Yémen: Le projet Masam a permis de désamorcer 896 mines houthies

Le projet Masam a permis de dégager des routes pour l'acheminement de l'aide humanitaire indispensable (Photo, Twitter).
Le projet Masam a permis de dégager des routes pour l'acheminement de l'aide humanitaire indispensable (Photo, Twitter).
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Publié le Mercredi 17 mai 2023

Yémen: Le projet Masam a permis de désamorcer 896 mines houthies

  • Encadrées par KSrelief, des équipes spéciales ont détruit 11 mines antipersonnel, 156 mines antichars, 728 munitions non explosées et un engin explosif
  • Le projet mené par KSrelief, connu sous le nom de Masam, est l'une des nombreuses initiatives prises par l'Arabie saoudite sur ordre du roi Salmane pour aider le peuple yéménite

RIYAD: Dans le cadre d'un programme saoudien de déminage au Yémen, 896 engins posés par les Houthis, soutenus par l'Iran, ont été démantelés au cours de la deuxième semaine de mai.

Sous la supervision du Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSrelief), des équipes spéciales ont détruit 11 mines antipersonnel, 156 mines antichars, 728 munitions actives et un engin explosif.

Le projet mené par KSrelief, connu sous le nom de Masam, est l'une des nombreuses initiatives prises par l'Arabie saoudite sur ordre du roi Salmane pour aider le peuple yéménite.

Le projet a permis de dégager des routes pour l'acheminement de l'aide humanitaire.

Les opérations de déminage ont été réalisées à Marib, Aden, Jouf, Chabwa, Taïz, Hodeidah, Lahij, Sanaa, Al-Bayda, Al-Dhale et Saada.

Au total, 398 110 mines ont été démantelées depuis le début du projet.

Plus de 1,2 million de mines ont été posées par les Houthis, causant la mort de centaines de civils.

Le projet forme des ingénieurs locaux au déminage et leur fournit des équipements modernes. Il offre également un soutien aux Yéménites blessés par les mines.

En juin 2022, le contrat du projet a été prolongé d'un an pour un coût de 33,29 millions de dollars (1 dollar = 0,92 euro).

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Des dirigeants mondiaux et des experts se rendent à Riyad pour le FII8

Cette année, le FII se tient sous le thème "Horizons infinis: investir aujourd'hui, façonner demain", du 29 au 31 octobre à Riyad. (Fourni)
Cette année, le FII se tient sous le thème "Horizons infinis: investir aujourd'hui, façonner demain", du 29 au 31 octobre à Riyad. (Fourni)
Cette année, le FII se tient sous le thème "Horizons infinis: investir aujourd'hui, façonner demain", du 29 au 31 octobre à Riyad. (Fourni)
Cette année, le FII se tient sous le thème "Horizons infinis: investir aujourd'hui, façonner demain", du 29 au 31 octobre à Riyad. (Fourni)
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  • L'événement devrait donner lieu à la signature d'accords stratégiques dans de multiples secteurs
  • Outre les experts du secteur, l'événement de cette année réunira également des leaders et des décideurs dans les domaines de l'intelligence artificielle, de la durabilité, de l'énergie, de la géoéconomie et de l'espace

RIYAD: Des dirigeants mondiaux et des experts du secteur devraient se réunir dans la capitale saoudienne à l'occasion de la huitième édition de la Future Investment Initiative afin de discuter des opportunités et des défis qui se présentent dans le paysage financier mondial.

Organisée sur le thème "Horizons infinis: investir aujourd'hui, façonner demain", du 29 au 31 octobre, le FII de cette année devrait susciter des discussions sur la manière dont l'investissement peut servir de catalyseur pour un avenir prospère et durable.

Richard Attias, directeur général du FII, a déclaré que des transactions d'une valeur de 28 milliards de dollars devraient être annoncées au cours de l'événement.

Il a également indiqué que 7 100 participants du monde entier s'étaient inscrits pour l'événement à venir. "C'est 1 000 de plus que l'année dernière", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse le 15 octobre.

Depuis son lancement en 2017, l’institut FII organise des événements annuels à Riyad, et au fil des ans, le programme s'est imposé comme l'une des conférences phares du secteur financier.

Outre les experts du secteur, l'événement de cette année réunira également des leaders et des décideurs dans les domaines de l'intelligence artificielle, de la durabilité, de l'énergie, de la géoéconomie et de l'espace.


Liban: Naïm Qassem élu nouveau chef du Hezbollah

"Naïm Qassem occupera la fonction de secrétaire général jusqu'à la fin de la guerre. A ce moment, un nouveau conseil de la Choura sera élu", a ajouté cette source.  Dans son communiqué, le Hezbollah "s'engage à maintenir la flamme de la résistance (..) jusqu'à la victoire".  Hassan Nasrallah avait été tué le 27 septembre dans une puissante frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah. (AFP)
"Naïm Qassem occupera la fonction de secrétaire général jusqu'à la fin de la guerre. A ce moment, un nouveau conseil de la Choura sera élu", a ajouté cette source. Dans son communiqué, le Hezbollah "s'engage à maintenir la flamme de la résistance (..) jusqu'à la victoire". Hassan Nasrallah avait été tué le 27 septembre dans une puissante frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah. (AFP)
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  • Selon une source proche du Hezbollah, il a été élu il y a deux jours mais l'annonce n'a été faite que mardi
  • "Naïm Qassem occupera la fonction de secrétaire général jusqu'à la fin de la guerre. A ce moment, un nouveau conseil de la Choura sera élu", a ajouté cette source

BEYROUTH: Le Hezbollah libanais a annoncé mardi avoir élu son numéro deux, Naïm Qassem, à la tête de la formation pro-iranienne en guerre contre Israël, plus d'un mois après la mort de son secrétaire général Hassan Nasrallah dans une frappe israélienne.

"Le conseil de la Choura", organe dirigeant du Hezbollah, "s'est accordé pour élire cheikh Naïm Qassem, 71 ans, secrétaire général du Hezbollah", a annoncé la formation islamiste chiite dans un communiqué.

Selon une source proche du Hezbollah, il a été élu il y a deux jours mais l'annonce n'a été faite que mardi.

Le Conseil de la Choura regroupe désormais cinq membres, dont Naïm Qassem, après la mort de deux d'entre eux dans des frappes israéliennes: Hassan Nasrallah et son successeur pressenti, Hachem Safieddine, a indiqué à l'AFP cette source qui a requis l'anonymat.

"Naïm Qassem occupera la fonction de secrétaire général jusqu'à la fin de la guerre. A ce moment, un nouveau conseil de la Choura sera élu", a ajouté cette source.

Dans son communiqué, le Hezbollah "s'engage à maintenir la flamme de la résistance (..) jusqu'à la victoire".

Hassan Nasrallah avait été tué le 27 septembre dans une puissante frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah.

Hachem Safieddine, un cousin de Nasrallah, a été tué dans une autre frappe israélienne début octobre. Sa mort a été confirmée le 23 octobre. Plusieurs autres chefs, notamment militaires, ont été tués par Israël au cours des dernières semaines.

Naïm Qassem faisait partie des fondateurs du Hezbollah en 1982, créé sous l'impulsion de l'Iran dans la foulée de l'invasion israélienne du Liban.

Et c'est en 1991 qu'il était devenu secrétaire général adjoint du mouvement, dont Hassan Nasrallah a pris les rênes un an plus tard.

Depuis la mort de Nasrallah, il était apparu lors de trois allocutions pré-enregistrées diffusées par la chaîne du Hezbollah, al-Manar.

Il avait alors assuré qu'il n'y avait pas de vide à la tête de la puissante formation et qu'elle continuait à fonctionner malgré les tentatives d'Israël de la décapiter.

Loin des dossiers militaires

Loin des questions militaires, il gérait les dossiers politiques et les dossiers parlementaires et gouvernementaux, confie à l'AFP une source de son entourage.

Après un an d'échanges de tirs entre le Hezbollah et Israël, l'armée israélienne a lancé le 23 septembre une campagne de frappes aériennes massives au Liban, visant notamment les bastions du Hezbollah.

Depuis, plus de 1.700 personnes ont été tuées, selon un décompte de l'AFP basé sur les données du ministère libanais de la Santé.

Israël affirme vouloir mettre fin aux tirs visant son territoire et permettre le retour des habitants chez eux, alors que le Hezbollah continue de revendiquer des attaques quotidiennes contre le nord d'Israël, frontalier du sud du Liban.

Lors de sa dernière allocution, le 15 octobre, Naïm Qassem avait affirmé à l'adresse des Israéliens que "la solution" qui permettrait le retour chez eux des habitants du nord d'Israël était "un cessez-le-feu", menaçant, sinon, de frapper "partout" en Israël.

Dans un communiqué, le Hamas palestinien a salué l'élection de Naïm Qassem, affirmant y voir "un signe de la résilience" du Hezbollah.

"Nous réitérons notre soutien à la nouvelle direction du Hezbollah", a ajouté le Hamas.

C'est pour soutenir le mouvement islamiste palestinien que le Hezbollah avait ouvert le front du Liban contre Israël, au lendemain de l'attaque sur le sol israélien menée le 7 octobre 2023 par le Hamas, qui a déclenché la guerre à Gaza.

 


Richard Attias, PDG du FII Institute, annonce son départ lors de l'ouverture du 8e forum de l'organisation

Richard Attias, PDG du FII Institute, s'exprimant lors du forum à Riyad. (Capture d'écran)
Richard Attias, PDG du FII Institute, s'exprimant lors du forum à Riyad. (Capture d'écran)
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  • Dans son discours, le dirigeant, qui a rejoint le FII Institute en tant que PDG en janvier 2020, a souligné l'importance de passer le relais à la prochaine génération
  • «Merci de m'avoir permis de participer à cette aventure remarquable. C'est un honneur incommensurable», a-t-il déclaré

RIYAD: Le PDG du Future Investment Initiative Institute, Richard Attias, quitte son poste, a-t-il annoncé lors de l'ouverture du huitième forum FII.

S'adressant à un public de dirigeants et d'investisseurs internationaux, M. Attias a exprimé sa gratitude pour son parcours au sein du FII Institute, déclarant qu'il quitterait son poste d'ici à la fin de l'année 2024.

Dans son discours, le dirigeant, qui a rejoint le FII Institute en tant que PDG en janvier 2020, a souligné l'importance de passer le relais à la prochaine génération.

«Merci de m'avoir permis de participer à cette aventure remarquable. C'est un honneur incommensurable», a-t-il déclaré.

M. Attias a ouvert l'événement par un message mettant en avant le potentiel et l'ambition par lesquels se distingue l'ordre du jour du sommet: «Lorsque nous parlons d'horizons infinis, nous n'imaginons pas seulement de vastes paysages.»

Il a ajouté: «Nous invoquons les possibilités illimitées qui définissent notre esprit humain.»

Décrivant le thème des «Horizons infinis» comme une invitation à imaginer de nouveaux avenirs, M. Attias a déclaré: «L'horizon n'est pas une fin, c'est une invitation à repousser les limites de ce que nous croyons possible et à façonner l'avenir qui reflète nos plus grandes ambitions.»

Il a exhorté les participants à faire preuve de vision et de dynamisme: «Aujourd'hui, nous appelons chacun d'entre vous à être les leaders qui ne voient pas le monde tel qu'il est, mais tel qu'il pourrait être.»

S'attardant sur l'impact transformateur du FII Institute depuis ses débuts en 2017, M. Attias a célébré le rôle de l'événement comme étant plus qu'un forum de dialogue. «Depuis sa création, le FII Institute a transcendé les simples discussions, devenant une force transformatrice pour l'action, le progrès et les solutions», précise-t-il.

Le gouverneur du Fonds public d'investissement, président de Saudi Aramco et président du FII Institute, Yasir al-Rumayyan, a appuyé les propos de M. Attias, soulignant la nécessité de solutions interconnectées dans un monde de plus en plus complexe.

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Yasir al-Rumayyan, président du FII Institute. (Capture d'écran)

«Aujourd'hui, nous faisons face à des défis qui ne sont plus isolés, mais interconnectés», a déclaré M. Al-Rumayyan.

Il a expliqué que ces défis ouvrent de nouvelles voies en faveur du progrès et résument l'ambition du thème de cette année. Il a, par ailleurs, insisté sur la responsabilité d'investir dans un but précis, en disant: «Nous avons la responsabilité et la possibilité de façonner un avenir qui investit non seulement dans nos économies, mais aussi dans l'humanité elle-même.»

Soulignant le rôle des marchés émergents, le président du FII Institute a déclaré: «D'ici à 2030, on prévoit que la croissance des économies des marchés émergents dépassera celle des marchés développés.» Cette évolution, a-t-il expliqué, «souligne la nécessité d'investissements stratégiques dans les lieux qui seront les moteurs de l'économie mondiale de demain».

L'intelligence artificielle a été au cœur du discours, M. Al-Rumayyan soulignant son potentiel de transformation économique. «À elle seule, l'IA pourrait ajouter près de 20 000 milliards de dollars (1 dollar = 0,93 euro) à l'économie mondiale d'ici à 2030», a-t-il prévu, ajoutant que d'ici à 2027, «le rôle de l'IA en tant que moteur économique deviendra un critère de puissance nationale».

Il a également souligné que le secteur de l'énergie était un excellent exemple d'investissement ciblé, en déclarant: «Notre objectif n'est pas seulement d'alimenter les économies, mais de favoriser un avenir où l'énergie soutient le progrès et le bien-être pour les générations à venir.»

M. Al-Rumayyan a souligné l'importance d'aligner les politiques gouvernementales sur les stratégies fiscales afin d'obtenir un impact durable, qualifiant cet alignement de «nouvelle frontière où les investissements ciblés ont un impact durable».

Soulignant les tendances mondiales en matière d'investissement, M. Al-Rumayyan s'est référé aux données du FII Priority Compass, soulignant que si l'augmentation du coût de la vie reste une préoccupation mondiale majeure, «le changement climatique est désormais la quatrième priorité au niveau mondial».

Au FII Institute, il a promis un engagement continu en faveur de l'inclusion, déclarant: «Investir dans un but précis signifie créer une nouvelle norme où les rendements financiers et le progrès humain vont de pair.»

Il a exhorté les investisseurs et les administrateurs à considérer les défis comme des opportunités d'impact transformateur: «En tant que leaders et investisseurs mondiaux, nous pouvons transformer les défis d'aujourd'hui en opportunités de demain.»

Plus tard, lors d'une table ronde, M. Al-Rumayyan a évoqué l'évolution de la stratégie d'investissement de l'Arabie saoudite. «Beaucoup de gens venaient chercher notre argent pour l'investir à l'étranger. Mais cela a changé au fil des ans; aujourd'hui, nous nous concentrons davantage sur l'économie nationale.»

Au cours des huit ou neuf dernières années, le PIF s'est de plus en plus concentré sur les initiatives locales, transformant le paysage économique de l'Arabie saoudite et modifiant les perceptions mondiales. «La plupart de nos projets deviennent opérationnels et commerciaux, et les gens voient la différence entre leur perception de l'Arabie saoudite en 2015 et aujourd'hui», a-t-il déclaré.

L'économie du Royaume, a souligné M. Al-Rumayyan, est l'une de celles qui connaissent la croissance la plus rapide au monde. «En 2022, nous étions l'économie à la croissance la plus rapide du G20, avec une croissance de plus de 7%», a-t-il déclaré, ajoutant que les prévisions placent le pays parmi les plus performants du G20 dans les années à venir.

Afin d'équilibrer les investissements mondiaux et nationaux, il a expliqué que le PIF vise à ajuster sa part d'investissement international de 30% à une fourchette cible de 18 à 20%.

M. Al-Rumayyan a souligné le positionnement stratégique du Royaume en tant que lien économique international, décrivant les avantages uniques du pays.

«L'Arabie saoudite est très bien placée pour devenir un centre mondial et pas seulement régional», affirme-t-il, citant des facteurs tels que l'utilisation efficace de l'énergie, les faibles coûts énergétiques et les ressources étendues, y compris les technologies de pointe et le potentiel d'énergie renouvelable.

Il a souligné l'ampleur du soutien nécessaire à la croissance des infrastructures à l'échelle mondiale, en évoquant les 9 000 milliards de dollars d'investissements en attente sur les marchés monétaires.

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Laurence Fink, PDG de BlackRock. (Capture d'écran)

Laurence Fink, PDG de BlackRock, a repris ces propos, qualifiant la période actuelle d'«épanouissement de l'investissement». M. Fink a souligné la forte croissance des bénéfices et l'alignement des bénéfices sur l'élasticité des prix, ce qui indique que les marchés mondiaux connaissent une croissance soutenue.

Le potentiel de transformation de l'IA a été un thème récurrent, approfondi par d'autres dirigeants du secteur technologique. Ruth Porat, présidente et directrice des investissements d'Alphabet et de Google, a décrit l'IA comme une «technologie transformationnelle et générationnelle», invitant les dirigeants à repenser ce qui est possible à l'ère des systèmes de pointe.

L'ancien PDG de Google, Eric Schmidt, a commenté l'avenir de l'IA dans le domaine de la défense, suggérant une redéfinition de la guerre, où l'automatisation pourrait transformer les rôles de combat traditionnels.

«La guerre est aujourd'hui définie de manière stéréotypée comme un homme qui tire sur un autre homme. Pour un informaticien, cela n'a aucun sens. Les armes devraient être automatisées et les gens devraient boire du café ailleurs», a déclaré M. Schmidt.

L'événement du FII Institute se poursuivra jusqu'au 31 octobre, avec des dirigeants et des investisseurs qui participeront à des discussions soulignant l'engagement en faveur de l'investissement ciblé en tant que moteur de l'impact durable, du progrès humain et de la croissance économique axée sur l'avenir.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com