Procession et revue des troupes, Charles III à cheval pour sa première parade d'anniversaire

Le roi Charles III de Grande-Bretagne, à gauche, conduit le prince William à cheval sur le Mall pour le défilé de l'anniversaire du roi à Londres, le 17 juin 2023. (AFP)
Le roi Charles III de Grande-Bretagne, à gauche, conduit le prince William à cheval sur le Mall pour le défilé de l'anniversaire du roi à Londres, le 17 juin 2023. (AFP)
Le roi Charles III de Grande-Bretagne réagit alors qu'il assiste à la cérémonie officielle de remise du nouveau Sovereign's Standard aux Blues and Royals, au palais de Buckingham, à Londres, le 15 juin 2023. (AFP)
Le roi Charles III de Grande-Bretagne réagit alors qu'il assiste à la cérémonie officielle de remise du nouveau Sovereign's Standard aux Blues and Royals, au palais de Buckingham, à Londres, le 15 juin 2023. (AFP)
Short Url
Publié le Samedi 17 juin 2023

Procession et revue des troupes, Charles III à cheval pour sa première parade d'anniversaire

  • Organisée tous les ans en juin, cette parade marque l'anniversaire officiel du roi, qui aura 75 ans le 14 novembre prochain et fêtera alors l’événement en privé
  • Quelque 1 400 soldats, 400 musiciens et 200 chevaux participent à cette cérémonie organisée sur la place Horse Guards Parade dans le centre de Londres

LONDRES: Le roi Charles III a passé les troupes en revue samedi matin à l'occasion de son premier défilé d'anniversaire en tant que souverain, qu'il a effectué à cheval, une première pour un monarque depuis 1986.

Organisée tous les ans en juin, cette parade marque l'anniversaire officiel du roi, qui aura 75 ans le 14 novembre prochain et fêtera alors l'évènement en privé.

Sous un ciel nuageux, Charles III a quitté en procession le palais de Buckingham peu après 10H30 locales (9H30 GMT), suivi notamment de son frère le prince Edward et de sa soeur la princesse Anne, ainsi que de son fils et héritier du trône William, tous trois également à cheval.

La reine Camilla, la princesse Kate et ses trois enfants - George, Charlotte et Louis - ont suivi dans un carrosse.

La tradition de cette parade baptisée "Trooping the colour" ("Salut aux couleurs") remonte au règne de George II en 1748 qui, bien que né le 30 octobre, a souhaité profiter d'un temps clément pour fêter son anniversaire.

Télévisé, l'événement attire toujours un large public aux abords du palais de Buckingham où se déroule la parade.

La reine Elizabeth II, décédée en septembre dernier à 96 ans, n'était plus apparue en selle lors de cet événement emblématique de la pompe royale britannique après 1986.

Quelque 1 400 soldats, 400 musiciens et 200 chevaux participent à cette cérémonie organisée sur la place Horse Guards Parade dans le centre de Londres.

La jument Juno a mené la parade, suivie de trois chevaux de race drum horse - Perseus, Atlas et Apollo. Ces équidés, qui portent les tambours pendant les défilés, sont les animaux les plus chevronnés des forces armées britanniques. Ils sont dotés du rang de major et portent un nom tiré de figures de la mythologie grecque.

Balcon et coups de canon

Cette cérémonie prend son origine dans les préparatifs pour la guerre, où tous les drapeaux étaient montrés aux soldats afin qu'ils les reconnaissent dans la confusion des combats.

Le premier bataillon des Welsh Guards est mis à l'honneur cette année, et après avoir inspecté les troupes, Charles III, qui en tant que chef d'Etat est le commandant en chef des forces armées, mènera la procession sur le chemin du retour jusqu'au palais de Buckingham.

Rejoint par la reine Camilla, et les autres membres actifs de la famille royale, le roi saluera la foule depuis le balcon du palais et assistera à une parade aérienne après 41 coups de canon tirés depuis Green Park.

Cette année, cette parade aérienne de 70 avions sera plus importante, pour compenser l'annulation de celle prévue pour le couronnement du roi le 6 mai dernier, perturbée par le mauvais temps.

Les célébrations de l'anniversaire du roi sont l'occasion, avec le Nouvel An, d'annoncer distinctions et décorations de personnalités et d'anonymes.

Cette année, cette liste récompense notamment le romancier Martin Amis, décédé le mois dernier, le réalisateur Stephen Frears, la rédactrice en chef de Vogue Anna Wintour, ainsi que Junior Frood, étudiant de 18 ans devenu un militant contre le harcèlement à l'école après en avoir été victime.


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Short Url
  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
Short Url
  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Short Url
  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.