Avec le tango diplomatique de la semaine dernière entre le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan et le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, la Chine et les États-Unis ont fait un premier pas vers la fin de la rhétorique hostile qui a marqué les différends entre les deux pays ces dernières années. Ils ont commencé à s'engager directement les uns avec les autres et se sont engagés à établir un cadre stable pour gérer leurs relations politiques, ce qui est crucial pour la stabilité mondiale.
Au fil de leurs douze heures d'échanges, les deux hommes se sont enlevés les gants et ont mis sur la table tous les épineux désaccords entre les deux grandes puissances, de Taïwan à l'Ukraine, jusqu'au regard de chaque pays sur l'autre, leurs aspirations et les stratégies qu'ils ont. adoptées pour atteindre ces objectifs. Ces pourparlers ont suffi à verser de l'eau froide sur les discussions sur une nouvelle guerre froide, qui est devenue une caractérisation populaire des relations sino-américaines.
Sans aucun doute, le succès de la rencontre de Vienne introduira une nouvelle étape dans les relations entre les deux pays. Cela précipitera un changement de position des États-Unis sur la Chine et son ascension sur la scène mondiale. Cela survient après que l'administration Biden a poussé trop loin ses tentatives de mobilisation du monde contre la Chine, et qu'elle n'a pas réussi à présenter leur différend comme une lutte idéologique entre démocraties et régimes totalitaires.
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