Le gouvernement compte ouvrir le capital de deux banques publiques à travers la Bourse d’Alger. Cette privatisation partielle – qui, faut-il le souligner, est une vieille et insistante recommandation du FMI – qui veut « moins d’activité entrepreneuriale de l’Etat et plus de marché », sera-t-elle un début de solution à la crise bancaire qui affecte l’ensemble du système économique algérien, au vu du rôle essentiel des banques ? Une chose est sûre : il est temps de repenser autrement la gestion d’un secteur qui échappe à toute logique économique. Nos banques publiques sont plus assimilées à des administrations que des entreprises.
Elles sont loin d’être gérées sur la base d’objectifs stratégiques et d’une gouvernance d’entreprise transparente, ce qui garantirait, par exemple, que l’Etat propriétaire ne s’immisce pas trop dans les affaires quotidiennes. Dès lors, deux défis se profilent : assurer la pérennité de ces banques publiques qui traversent un ouragan d’incertitudes et développer le professionnalisme dans la gouvernance. Le secteur bancaire fait face à une double nécessité : soutenir massivement par des financements un grand nombre de secteurs d’activités économiques, et repenser à plus long terme la vision bancaire. Il est urgent de se mettre à penser différemment.
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