Le 16 mai est dans quelques jours. Dans quelques jours, le gouverneur de la Banque centrale Riad Salamé doit comparaître devant la juge française Aude Buresi à Paris dans le cadre de l'enquête sur les accusations de corruption et de blanchiment d'argent. De nombreuses questions sur le grand vol libanais pourraient trouver une réponse ce jour-là. Quoi qu'il en soit, les implications se font déjà sentir à Beyrouth. Mikati a demandé que la question du poste de gouverneur soit réglée par le gouvernement, et Nabih Berri aurait déclaré que "le moment imminent est la nomination d'un gouverneur de la Banque centrale".
Ils s'apprêtent à tourner une page dangereuse ouverte par les enquêteurs étrangers, après avoir ignoré les accusations de détournement de fonds portées par « Case Authority » au ministère de la Justice, ainsi que sa demande que les biens de Riad Salamé, de son frère Raja et de son adjoint al-Hoayek soit saisi et qu'il soit arrêté et déféré au tribunal correctionnel.
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