Comment deux analystes pro-israéliens ont réagit au sondage YouGov sur les Palestiniens pour Arab News

Deux leaders d'opinion pro-israélienne, de gauche et de droite, ont donné leur avis sur les résultats d'un récent sondage YouGov pour Arab News (Photo d'illustration, Fournie).
Deux leaders d'opinion pro-israélienne, de gauche et de droite, ont donné leur avis sur les résultats d'un récent sondage YouGov pour Arab News (Photo d'illustration, Fournie).
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Publié le Dimanche 21 mai 2023

Comment deux analystes pro-israéliens ont réagit au sondage YouGov sur les Palestiniens pour Arab News

  • Les accords d'Abraham n'ont pas été conçus pour résoudre le conflit et les Palestiniens ont été déçus par leurs dirigeants, déclare Jason Greenblatt
  • Yossi Mekelberg déclare que les Palestiniens n'ont aucune raison de faire confiance à Benjamin Netanyahou, qui est «pris en otage» par un gouvernement d'extrême droite

CHICAGO: Deux leaders d'opinion pro-israélienne, de gauche et de droite, ont donné leur avis sur les résultats d'un récent sondage YouGov pour Arab News, qui a exploré les attitudes des Palestiniens sur une série de sujets, des accords d'Abraham à la question de savoir qui pourrait être un «médiateur honnête», en référence aux États-Unis, à la Russie ou à la Chine.

Le 17 mai, Jason Greenblatt, architecte des accords d'Abraham et ancien envoyé du président Donald Trump au Moyen-Orient, et Yossi Mekelberg, chercheur associé à l’Institut royal des affaires internationales, ont exprimé leur point de vue sur le sondage, réalisé auprès de 953 Palestiniens entre le 28 avril et le 11 mai, dans le cadre de l'émission «The Ray Hanania Radio Show».

Le sondage a révélé qu'une grande partie des personnes interrogées (25%) préféreraient que la Russie joue le rôle de médiateur dans le conflit qui oppose depuis des décennies les Israéliens et les Palestiniens, tandis qu'environ 18% accueilleraient favorablement une initiative menée par la Chine afin d’aider à négocier la paix, ce qui témoigne d'une nette perte de confiance dans les efforts déployés par les États-Unis.

Bien que Greenblatt ait déclaré que les États-Unis étaient déterminés à agir dans leur propre intérêt, il s'est interrogé sur la Russie en tant que médiateur potentiel et a affirmé que le potentiel de la Chine en tant que médiateur n'avait pas encore été déterminé.

«Je crois que les Palestiniens sont très intelligents», a signalé Greenblatt. «Ils se rendent compte que leurs dirigeants ont échoué. Les dirigeants de Gaza, que je considère comme des terroristes, ne font que soumettre les Palestiniens — les quelque 2 millions de Palestiniens qui vivent dans cette région et qui souffrent à cause de ces dirigeants.

Il a ajouté: «Je pense qu'ils ont reconnu qu'ils avaient échoué. Leur économie est en très mauvaise posture. Leur vie ne cesse de se dégrader. Il n'y a pas de chemin vers la paix. Il n'y a pas de chemin vers un avenir meilleur.»

En ce qui concerne le rôle des médiateurs externes alternatifs pour faire avancer le processus de paix, Greenblatt a toutefois indiqué qu'il pense qu'il n'existe pas de «médiateur honnête».

Il a précisé: «Washington a un parti pris pour les intérêts américains. Si ces intérêts américains signifient qu'ils sont biaisés en faveur d'Israël, oui, je répondrai. Bien que nous ayons donné, en tant que pays, des milliards et des milliards de dollars aux Palestiniens.»

«Selon le président, et dans ce cas je parle de l'administration du président Joe Biden, il y a de nombreuses politiques que le président Biden a mises en œuvre et que le président Barack Obama avant le président Trump ont mises en œuvre à l'égard des Palestiniens, et je dirais que nous avons été partiaux à l'égard des Palestiniens.»

«Mais il y a très peu de pays dans le monde, du moins ceux qui jouent sur la grande scène, qui n'ont pas de parti pris pour l'un ou l'autre camp.»

«Mais encore une fois, si l'on regarde du côté de ce pays, j'ai remarqué dans ce sondage YouGov un résultat intéressant: de nombreux Palestiniens pensent que la Russie peut jouer un rôle important dans cette affaire, un bon rôle.»

«Pensons-y. La Russie et la guerre en Ukraine — et la plupart des gens sont contre ce que la Russie fait en Ukraine, les attaques, l'invasion, la mort et la destruction — si c'est le pays sur lequel ils comptent pour la paix, je ne pense pas que nous ayons la moindre chance de parvenir à la paix.»

Mekelberg, chercheur associé au programme pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord de l'Institut royal des affaires internationales (Chatham House) et professeur invité à l'université de Roehampton, a affirmé que le conflit avait désespérément besoin d'un «médiateur honnête», même s'il n'est pas certain du rôle de la Russie ou de la Chine.

«Il faut un intermédiaire honnête, car il s'agit d'un conflit non symétrique. Il s'agit d’une part d'un État doté d'une puissance militaire, d'une puissance économique et d'un soutien mondial, et d’autre part d'un semi-État, la Palestine, qui est elle-même divisée entre Gaza et la Cisjordanie, et entre le Fatah et le Hamas», a-t-il avisé.

«Il est évident que les Palestiniens et l'Autorité palestinienne chercheront à obtenir un soutien de l'extérieur. Mais je suis convaincu que dans ce cas également, je suis toujours surpris que l'Autorité palestinienne et l'Organisation de libération de la Palestine ne soient pas plus proactives.»

«Ils doivent présenter un plan. Comment voulez-vous que nous vous aidions au sein de la communauté internationale? Il ne suffit pas de renvoyer la balle dans le camp de la communauté internationale. C'est votre responsabilité», a insisté Mekelberg.

Mekelberg se dit «fasciné» par la confiance palestinienne en Russie.

«La frustration que je ressens à l'égard des États-Unis est, d'une part, comme le démontre le sondage YouGov, que tout le monde croit que les États-Unis ont la capacité d'influencer Israël, mais qu’ils ne veulent pas le faire pour des raisons politiques qui leur sont propres », a-t-il spécifié.

«Quelles sont les chances que les républicains ou les démocrates, surtout un an et demi avant les élections présidentielles, fassent quelque chose pour tenter d'influencer Israël?»

Il a ajouté: «Il est intéressant de constater que de plus en plus de personnes considèrent la Chine comme un potentiel médiateur. Je ne crois pas que la Chine vienne avec le passif de certains autres pays de l'UE ou des États-Unis. Ce qui semble être un succès apporte une poussée pour l'Iran et l'Arabie Saoudite, peut-être est-ce une nouvelle aube.»

En ce qui concerne la crédibilité de l'enquête en ligne YouGov-Arab News, Tarek Ali Ahmed, chef de l'unité de recherche et d'études d'Arab News, qui a supervisé le sondage, a révélé à  l’émission «The Ray Hanania Radio Show» que l'agence de sondage basée au Royaume-Uni s'est appuyée sur un large échantillon de personnes interrogées, dont 55% d'hommes et 45% de femmes.

«L'échantillon comprend un large éventail de personnes — des Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza», a-t-il affirmé. «Nous avons un large éventail de personnes âgées de 18 à plus de 45 ans. Nous avons des personnes qui ont un emploi, d'autres qui sont au chômage. Nous avons également des personnes qui gagnent beaucoup d'argent et qui ont un bon niveau d'éducation.»

«Il s'agit donc davantage de la qualité de l'échantillon de personnes impliquées dans l'enquête pour obtenir une voix réelle et justifiée du peuple et de la rue palestinienne. Je pense que 953 personnes constituent un bon échantillon.»

Interrogé sur le fait que les Palestiniens reprochent au gouvernement israélien d'avoir évité un accord de paix définitif, Greenblatt a défendu l'administration de Benjamin Netanyahou, tout en soulignant qu'il n'était pas du tout d'accord avec le point de vue de certains ministres israéliens.

«Je ne suis pas d'accord avec le fait que le sondage suggère qu'un gouvernement de droite en Israël, notamment le Premier ministre Benjamin Netanyahou, ne serait pas capable de parvenir à la paix», a-t-il souligné.

«En ce qui concerne le conflit israélo-palestinien, nous partageons la même opinion, Netanyahou et moi. Mais je vous dirais que dans les bonnes circonstances, avec toutes les bonnes positions discutées et négociées, c'est un homme qui peut parvenir à la paix», a estimé Greenblatt. Mais ce ne sera pas la paix que les dirigeants palestiniens et tant d'autres dans le monde ont promise aux Palestiniens depuis plus de 70 ans.

«Si les Palestiniens peuvent comprendre cela et s'asseoir à la table des négociations de manière significative et de bonne foi, je suis persuadé qu'un gouvernement de droite est en fait le type de gouvernement qui peut parvenir à la paix.»

«Je présume que le gouvernement est plutôt de droite. Il y a certainement des ministres au sein du gouvernement qui disent des choses qui ne devraient pas être tolérées. Je pense qu'ils tiennent des propos haineux et je ne suis pas d'accord avec eux.»

«Je crois que, dans l'ensemble, le gouvernement fait de gros efforts dans des circonstances difficiles, même si elles n'ont rien à voir avec les Palestiniens. Il y a les manifestations contre la réforme judiciaire. Il y a toutes sortes de choses qui se passent en Israël. C'est une période difficile.»

«Je pense que le point de vue adopté est que ce gouvernement de droite est très mauvais pour les Palestiniens. Je suis convaincu qu'une certaine partie de ce gouvernement de droite est mauvaise, deux ministres en particulier, et je suis contre les déclarations que certains de ces ministres ont faites.»

«Et je ne pense pas que les gens devraient se focaliser là-dessus parce que je ne crois pas que c'est ce que pense le gouvernement Netanyahou dans son ensemble.»

Mekelberg, en revanche, ne croit pas que le gouvernement de Netanyahou soit digne de confiance.

«Nous en sommes au point où les Israéliens ne font plus confiance à Netanyahou et où ils manifestent dans les rues», a-t-il jugé. «Pourquoi les Palestiniens devraient-ils faire confiance au gouvernement Netanyahou? Il a formé le plus grand gouvernement d'extrême droite de l'histoire du pays.

«Il a placé certains d'entre eux dans une position de pouvoir, qu'il s'agisse du ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, ou du ministre des Finances pour des raisons étranges, ou encore du ministre de la Défense, Bezalel Smotrich.»

«Ils croient en l'annexion de la Cisjordanie. Ils n'accepteront jamais une solution à deux États. Et Netanyahou est fondamentalement pris en otage, non pas qu'il soit exonéré par cela, mais par l'extrême droite à cause de ce procès pour corruption.»

Netanyahou a été inculpé de trois chefs d'accusation de corruption par la justice israélienne.

En ce qui concerne les accords d'Abraham, Greenblatt a défendu l'effort diplomatique, affirmant que les gens attendent souvent trop de cet accord. «Les accords d'Abraham n'ont pas été conçus pour résoudre le conflit israélo-palestinien», a-t-il clarifié.

«Les accords d'Abraham n'ont pas été conçus pour résoudre la terrible et tragique guerre civile en Syrie. Ils n’ont pas été conçus pour résoudre la terrible situation au Liban. Le Liban est essentiellement occupé par le régime iranien et ce beau pays qu'est le Liban n'a presque plus rien. Ils n’ont pas été conçus pour résoudre le problème du Yémen. Je pense que les gens accordent plus de poids et de responsabilité aux accords d'Abraham qu'il ne le faudrait.»

«Ils ont fait baisser quelques tensions. Cela peut faire baisser d’autres tensions. Mais en fin de compte, il y a beaucoup de conflits au Moyen-Orient qui n'ont rien à voir avec le conflit israélo-palestinien et qui restent très difficiles à résoudre», a indiqué Greenblatt.

Se référant à l'initiative de paix arabe, Mekelberg a déclaré que la meilleure proposition de paix avait été dévoilée en 2002 par le gouvernement de l'Arabie saoudite. Mais il a ajouté que les dirigeants palestiniens sont confrontés à leur incapacité à être «proactifs».

Il a ajouté: «L'autre option, et c'est malheureusement ce qui s'est passé, c'est qu'ils sont tous devenus complaisants et arrogants à ce sujet.»

«Pourquoi devons-nous (les Israéliens) faire des progrès sur la question palestinienne? Il n'y a pas d'urgence. C'est ce que nous voyons aujourd'hui. Je pense que les Palestiniens doivent être proactifs. Ils ne peuvent pas attendre que le monde résolve le problème parce que le monde va dans l'autre sens.»

En effet, selon Mekelberg, la «crise constitutionnelle» en Israël a relégué la question palestinienne «à l'arrière-plan».

Diffusé en direct à Détroit et à Washington D.C. sur le réseau américain des radios arabes, «The Ray Hanania Radio Show» est parrainé par Arab News

Écoutez le podcast sur ArabNews.com/rayradioshow.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com