«Nos relations sont profondément ancrées dans l’histoire», affirme l’ambassadeur jordanien en Arabie saoudite

L’ambassadeur de Jordanie en Arabie saoudite, Ali al-Kayed (Photo, DQ Living Magazine).
L’ambassadeur de Jordanie en Arabie saoudite, Ali al-Kayed (Photo, DQ Living Magazine).
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Publié le Mercredi 31 mai 2023

«Nos relations sont profondément ancrées dans l’histoire», affirme l’ambassadeur jordanien en Arabie saoudite

  • M. Al-Kayed a évoqué les missions de la Jordanie et de l’Arabie saoudite visant à soutenir des causes au-delà de leurs frontières
  • «Il n’existe aucune différence culturelle entre la Jordanie et l’Arabie saoudite, car les deux peuples partagent les mêmes traditions sociales et culturelles», précise M. Al-Kayed

Riyad: Le mariage entre la Saoudienne Rajwa al-Saif et le prince héritier jordanien, Hussein ben Abdallah II, est un événement spécial pour les deux pays. 

Arab News s’est entretenu avec l’ambassadeur de Jordanie en Arabie saoudite, Ali al-Kayed, afin de mieux comprendre la relation entre les deux royaumes et de savoir quels sont les espoirs de l’ambassadeur pour l’avenir à la suite du mariage royal de jeudi. 

«Les relations entre le royaume hachémite de Jordanie et le royaume d’Arabie saoudite sont profondément ancrées dans l’histoire et se caractérisent par de solides relations fraternelles et populaires ainsi que par des mariages mixtes, des liens de parenté et des relations de voisinage», a-t-il affirmé lorsqu’on lui a demandé comment le mariage affecterait les liens entre les deux pays. 

«Les relations entre les deux pays frères sont caractérisées par une profondeur stratégique et historique. Ils sont unis par la civilisation, le bon voisinage, une géographie similaire et une fraternité établie, en plus des intérêts communs, mutuels et largement compatibles, ce qui différencie leurs relations des autres», ajoute l’ambassadeur.  

M. Al-Kayed a également évoqué les missions de la Jordanie et de l’Arabie saoudite visant à soutenir des causes au-delà de leurs frontières, soulignant le désir de coopération des deux pays. 

«Ces relations sont consolidées par le haut niveau de communication, de coopération et de coordination permanente entre les gouvernements des deux pays frères sous la direction du roi hachémite Abdallah II ben al-Hussein, que Dieu le protège et le préserve, et le gardien des deux Saintes mosquées, le roi Salmane ben Abdelaziz al-Saoud, que Dieu le protège et le préserve, dans l’intérêt des deux peuples, de leur sécurité et de leur stabilité, et en soutien aux causes islamiques et arabes», a-t-il déclaré.  

Le roi Abdallah II se trouvait récemment à Riyad pour assister au 32e sommet arabe. Avant cela, il a effectué une visite de deux jours en Arabie saoudite en avril, au cours de laquelle il s’est entretenu avec le prince héritier, Mohammed ben Salmane, à Djeddah et a discuté des liens bilatéraux. Pour sa part, le prince héritier saoudien s’est rendu en Jordanie en juin 2022, tandis que le roi Salmane a visité le pays en 2017 pour une série d’entretiens avec le roi Abdallah II et pour assister au 28e Sommet arabe. 

Avant le mariage royal, M. Al-Kayed a évoqué l’histoire des visites d’État entre les deux royaumes. 

«Les deux royaumes ont toujours eu des positions politiques internationales et régionales similaires. En effet, leurs deux dirigeants suprêmes ont des visions et des points de départ convergents par rapport à toutes les questions et tous les événements internationaux qui concernent la région du Moyen-Orient ou d’autres questions internationales. De plus, les visites historiques successives entre les rois des deux États dans le respect mutuel témoignent d’une profonde compréhension et d’une consultation mutuelle», a-t-il poursuivi. 

En ce qui concerne la culture, les fans de Rajwa al-Saif voudront peut-être savoir si la princesse devra s’adapter à un mode de vie différent lorsqu’elle assumera son rôle de membre actif de la famille royale jordanienne. 

«Il n’existe aucune différence culturelle entre la Jordanie et l’Arabie saoudite, car les deux peuples partagent les mêmes traditions sociales et culturelles», précise M. Al-Kayed. 

«Ils sont unis par une fraternité inhérente, un héritage similaire et des relations de voisinage qui cimentent les liens d’amour et de force entre les deux peuples. Cela constitue, pour tout observateur des coutumes, des traditions, de l’histoire et de l’unité, un modèle de cohésion dans les relations arabes.» 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.