La Suède remporte l'Eurovision, avec la chanteuse Loreen

La chanteuse Loreen, représentant la Suède, pose avec le trophée après avoir remporté la finale du concours Eurovision de la chanson 2023 le 14 mai 2023 à la M&S Bank Arena de Liverpool, dans le nord de l'Angleterre. (AFP).
La chanteuse Loreen, représentant la Suède, pose avec le trophée après avoir remporté la finale du concours Eurovision de la chanson 2023 le 14 mai 2023 à la M&S Bank Arena de Liverpool, dans le nord de l'Angleterre. (AFP).
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Publié le Dimanche 14 mai 2023

La Suède remporte l'Eurovision, avec la chanteuse Loreen

  • Le quotidien Aftonbladet a rendu hommage à la «reine Loreen» après sa victoire, qui ramènera le concours de l'Eurovision en Suède en 2024, année du cinquantième anniversaire de la victoire d'Abba avec "Waterloo"
  • Vingt-six pays étaient en compétition pour la finale de la 67e édition du concours

LIVERPOOL : La Suède, représentée par la chanteuse Loreen, a remporté samedi soir le concours de l'Eurovision pour la septième fois, égalant le record de l'Irlande, lors de la finale organisée au nom de l'Ukraine par le Royaume-Uni, à Liverpool.

Avec son titre "Tattoo", Loreen, déjà couronnée en 2012, est la deuxième artiste à remporter deux fois l'Eurovision après Johnny Logan pour l’Irlande dans les années 1980, et la première femme à réaliser le doublé.

"Surréaliste", "merveilleux" a réagi la chanteuse "totalement submergée". Elle n'a pas écarté pas une nouvelle participation. "C'est une questions de créativité", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse.

Le plus grand journal suédois, Dagens Nyheter, a qualifié dimanche sa victoire de "prouesse incroyable".

"Loreen touche le public comme peu d'autres", poursuit le titre, la décrivant comme "accessible", "avec un look et une voix impossibles à ignorer".

Le quotidien Aftonbladet a quant à lui rendu hommage à la "reine Loreen" après sa victoire, qui ramènera le concours de l'Eurovision en Suède en 2024, année du cinquantième anniversaire de la victoire d'Abba avec "Waterloo".

Vingt-six pays étaient en compétition pour la finale de la 67e édition du concours.

Chansons évoquant la guerre

La Finlande, avec le chanteur Käärijä, est arrivée en deuxième position, Israël en troisième et la France, représentée par la Québécoise La Zarra, à la 16ème place.

L'hexagone n'a plus gagné depuis 1977 avec Marie Myriam.

Loreen succède aux Ukrainiens du Kalush Orchestra, qui ont triomphé l'année dernière avec "Stefania", chanson mêlant hip-hop et musique traditionnelle ukrainienne. L'Eurovision a eu lieu au Royaume-Uni, arrivé deuxième l'an dernier, en raison de l'invasion russe de l'Ukraine.

Celle-ci était cette année représentée par le duo électro Tvorchi, qui a fini sixième avec "Heart of Steel" ("Coeur d'acier"), chanson inspirée par la résistance pendant un mois de siège à l'usine Azovstal à Marioupol et ovationnée par le public.

Quelques minutes après leur performance sur scène, Tvorchi a indiqué sur Instagram que leur ville natale a été attaquée par Moscou. Ternopil "a été bombardée par la Russie alors que nous chantions sur la scène de l'Eurovision à propos de nos coeurs solides, notre indomptabilité et notre volonté", ont-ils écrit. "L'Europe, unie contre le mal pour la paix", ont-ils ajouté.

Plusieurs chansons ont évoqué, chacune à leur manière, la guerre. Comme pour la Suisse, le jeune chanteur Remo Forrer a lancé un message de paix sur un ton grave avec "Watergun".

Discipline de fer

La grande gagnante, Loreen, a elle interprété avec "Tattoo", un hymne pop sur l'amour inconditionnel.

La Suédoise était la favorite des bookmakers. Pourtant, cette nouvelle participation était pour elle tout sauf une évidence, jusqu'à ce qu'elle écoute cette chanson.

"Quand j'ai entendu 'Tattoo', avant même qu’on me parle de Melodifestivalen (la sélection suédoise qui détermine la contribution à l’Eurovision), j'ai ressenti un plaisir mêlé de terreur. J'ai compris qu'il se passait quelque chose", confiait-elle au quotidien Dagens Nyheter.

Et elle s'est ensuite pliée à une discipline de fer pour réaliser le numéro un brin grandiloquent.

De son vrai nom Lorine Talhaoui, l’artiste de 39 ans est née en Suède de parents d'origine berbère marocaine. Aînée de six enfants, elle a grandi en banlieue de Stockholm, où elle habite aujourd'hui. L'une de ses soeurs, Markiz Tainton, est cuisinière et intervient régulièrement à la télévision.

"J'ai des origines nomades, je suis berbère, mais je suis aussi Suédoise, je veux ma râpe à fromage et que les gens m'appellent avant de débarquer chez moi", a ajouté la chanteuse, à ce journal, alors que ses origines ont été à plusieurs reprises raillées par l'extrême-droite.

La Finlande était elle sur un tout autre créneau avec le "Cha Cha Cha" frénétique du chanteur Käärijä et son boléro bouffant vert fluo.

Comme l'an dernier, la Russie était exclue du concours.

Cette édition était organisée à Liverpool mais au nom de l'Ukraine, dont les couleurs, le bleu et le jaune, étaient partout dans la ville des Beatles.

Cette édition de l'Eurovision, "c'est la leur plus que la nôtre", a estimé auprès de l'AFP Jenny Birchett, une Britannique de 70 ans, vêtue aux couleurs de l'Ukraine.

"Quand je suis arrivée hier" à Liverpool, "j'ai pleuré" tant le bleu et le jaune sont partout dans la ville, a expliqué quant à elle Lana Bilko, Ukrainienne installée de longue date au Royaume-Uni.


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com