CASABLANCA: Sur les terres marocaines, le cinéma international fait une halte pour le plus grand enchantement des cinéphiles. Les dunes dorées, les montagnes escarpées et les villes historiques du Maroc servent de décor à la suite très attendue de Lord of War, le film à succès de 2005. Sous le ciel brûlant du Maroc, la machine hollywoodienne se prépare à donner vie à Lords of War.
Le réalisateur néo-zélandais Andrew Niccol, l'architecte de l'original Lord of War, revient pour cette suite épique. Avec son acuité à saisir les détails et une maîtrise narrative indéniable, Niccol prévoit de plonger plus profondément dans la psyché complexe des personnages de Yuri Orlov, le célèbre trafiquant d'armes, et de son fils, Anton.
Cage face caméra
Nicolas Cage, dont la présence à l'écran est toujours électrisante, reprendra le rôle de Yuri Orlov. À ses côtés, le charismatique Bill Skarsgård incarnera Anton, le fils déterminé à surpasser le sombre héritage de son père. Le synopsis promet une lutte d'égos, une rivalité ardente entre le père et le fils, des mercenaires et des conflits au Moyen-Orient. C'est un cocktail explosif qui s'annonce, et le Maroc en sera le théâtre.
L'équipe de tournage s'apprête à capturer le mystère, la beauté brute et la diversité des paysages marocains, offrant, ainsi, un contraste visuel frappant avec l'âpreté des thèmes explorés dans le film. Chaque ruelle sinueuse, chaque étendue désertique, chaque minaret et chaque médina pourrait servir de décor aux scènes hautes en couleur du film tel qu’il se rappelle encore à nos mémoires.
L’acteur porte les armes, et le producteur le portefeuille
Vendôme Pictures, qui a produit le premier Lord of War, s'associe à Saturn Films, la société de Nicolas Cage, pour donner vie à ce projet ambitieux. Le Maroc ainsi que la Hongrie, avec sa géographie diverse, s'est imposé comme un choix naturel pour le tournage. Le pays a une longue tradition d'accueil des tournages internationaux, et Lords of War s'inscrit dans cette lignée.
Pour Andrew Niccol, le potentiel de cette suite est immense. «Il y a tellement de choses à explorer avec ces personnages», a-t-il déclaré, citant Platon lors de l’officialisation du tournage de second opus à Variety : «Seuls les morts ont vu la fin de la guerre». Le réalisateur semble prêt à dépeindre, avec une audace artistique, les sombres réalités de la guerre et du commerce des armes, le tout, mis en abyme par une dynamique familiale tumultueuse entre père et fils et enserré dans le paysage cinématographique marocain, qui est sur le point d'être une fois de plus immortalisé. Le public attendra 2024 avec impatience pour voir comment le pays se révèle à travers l'objectif de Niccol.