La Tunisie fête cette année ses 65 ans de présence au Festival de Cannes, et ce, depuis le film «Goha», de Jacques Baratier avec le décor de Georges Koskas (grand peintre tunisien) produit par la Tunisie avec l’appui de Béchir Ben Yahmed, p.-d.g. du groupe Jeune Afrique, à l’époque premier ministre de l’Information sous le régime de Bourguiba, sacré Prix du cinéma international en 1958 et la sélection du film d’Abdellatif Ben Ammar «Une si simple histoire» en compétition officielle de la 23e édition du Festival de Cannes en 1970.
53 ans après, c’est Kaouther Ben Hania qui entre dans la cour des grands avec son cinquième long métrage «Les filles d’Olfa» pour être en lice pour la Palme d’Or 2023.
Peu avant la pandémie du Covid-19, la Tunisie a battu un record en 2019 en termes de présence aussi bien dans la compétition officielle que dans la sélection officielle et pour la première fois dans l’Histoire de son cinéma au festival de Cannes, elle enregistre la participation de six films (cinq longs et un court) dans six sections différentes du plus important rendez-vous mondial du 7e art, un record qui n’a jamais été atteint jusqu’à présent par aucune cinématographie arabe et qui a augmenté numériquement ses chances de pouvoir décrocher un prix dans les sections officielles ou parallèles qui sont dotées d’une compétition.
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