Les œuvres de Bilal Bahir exposées à l’Ayn Gallery à Paris

Red Sun in the Sky (2023), technique mixte sur papier ancien. (Photo fournie)
Red Sun in the Sky (2023), technique mixte sur papier ancien. (Photo fournie)
Red Sun in the Sky (2023), technique mixte sur papier ancien. (Photo fournie)
Red Sun in the Sky (2023), technique mixte sur papier ancien. (Photo fournie)
Exposition Magic carpet de Bilal Bahir à Ayn Gallery à Paris. (Photo fournie)
Exposition Magic carpet de Bilal Bahir à Ayn Gallery à Paris. (Photo fournie)
Exposition Magic carpet de Bilal Bahir à Ayn Gallery à Paris. (Photo fournie)
Exposition Magic carpet de Bilal Bahir à Ayn Gallery à Paris. (Photo fournie)
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Publié le Mardi 06 juin 2023

Les œuvres de Bilal Bahir exposées à l’Ayn Gallery à Paris

  • «Mon exposition s'inspire de la poésie du philosophe mystique Djalal ad-Dîn Rumi»
  • L’artiste explique que son rôle «consiste à retourner vers cette terre d’amour, vers le soufisme, et d’y trouver refuge»

PARIS: Magic Carpet, une exposition de l’artiste belgo-irakien Bilal Bahir, est programmée du 11 mai au 11 juin à l’Ayn Gallery, située rue Saint-Louis en l’Île, dans le IVe arrondissement de Paris. Diplômé en sculpture de l’Institut des beaux-arts de Bagdad, Bilal Bahir explore la diversité des cultures dans une perspective chronologique et il pose la question de l’état de guerre et de l’existence humaine à travers les nombreux changements de la société irakienne, qu’ils soient culturels, politiques ou économiques.

Le passé est sa source d’inspiration, comme les dessins anciens qui trouvent leurs origines dans le berceau de l’humanité: la Mésopotamie, les vieux contes de fées d’Orient et d’Occident, et les villes mythologiques.

«Mon exposition s'inspire de la poésie du philosophe mystique Djalal ad-Dîn Rumi, selon laquelle en dehors de tout le bien et de tout le mal qui nous entourent, il existe une contrée dans laquelle il n'y a que de l'amour», indique Bilal Bahir.

«Nous vivons dans une réalité dépourvue de poésie, semblable à la théorie malthusienne, où la poésie n'a pas sa place», poursuit-il. «Et comme le soulignait Malthus, la survie de l’homme repose sur une lutte féroce dont le vainqueur n’est autre que le meilleur et le plus fort d’entre nous. Cela implique donc l'existence de conflits, de catastrophes, d’épidémies et de problèmes climatiques tels que le réchauffement climatique causé par les pays capitalistes.»

Interrogé sur la collection Magic Carpet, l’artiste déclare que cette série a été créée en s’appuyant sur des documents anciens et de vieilles cartes de Paris.

«J’expose vingt dessins avec des tapis volants qui racontent des histoires, comme celle qui fait référence au musée du Louvre à travers la collection des objets mésopotamiens, ou encore celle qui concerne la chanteuse égyptienne Oum Kalthoum lorsqu’elle est venue chanter à l’Olympia à Paris dans les années 1960», explique-t-il.

«Le travail de Bilal Bahir est essentiellement réalisé sur des pages de livres et documents anciens, lui permettant ainsi d’entrelacer deux récits liés au passé et au présent.»

Œuvres picturales poétiques

«J’ai découvert le travail de Bilal lors d’une foire alors qu’il était exposé par son galeriste belge. Le coup de foudre a été instantané. J’ai tout de suite été saisie par son œuvre picturale poétique. Elle résulte d’une recomposition qui exprime et fusionne des émotions, des rêves, des souvenirs et des questions politiques, culturelles et économiques, le tout plongé dans une atmosphère onirique. L’enfant qui est en lui est un génie immense qui le pousse à rechercher l’utopie», confie Yasmine Azzi-Kohlhepp, fondatrice et directrice d’Ayn Gallery.

«Le travail de Bilal Bahir est essentiellement réalisé sur des pages de livres et documents anciens, lui permettant ainsi d’entrelacer deux récits liés au passé et au présent. Ses personnages, qui se déplacent sur des tapis volants, évoluent dans le ciel en un éternel mouvement, tout comme ses cerfs-volants qui défient la gravité. Ils semblent prêts à s’élever tels des derviches tourneurs désireux d’atteindre le mystique», souligne la galeriste à Arab News en français.

Le soufisme, la terre d’amour

L’artiste explique que son rôle «consiste à retourner vers cette terre d’amour, vers le soufisme, et d’y trouver refuge». Il considère le soufisme comme «un équilibre psychologique, une harmonie entre soi et la réalité, dans une quête de paix spirituelle afin de préserver l'humanité qui vit sur ce bel endroit qu’est la Terre».

Interrogé par Arab News en français sur sa perception du soufisme, Bilal Bahir affirme que ce dernier «est un phénomène mondial qui transcende les religions, le temps, l’espace et l'ethnographie. C'est une expérience subjective. En tant que doctrine spirituelle, le soufisme cherche à découvrir la vérité essentielle de l'existence à travers la purification du cœur, la méditation, l’abandon des désirs et des convoitises du corps ainsi que de tous les défauts moraux. Le soufisme, c’est se parer des plus belles vertus, d'humilité, de tempérance et d’ascétisme.»


La marque de luxe égyptienne Okhtein ouvre une boutique à Dubaï en prévision de son ouverture en Arabie saoudite

Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
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  • La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025

DUBAÏ: La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025.

Fondée par les sœurs Aya et Mounaz Abdel Raouf, Okhtein allie l'art du Moyen-Orient à l'attrait de la mode mondiale.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Aya a expliqué à Arab News la décision d'ouvrir à Dubaï: "Dubaï est la plaque tournante de la mode au Moyen-Orient et est facilement accessible aux clients internationaux. C'est une ville clé de la scène de la mode dans la région du CCG et elle occupe une place particulière pour nous".

Mounaz a déclaré que les éléments de conception caractéristiques d'Okhtein, tels que le placage d'or, les cristaux et les embellissements Swarovski, correspondent à la préférence de la clientèle du Golfe pour les pièces détaillées et opulentes. Cet élément "bling" est quelque chose que nos clients apprécient vraiment", a-t-elle déclaré.

Après l'ouverture de la boutique de Dubaï, Okhtein prévoit de poursuivre son expansion en ouvrant une boutique dans le Kingdom Mall de Riyad, prévue pour le début de l'année 2025. Mounaz a décrit le marché saoudien comme une "étape naturelle".

"Le marché du luxe en Arabie saoudite représente une énorme opportunité. Il s'agit d'un marché important et en pleine croissance, avec une clientèle qui connaît bien notre marque. De nombreux clients saoudiens achètent déjà chez nous lorsqu'ils visitent l'Égypte, nous sommes donc convaincues que nous serons accueillies à bras ouverts", a déclaré Mounaz.

Aya s'est exprimée sur la présence internationale croissante d'Okhtein: "Nous sommes honorées de cette reconnaissance internationale, qui nous fait pousser la marque encore plus loin. C'est à la fois un sentiment de joie et d'humilité".

"Nous nous sommes engagées à montrer au monde le rêve du luxe arabe, et bien que nous ayons parcouru un long chemin, il reste encore beaucoup à faire", a-t-elle ajouté.

L'un des moments les plus marquants pour les sœurs a été lorsque la mannequin américaine Gigi Hadid a montré les sacs Okhtein sur les réseaux sociaux.

"Elle a stylisé trois de nos sacs d'une manière très cool et inattendue. Gigi est la fusion parfaite des influences arabes et internationales, et son style et sa personnalité ont rendu ce moment encore plus spécial pour nous. Voir nos sacs sur elle était vraiment excitant", a déclaré Mounaz.

La marque a également collaboré avec la marque de luxe française Balmain pour sa collection printemps/été 2023, créant un bustier à partir de résine usée.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Avec "Gladiator II" et "Wicked", les cinémas américains se frottent les mains

L'acteur irlandais Paul Mescal (à droite) pose avec le réalisateur britannique Ridley Scott sur le tapis rouge à son arrivée pour la représentation royale et la première mondiale du film "Gladiator II" à l'Odeon Lux, à Leicester Square, au centre de Londres, le 13 novembre 2024. (AFP)
L'acteur irlandais Paul Mescal (à droite) pose avec le réalisateur britannique Ridley Scott sur le tapis rouge à son arrivée pour la représentation royale et la première mondiale du film "Gladiator II" à l'Odeon Lux, à Leicester Square, au centre de Londres, le 13 novembre 2024. (AFP)
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  • Aux Etats-Unis, les exploitants de salles espèrent que la sortie ce week-end de deux des films les plus attendus de l'année, "Gladiator II" et "Wicked", va enflammer le box-office comme "Barbie" et "Oppenheimer" en 2023
  • "Gladiator II" signe le retour de Ridley Scott dans la Rome antique, 24 ans après son premier péplum auréolé de l'Oscar du meilleur film

LOS ANGELES: Après le phénomène "Barbenheimer", la déferlante "Glicked"? Aux Etats-Unis, les exploitants de salles espèrent que la sortie ce week-end de deux des films les plus attendus de l'année, "Gladiator II" et "Wicked", va enflammer le box-office comme "Barbie" et "Oppenheimer" en 2023.

"Gladiator II" signe le retour de Ridley Scott dans la Rome antique, 24 ans après son premier péplum auréolé de l'Oscar du meilleur film. "Wicked" adapte sur grand écran une célèbre comédie musicale de Broadway, qui chronique les aventures de la sorcière du "Magicien d'Oz".

Produits respectivement par les mastodontes Paramount et Universal, les deux films bénéficient d'énormes campagnes marketing.

Internet regorge déjà de memes "Glicked" ou "Wickiator" tandis que les multiplexes et les centres commerciaux du pays se parent des tons verts et roses associés aux sorcières de "Wicked", ou de mini-Colisées en carton-pâte.

Personne ne sait si les fans se vêtiront de toges ou de chapeaux de sorcière, comme ils y sont invités, mais les exploitants salivent d'avance.

"Je suis persuadé que cela va être le plus grand Thanksgiving que l'industrie ait jamais connu", assure à l'AFP Jordan Hohman, cadre chez Phoenix Theaters.

Dans cette chaîne de salles, les réservations pour "Wicked", dans lequel joue la star de la pop Ariana Grande, devancent de 63% celles du carton planétaire "Barbie" avant sa sortie l'an dernier.

- Coup de pouce -

Les salles américaines ont beau avoir rebondi, elles n'ont jamais retrouvé leur fréquentation d'avant la pandémie.

Elles auraient bien besoin d'un coup de pouce en 2024, année durant laquelle la programmation a été amputée par les retards de nombreuses productions, dus à la grève qui a paralysé Hollywood pendant six mois en 2023.

Seuls quelques films sont vraiment sortis du lot, comme "Vice-versa 2" de Pixar, ou "Deadpool & Wolverine" cet été. Annoncé comme une sensation, "Joker: Folie à Deux" a viré au bide commercial.

Dans ce contexte, l'été 2023 record porté par "Barbie" et sa poupée peroxydée, ainsi qu'"Oppenheimer", portrait du père de la bombe atomique, fait figure de recette à suivre. Lors de leur week-end d'ouverture, les deux films avaient récolté 245 millions de dollars en Amérique du Nord.

Les studios sont historiquement réticents à l'idée de sortir deux blockbusters au même moment.

Mais comme le duo "Barbenheimer", "Wicked" et "Gladiator II" "ne risquent pas de se marcher sur les pieds", observe David A. Gross, du cabinet Franchise Entertainment Research.

"Ils sont orientés vers des publics différents", rappelle-t-il, avec une distinction genrée dans le marketing.

Les publicités pour "Gladiator II" sont omniprésentes pendant les matches de football américain, tandis qu'une ligne de maquillage inspirée par "Wicked" est déjà en vente.

- "Scénario inattendu" -

Au Cinema Con, grand-messe de l'industrie organisée chaque année au printemps à Las Vegas, Paramount s'était installé au casino Ceasar's Palace et y a fait entrer un de ses responsables en char, flanqués de plusieurs soldats romains.

De son côté, Universal avait distribué des milliers de fleurs en plastiques vertes et roses pour illuminer sa conférence sur le thème de "Wicked".

Mais malgré cette débauche de moyens, égaler les sommets atteints par "Barbie" et "Oppenheimer" sera difficile.

"Barbenheimer était un exemple de surperformance massive de deux films, (...) un scénario idéal inattendu", avertit Daniel Lora, expert pour le cabinet Boxoffice Media.

Les premiers indicateurs n'en restent pas moins encourageants.

"Gladiator II" est déjà sorti dans des dizaines d'autres pays la semaine dernière et a engrangé 87 millions de dollars de recettes. Paramount espère des chiffres similaires aux Etats-Unis ce week-end.

Pour "Wicked", Universal - qui avait produit "Oppenheimer" - espère dépasser les 100 millions de dollars au box-office nord-américain ce week-end.

Des perspectives rassurantes pour les exploitants de salles, qui comptent aussi sur le dessin animé "Moana 2" de Disney pour la fin d'année.

En 2024, "je ne pense pas qu'il s'agit d'un phénomène à deux films", confie Cory Jacobson, le patron de Phoenix Theaters. "Je crois qu'il y aura un phénomène à trois films."


Kerry Washington sur le tapis rouge en Elie Saab

Kerry Washington portait une robe de la ligne Couture printemps/été 2024 d'Elie Saab. (Getty Images)
Kerry Washington portait une robe de la ligne Couture printemps/été 2024 d'Elie Saab. (Getty Images)
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  • L'actrice américaine Kerry Washington a montré une robe d'Elie Saab à Hollywood cette semaine, tandis que Jennifer Lopez a opté pour un look du créateur libanais Zuhair Murad

DUBAÏ: L'actrice américaine Kerry Washington a montré une robe d'Elie Saab à Hollywood cette semaine, tandis que Jennifer Lopez a opté pour un look du créateur libanais Zuhair Murad.

Washington et Lopez ont assisté aux 2024 Governors Awards à Los Angeles dans leurs créations libanaises, la première ayant opté pour une robe blanc cassé de la ligne Couture printemps/été 2024 de Saab et la seconde ayant montré une pièce perlée de la collection Couture automne/hiver 2024 de Murad.

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Kerry Washington portait une robe de la ligne Couture printemps/été 2024 d'Elie Saab. (Getty Images)

Lopez a accessoirisé sa tenue avec un sac Tyler Ellis, tandis que Washington a opté pour des bijoux de la marque britannique Anabela Chan pour compléter l'encolure incrustée de pierres précieuses de sa robe.

Lopez a fait son apparition sur le tapis rouge juste après un séjour à Riyad, où elle s'est produite lors du 45e anniversaire du défilé Elie Saab.

La chanteuse est montée sur scène en Arabie Saoudite le 13 novembre aux côtés de Céline Dion, Halle Berry, Camila Cabello, Nancy Ajram et Amr Diab.

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Jennifer Lopez a opté pour un look de la collection Couture automne-hiver 2024 de Zuhair Murad. (Getty Images)

L'actrice hollywoodienne Halle Berry a ouvert le spectacle en portant la même robe Elie Saab que lorsqu'elle a remporté son premier Oscar en 2002, faisant d'elle la première femme noire à remporter le prix de la meilleure actrice.

Avant le spectacle, Berry a été aperçue sur le tapis rouge en train de parler de sa première rencontre avec Saab en personne: "C'était le point culminant de ce voyage pour moi que de rencontrer enfin cet homme avec lequel je suis inextricablement liée depuis 22 ans, de le serrer dans mes bras et de lui dire merci".

Le célèbre styliste Law Roach, connu pour avoir stylé des célébrités hollywoodiennes comme Zendaya, Anya Taylor Joy, Bella Hadid et Céline Dion, a parlé à Arab News de la capacité d'Elie Saab à transcender les époques.

"Elie Saab est l'un des rares couturiers dont les vêtements peuvent être transmis de génération en génération et réinterprétés".

"Peut-être que quelqu'un s'est marié dans cette robe, et peut-être que des générations plus tard, la petite-fille de quelqu'un se mariera dans la même robe, elle a cette possibilité d'être intemporelle et éternelle", a-t-il déclaré.

Plus de 1 000 invités ont assisté à la soirée, dont l'actrice égyptienne Youssra, la star italienne Monica Bellucci, les mannequins britanniques Rosie Huntington-Whiteley, Poppy Delevingne et Jourdan Dunn, les top-modèles Adriana Lima, Candice Swanepoel et Helena Christensen, ainsi que les actrices arabes Nadine Njeim, Cyrine Abdel Nour et Tara Emad.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com