L'électorat turc a pris sa décision et le président Erdogan a obtenu 52,14% des voix. Il entamera son troisième mandat, qui le laissera en fonction jusqu'en 2028 et sera son dernier, la constitution du pays ne permettant pas un quatrième mandat.
En discutant de ces élections, nous ne pouvons éviter les paradoxes du résultat. En effet, ils ne reflètent pas le large mécontentement à l'égard de l'économie turque qui l'a précédé, lorsque la valeur de la livre turque a diminué pour atteindre des niveaux auxquels on s'attendrait à pousser le président Erdogan à démissionner.
Même après des crises successives, ce n'est pas ce qui s'est passé. Au lieu de cela, le résultat a clairement démontré la flexibilité des partis au pouvoir à utiliser une idéologie et des slogans utopiques pour mettre de côté les questions d'économie et de développement. L'impact de ces questions n'a pas été vu dans les urnes, bien que les résultats des élections d'hier aient eu des implications négatives sur ces questions, illustré par un dollar s'échangeant pour 20,5 livres turques.
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