Soudan: Face au conflit, le patrimoine culturel du pays en péril

Le riche patrimoine culturel du Soudan risque de subir des dommages irréparables (Photo fournie).
Le riche patrimoine culturel du Soudan risque de subir des dommages irréparables (Photo fournie).
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Publié le Mardi 06 juin 2023

Soudan: Face au conflit, le patrimoine culturel du pays en péril

  • Des archives d'une valeur inestimable ont déjà été ravagées par le feu et le pillage depuis le début du conflit, le 15 avril
  • Les experts craignent que des objets couvrant les six mille ans d'histoire du Soudan ne subissent le même sort que les antiquités syriennes

JUBA, Sud Soudan : Le riche patrimoine culturel du Soudan risque de subir des dommages irréparables en raison du conflit qui fait rage depuis plus d'un mois, les musées n'étant pas suffisamment protégés contre les pillards et les actes de vandalisme.

Les affrontements ont provoqué des souffrances et une misère généralisées, détruit les infrastructures et les biens, et déclenché une situation d'urgence humanitaire. Cependant, les deux factions en conflit, les Forces armées soudanaises (FAS) et les Forces paramilitaires de soutien rapide (FSR), continuent d'ignorer les appels au dialogue lancés par la communauté internationale.

Dernier fait inquiétant en date, des combattants des FSR ont pris le contrôle du musée national du Soudan dans la capitale, Khartoum, vendredi. Bien qu'ils aient assuré qu'aucun mal n'avait été fait et que des mesures avaient été prises pour protéger les objets, y compris des momies anciennes, il n'y a aucun moyen de vérifier ces affirmations.

Le musée abrite une collection variée de statues, de poteries, de peintures murales anciennes et d'objets datant de l'âge de pierre ainsi que des périodes chrétienne et islamique.

Un crâne d'éléphant exposé au Musée national d'histoire du Soudan (Photo fournie).

Le conflit a d'abord éclaté à Khartoum, mais s'est rapidement étendu à d'autres provinces et villes, faisant de nombreuses victimes. De nombreux accords de cessez-le-feu ont été annoncés et rapidement rompus. Près d'un million de personnes ont été déplacées.

Alors que les diplomates s'efforcent de ramener les belligérants à la table des négociations et que les agences d'aide déploient des moyens pour venir en aide aux personnes dans le besoin, les sites patrimoniaux et les collections anciennes du Soudan ne sont guère protégés contre le vol et la destruction.

«Le musée national du Soudan est devenu un champ de bataille», a déclaré à Arab News Khaled Albaih, caricaturiste politique soudanais et militant des droits civiques.

De la fumée s'élève dans le sud de Khartoum le 29 mai 2023, alors que les combats se poursuivent entre deux généraux rivaux au Soudan (Photo, AFP).

L'emplacement du musée – à proximité du siège des FAS à Khartoum – le rendait à la fois vulnérable aux dommages accidentels et difficile pour les responsables de garder ses collections.

«Le danger est d'autant plus grand que toute personne se trouvant à proximité des locaux est exposé à un danger immédiat, comme l'a tragiquement montré la mort par balle d'un étudiant universitaire», a déclaré Albaih

«Vandalisme»

Fondé en 1971, le musée est le plus grand du Soudan. Il abrite une vaste collection d'objets nubiens datant de plusieurs milliers d'années. Il offre un compte rendu complet de l'histoire captivante du Soudan, du paléolithique au néolithique, en passant par la culture Kerma et la Makourie médiévale.

Outre le musée national, le musée du palais présidentiel, qui retrace l'histoire moderne du Soudan, le musée ethnographique, créé en 1956 pour célébrer la diversité ethnique du pays, et le musée d'histoire naturelle du Soudan sont également menacés.

Sara A. K. Said, directrice du musée d'histoire naturelle, a récemment attiré l'attention du monde entier, via Twitter, sur le fait que les «musées soudanais sont désormais dépourvus de gardiens pour les protéger du pillage et du vandalisme».

Elle s'est particulièrement inquiétée du bien-être des animaux vivants conservés dans les collections du musée, qui comprennent plusieurs espèces de reptiles, d'oiseaux, de mammifères, de serpents et de scorpions à des fins de recherche, et qui sont maintenant confrontés à la négligence et à la famine.

L'entrée des combattants des FAS dans le musée national du Soudan a eu lieu quelques jours seulement après qu'un bâtiment situé à Omdurman, au nord-ouest de Khartoum, et abritant des archives comprenant des documents inestimables sur le passé colonial du Soudan, a été ravagé par le feu et les pillards.

Abritant quelque 200 pyramides – presque deux fois plus qu'en Égypte – et le légendaire royaume de Kush, le Soudan est l'un des réservoirs les plus précieux de la culture et de la civilisation humaines.

Si la communauté internationale ne fait pas pression sur les parties belligérantes pour qu'elles garantissent la préservation des artefacts historiques, les experts craignent que le conflit non maîtrisé n'efface six mille ans d'histoire soudanaise, en écho aux destructions subies par la Syrie au cours de la dernière décennie.

La guerre civile et l'insurrection concomitante de Daech ont dévasté des sites du patrimoine antique dans toute la Syrie, notamment les ruines monumentales de Palmyre et une grande partie du centre historique d'Alep. De nombreux objets pillés par les militants se sont retrouvés sur le marché noir.

Un photographe tenant sa photo du Temple de Bel prise le 14 mars 2014 devant les vestiges du temple historique après sa destruction par le groupe Daech en septembre 2015 dans la ville antique syrienne de Palmyre (Photo, AFP).

Christopher A. Marinello, avocat renommé pour son travail inlassable de récupération d'œuvres d'art pillées, a déclaré à Arab News que «les pilleurs déterrent des objets pour les vendre rapidement afin de survivre, souvent à une fraction de leur valeur réelle».

«Ces objets sont acheminés vers des pays tels que la Libye et la Turquie avant d'atteindre l'Occident», a-t-il déclaré, ajoutant que ce commerce illicite pourrait exacerber les problèmes de sécurité, car le produit de ces ventes pourrait finir par financer le terrorisme international.

Les agences internationales ont mis en place plusieurs mécanismes destinés à prévenir la destruction du patrimoine en temps de guerre.

«Avant tout conflit, il est essentiel de procéder à la documentation et au catalogage des sites culturels, en veillant à ce que des registres appropriés soient tenus», a déclaré à Arab News Bastien Varoutsikos, directeur du développement stratégique à la Fondation Aliph, un réseau qui se consacre à la protection du patrimoine culturel dans les zones de conflit.

La Fondation Aliph participe activement à divers projets au Soudan depuis 2020, protégeant notamment le site de Méroé, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, contre la menace des crues du Nil et des activités humaines.

FAITS RAPIDES

  • Les musées du Soudan risquent de subit des dommages irréparables, avertissent les autorités.
  • Les archives d’Omdurman ont déjà été ravagées par le feu et le pillage.
  • Les experts affirment que la mémoire collective, l’identité et l’histoire doivent être sauvegardées.

Le projet de musées communautaires du Soudan occidental, financé par Aliph, se concentre quant à lui sur l'engagement des communautés et la création de musées célébrant le patrimoine unique de la région.

L'agence a également mis en œuvre des programmes de renforcement des capacités dans tout le Soudan afin d'offrir une formation professionnelle en matière de protection du patrimoine, y compris l'utilisation de méthodes de préservation numérique pour aider à sauvegarder les sites.

Anwar Sabik, responsable des projets sur le terrain au Centre international d'études pour la conservation et la restauration des biens culturels, a souligné la nécessité «de maintenir les professionnels expérimentés travaillant sur le patrimoine culturel à proximité de ces trésors inestimables, non seulement pour prévenir les dommages matériels, mais aussi pour préserver les connaissances et l'expertise du Soudan».

Histoire en péril

Depuis 2018, l'agence va au-delà du rôle traditionnel des musées en apportant une dimension communautaire.

«L'objectif a été de transformer les musées en pôles dynamiques où les gens peuvent se rassembler, célébrer leur patrimoine culturel immatériel et favoriser le sens de la communauté», a déclaré Sabik à Arab News.

Aujourd'hui, alors que la violence au Soudan ne montre aucun signe d'apaisement, tout ce travail pourrait être menacé.

Un homme visite le musée ethnographique Khalifa House à Omdurman, la ville jumelle de la capitale du Soudan, le 18 janvier 2022 (Photo, AFP).

Sans une protection et une préservation adéquates, le conflit menace d'effacer non seulement les artefacts matériels, mais aussi le tissu immatériel de la société soudanaise. Les pratiques traditionnelles, les coutumes et les histoires orales transmises de génération en génération pourraient disparaître à jamais.

«La disparition de ces ressources inestimables infligerait une perte irréparable au Soudan et au monde entier», a déclaré Sabik. «Le Soudan en a peut-être déjà perdu une partie en raison des déplacements massifs de population.»

Selon Varoutsikos, bien que des rapports sur des musées et des sites archéologiques non protégés aient fait surface, les cas documentés de pillage restent, heureusement, limités.

«En période de conflit, il est difficile de confirmer les pillages sans preuves concrètes», a-t-il déclaré à Arab News.

Selon Varoutsikos, pour lutter contre le marché illicite des biens culturels, les gouvernements doivent mettre en œuvre des mesures strictes qui empêchent ces objets acquis illégalement de trouver des débouchés.

«Les décideurs de chaque pays jouent un rôle crucial dans l'adoption et l'application de ces mesures», a-t-il déclaré. Une vigilance accrue de la part des douanes et des services répressifs du monde entier est l'une de ces mesures.

Toutefois, «il est difficile de déterminer la demande sur le marché noir, en particulier au Moyen-Orient, en raison de l'abondance d'objets de valeur qui suscitent l'intérêt», a déclaré Varoutsikos.

Musée national d'histoire du Soudan (Photo fournie).

La situation est d'autant plus complexe que les objets pillés sont souvent stockés pendant de longues périodes avant d'être vendus afin d'éviter d'attirer l'attention. La prudence est également de mise sur le marché en raison de la prévalence des contrefaçons, qui touchent aussi bien les vendeurs que les acheteurs.

La façon dont les belligérants et la communauté internationale choisissent de répondre à ces appels à l'action pourrait déterminer le type de société qui émergera lorsque la paix reviendra enfin : une société unie par son patrimoine commun ou une société déchirée.

«Les musées du Soudan et les objets inestimables qu'ils abritent ne sont pas seulement le reflet du passé», a précisé Varoutsikos. «Ils ont le pouvoir de façonner l'avenir.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com