avec les joueurs locaux et internationaux. 

En regardant vers l’avenir, Milanov a ajouté que Qiddiya Gaming continuerait à se développer et à collaborer avec des partenaires stratégiques, des éditeurs et des équipes d’esports.

« Notre objectif est de rester l’épicentre mondial des jeux vidéo et nous invitons tout le monde à suivre notre parcours alors que nous créons une nouvelle ère de jeux IRL. »

Situé dans la ville de Qiddiya, le Gaming and Esports District accueillera plusieurs sites dédiés aux sports électroniques, dont l’un des trois plus grands du monde.

Il y aura également des installations de nouvelle génération qui pourront accueillir jusqu’à 19 clubs d’esports de haut niveau, chacun disposant d'installations dédiées comprenant des salles de rédaction et un théâtre stratégique, ainsi que les sièges régionaux des principales sociétés de jeux vidéo.

Il couvre plus de 500 000 mètres carrés d’espace de jeu et vise à attirer 10 millions de visiteurs par an, avec 100 000 mètres carrés mis de côté pour la vente au détail, les restaurants et les lieux de divertissement.

Les récentes annonces de haut niveau de Qiddiya Gaming incluent le fait d’être le partenaire fondateur de l’Esports World Cup et le futur lieu de l’événement annuel avec un prize pool de 60 millions de dollars.

Les autres annonces incluent un partenariat stratégique de cinq ans avec ESL FaceIt Group, qui exploite les communautés de jeux Counter-Strike, DOTA et Fortnite, ainsi que le parrainage des ligues Moonton MPL, qui proposent le jeu mobile à la croissance la plus rapide au monde.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 

 


Dans "Huddud's House", un poète syrien écrit une lettre d'amour déchirante à Damas

"Huddud's House" est une œuvre de Fadi Azzam. (Fourni)
"Huddud's House" est une œuvre de Fadi Azzam. (Fourni)
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  • Le roman “Huddud's House” (La maison de Huddud) du poète et écrivain syrien Fadi Azzam, traduit de manière poignante par Ghada Alatrash, dépeint un kaléidoscope de la vie à Damas, de ses artistes et amants à ses médecins et politiciens
  • Commençant à l'aube de la révolution arabe et de la guerre civile en Syrie, le roman est une épopée qui plonge dans les profondeurs et les sombres fosses du cœur humain

DJEDDAH: Le roman “Huddud's House” (La maison de Huddud) du poète et écrivain syrien Fadi Azzam, traduit de manière poignante par Ghada Alatrash, dépeint un kaléidoscope de la vie à Damas, de ses artistes et amants à ses médecins et politiciens, pendant la période récente de grande agitation et de destruction.

Commençant à l'aube de la révolution arabe et de la guerre civile en Syrie, le roman est une épopée qui plonge dans les profondeurs et les sombres fosses du cœur humain. Il dépeint de manière saisissante la capacité de l'homme à aimer de toutes les formes, à résister et à grandir, ainsi que son pouvoir de détruire, d'opprimer et de faire la guerre.

Fadi ou Fidel Al-Abdullah, étudiant en droit, artiste, coureur de jupons, cinéaste célèbre ou extrémiste religieux - selon la partie de son histoire que vous lisez - est l'un des personnages centraux de ce roman. L'arc de son personnage est un fil conducteur du thème de l'identité et de l'exil, qui illustre la nature de l'identité en perpétuel mouvement. Son amante mariée, Layl, médecin, est un portrait complexe d'une femme déchirée entre le désir et le devoir.

Anees, chirurgien cardiaque en Grande-Bretagne, voit sa vie prendre un tournant rapide lorsqu'un appel téléphonique le ramène au pays. À Damas, il hérite de la propriété de son grand-père, la maison de Huddud, qui s'annonce d'abord comme une aubaine prometteuse.

Mais l'ancienne maison elle-même, et les habitants qui se soucient de son patrimoine et de son importance culturelle, aident le docteur à découvrir ses trésors et ses secrets, tels que des artefacts historiques et des documents sur la Syrie et son peuple, minutieusement rédigés par ses anciens gardiens.

Dans l'histoire, la maison de Huddud est un puissant symbole de la résistance syrienne et de la persévérance contre l'oppression: "C'était la quarantième fois que cette maison était détruite, mais son histoire témoigne qu'à chaque fois, elle est revenue plus forte qu'avant", peut-on lire dans un extrait.

"La maison de Huddud" est une histoire émouvante et bouleversante sur les liens humains en temps de guerre, ainsi qu'un témoignage poignant partiellement basé sur des récits véridiques des brutalités endurées par le peuple syrien au cours du grand bouleversement de sa patrie.

Le roman d'Azzam confirme le rôle essentiel de la narration dans la préservation de la vérité, de l'histoire et du patrimoine.

Au cœur de cette histoire particulière se trouve une idée puissante: Aimer, c'est résister.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com