Liban: Inquiétudes suite à la détention d’un responsable par les services de renseignement syriens

Vendredi, les services de renseignement syriens ont détenu pendant quatre heures le directeur général de la Défense civile de Beyrouth, qui était entré dans le pays par voie terrestre pour se rendre en Égypte (Photo, Forces libanaises).
Vendredi, les services de renseignement syriens ont détenu pendant quatre heures le directeur général de la Défense civile de Beyrouth, qui était entré dans le pays par voie terrestre pour se rendre en Égypte (Photo, Forces libanaises).
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Publié le Samedi 13 mai 2023

Liban: Inquiétudes suite à la détention d’un responsable par les services de renseignement syriens

  • Walid Hachache a été libéré après l’intervention d’un ministre libanais
  • À son retour à Beyrouth, M. Hachach a déclaré être en bonne santé et avoir été traité avec respect par les autorités syriennes

BEYROUTH: Vendredi, les services de renseignement syriens ont détenu pendant quatre heures le directeur général de la Défense civile de Beyrouth, qui était entré dans le pays par voie terrestre pour se rendre en Égypte. Walid Hachache, 57 ans, a été arrêté et interrogé par la Branche palestinienne des services de renseignement syriens.

C'est la première fois qu'un tel incident se produit depuis la reprise des déplacements des Libanais vers la Syrie à la fin de l’année 2021. En mars 2020, le régime syrien avait interdit aux Libanais d’entrer en Syrie à titre de précaution contre la Covid-19.

Youssef Mallah, l’un des principaux bénévoles de la Défense civile de Beyrouth, a raconté à Arab News que M. Hachache avait entrepris un voyage à moto vers l’Égypte via la Jordanie en passant par la Syrie. Il était accompagné d’un groupe de vingt amis. Il avait également demandé quinze jours de congé pour ce voyage, a précisé M. Mallah, avant d’ajouter que M. Hachache avait été arrêté au moment où le groupe franchissait un poste de contrôle syrien.

Les circonstances de l’arrestation ne sont pas connues, mais il a été ultérieurement avancé qu’il s’agissait d’une erreur d’identification, selon M. Mallah. L’un des proches de Walid Hachache, qui faisait partie du groupe, a informé les parties concernées au Liban de l’incident.

Selon des informations diffusées sur les réseaux sociaux, des contacts officiels ont eu lieu avec les autorités syriennes pour obtenir la libération de M. Hachache. Celui-ci, libéré quelques heures après son arrestation, est retourné à Beyrouth. Les amis de M. Hachache ont affirmé que le chef de la Défense civile de Beyrouth n’avait aucune affiliation politique ou partisane.

La famille Hachache a passé des heures à attendre son retour, craignant qu’il ait été maltraité lors de son interrogatoire.

Les arrestations et les détentions effectuées par la Branche palestinienne font l’objet d’un examen minutieux, l’unité étant liée à une série de disparitions sur le territoire syrien depuis les années 1980.

Le directeur général de la Défense civile libanaise, le général de brigade Raymond Khattar, et le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Mawlawi, se sont chargés des contacts avec les autorités syriennes pour obtenir la libération de M. Hachache.

À son retour à Beyrouth, M. Hachache a assuré à Arab News qu’il était en bonne santé et qu’il avait été traité avec respect par les autorités syriennes.

«M. Hachache est un sportif et un passionné de moto. Il fait souvent des voyages avec le groupe qui l’accompagnait en Égypte», a indiqué le chef du parti Sanad, le député Achraf Rifi.

Cet incident est survenu alors que des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour réclamer le rétablissement des relations entre le Liban et la Syrie, a souligné le député.

«Nous n’avons pas de détails sur les raisons de l’arrestation de M. Hachache. La plupart des informations dont nous disposons indiquent qu’il n’a rien à voir avec la politique.»

M. Rifi a ajouté que le régime syrien «adopte toujours les mêmes méthodes» malgré l’atmosphère positive qui règne dans la région.

Le Liban a voté la suspension de la Syrie de la Ligue arabe en 2011, bien que le Hezbollah et ses alliés aient rejeté cette décision.

Cependant, alors que les liens entre la Syrie et les pays de la région s’améliorent, Beyrouth n’a encore pris aucune mesure officielle pour reprendre ses relations avec Damas, à l’exception de la coordination en matière de sécurité, qui n’avait pas été interrompue par la guerre civile.

Le mouvement Amal, allié du Hezbollah, a déclaré il y a quelques jours que la reprise de l’adhésion de la Syrie à la Ligue arabe était l’occasion de redresser les relations libano-syriennes par la communication et de surmonter les «obstacles imaginaires» pour résoudre plusieurs problèmes, en particulier celui des réfugiés syriens au Liban.

Par ailleurs, l’ambassadeur saoudien au Liban, Walid Boukhari, a poursuivi sa tournée politique dans le pays et a rencontré vendredi le ministre de l’Intérieur. Le ministre a qualifié les efforts de médiation de M. Boukhari de catalyseur permettant d’accélérer l’élection d’un nouveau président libanais.

L’ambassadeur s’est également entretenu avec des députés du bloc Tajaddod, dont l’un des membres est le candidat de l’opposition à l’élection présidentielle, Michel Moawad.

Cette rencontre a eu lieu un jour après celle de M. Boukhari avec Sleiman Frangié, candidat du Hezbollah et ami proche de la Syrie. À l’issue de la réunion, M. Moawad a affirmé que la position de l’Arabie saoudite était devenue claire. «Elle estime que l’élection présidentielle est une décision souveraine qui appartient au Liban et que les Libanais doivent choisir la voie qu’ils souhaitent et donc assumer la responsabilité de leur choix.»

«L’Arabie saoudite cherche à établir des règles pour cette région en se fondant sur la souveraineté des États, et tous les développements dans la région renforcent notre insistance sur le fait que le Liban ne devrait pas être en dehors de cette dynamique, de cette croissance et de cette stabilité», a ajouté le député.

«Mon bloc affrontera, de toutes ses forces, tout candidat imposé par le projet de l’opposition qui nous a conduits à la situation actuelle; la bataille se joue entre deux projets, et non entre deux personnes», a-t-il déclaré.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


La CPI émet des mandats d'arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
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  • La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire
  • Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes"

LA HAYE: La Cour pénale internationale a émis jeudi des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire.

Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes".

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye.

Dans un autre communiqué, elle émet un mandat d'arrêt contre Mohammed Deif, également pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La cour "a émis à l'unanimité un mandat d'arrêt contre M. Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri, communément appelé +Deif+, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'État d'Israël et de l'État de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023".

Classés "secrets" 

Les mandats d'arrêt ont été classés "secrets", afin de protéger les témoins et de garantir la conduite des enquêtes, a déclaré la cour.

Mais la CPI "considère qu'il est dans l'intérêt des victimes et de leurs familles qu'elles soient informées de l'existence des mandats".

Le procureur de la CPI, Karim Khan, a demandé en mai à la cour de délivrer des mandats d'arrêt contre Netanyahu et Gallant (qui a été limogé début novembre par le Premier ministre israélien) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité présumés à Gaza.

M. Khan a également demandé des mandats d'arrêt contre de hauts dirigeant du Hamas, dont Mohammed Deif, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Selon Israël, Deif a été tué par une frappe le 13 juillet dans le sud de Gaza, bien que le Hamas nie sa mort.

Le procureur a depuis abandonné la demande de mandats d'arrêt contre le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et le chef du Hamas dans la bande de Gaza Yahya Sinouar, dont les morts ont été confirmées.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 44.056 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.

Au moins 71 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 104.268 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.


Liban: frappes sur la banlieue sud de Beyrouth après un appel israélien à évacuer

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  • La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani
  • Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah

BEYROUTH: De nouvelles frappes ont visé jeudi matin la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais contre lequel Israël est en guerre, peu après un appel de l'armée israélienne à évacuer, selon un média d'Etat libanais.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani) a rapporté trois frappes sur la banlieue sud, dont une "très violente sur Haret Hreik", un quartier de ce secteur, et précisé qu'un immeuble avait été détruit.

Sur les images de l'AFPTV, on peut voir des panaches de fumée s'élever d'au moins trois sites visés.

Les frappes ont été précédées par un appel du porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichai Adraee, sur les réseaux sociaux, à évacuer trois secteurs de la banlieue sud.

Après cet appel, des tirs nourris ont été entendus dans la banlieue, visant à avertir les habitants.

La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani.

Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah.

Les frappes interviennent alors que l'émissaire américain Amos Hochstein tente de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais.

Après avoir vu les responsables libanais à Beyrouth, il doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle israélienne.

Les violences entre Israël et le mouvement pro-iranien, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.550 morts depuis octobre 2023.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.


Des frappes israéliennes font des dizaines de morts dans la bande de Gaza

"Il y a des dizaines de morts et de disparus sous les décombres", a déclaré à l'AFP Hossam Abou Safiyeh, directeur de l'hôpital Kamal Adwa près duquel a eu lieu la frappe.  "Des corps arrivent à l'hôpital en lambeaux", a-t-il ajouté, précisant que le système de santé était "à terre dans le nord de Gaza". (AFP)
"Il y a des dizaines de morts et de disparus sous les décombres", a déclaré à l'AFP Hossam Abou Safiyeh, directeur de l'hôpital Kamal Adwa près duquel a eu lieu la frappe. "Des corps arrivent à l'hôpital en lambeaux", a-t-il ajouté, précisant que le système de santé était "à terre dans le nord de Gaza". (AFP)
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  • Des dizaines de personnes ont été tuées jeudi dans des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, ravagée par plus d'un an de guerre entre l'armée israélienne et le mouvement Hamas
  • Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir et s'est entretenu avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance du Premier ministre israélien

TERRITOIRES PALESTINIENS: Des dizaines de personnes ont été tuées jeudi dans des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, ravagée par plus d'un an de guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Déclenchée le 7 octobre 2023 après une attaque d'une ampleur inédite du Hamas sur le sol israélien, la guerre à Gaza s'est propagée au Liban, où le mouvement pro-iranien Hezbollah a ouvert un "front de soutien" au mouvement palestinien.

Après des discussions à Beyrouth en vue d'obtenir une trêve entre l'armée israélienne et le Hezbollah, l'émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein, doit rencontrer jeudi en Israël le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, à 12H30 (10H30 GMT).

Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir et s'est entretenu avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance du Premier ministre israélien.

Dans la bande de Gaza, la Défense civile a annoncé jeudi la mort de 22 personnes tuées dans la nuit par une frappe israélienne sur un quartier de Gaza-ville (nord).

"Nous confirmons que 22 martyrs ont été transférés (vers des hôpitaux) après une frappe ayant visé (une) maison (...) à Cheikh Radwan", a indiqué à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de l'organisation.

"Ici, il y a un martyr et un corps sans tête. Nous ne savons pas de qui il s'agit jusqu'à présent", témoigne auprès de l'AFPTV, Moataz Al-Arouqi, un Palestinien du quartier.

Une autre frappe survenue aux alentours de minuit (22H00 GMT) dans la zone de Beit Lahia et Jabalia (nord) a fait des dizaines de morts, selon des sources médicales.

"Il y a des dizaines de morts et de disparus sous les décombres", a déclaré à l'AFP Hossam Abou Safiyeh, directeur de l'hôpital Kamal Adwa près duquel a eu lieu la frappe.

"Des corps arrivent à l'hôpital en lambeaux", a-t-il ajouté, précisant que le système de santé était "à terre dans le nord de Gaza".

"Arrêt total de l'agression" 

La guerre dans le territoire palestinien a été déclenchée en riposte à l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, l'armée israélienne a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Les Etats-Unis, alliés d'Israël, ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, malgré les appels internationaux demandant la fin du conflit.

Au Liban, Israël et le Hezbollah sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre après un an de tirs transfrontaliers, et l'armée israélienne mène des incursions dans le sud du pays depuis le 30 septembre.

Israël dit vouloir éloigner le Hezbollah des régions frontalières du sud du Liban pour permettre le retour des quelque 60.000 habitants du nord d'Israël déplacés par les tirs du mouvement. Au Liban, des dizaines de milliers d'habitants ont également été déplacés.

L'ambassadrice américaine à Beyrouth, Lisa Johnson, avait présenté jeudi dernier au Premier ministre libanais, Najib Mikati, et au chef du Parlement, Nabih Berri, un plan en 13 points prévoyant une trêve de 60 jours et le déploiement de l'armée dans le sud du Liban.

Dans ce contexte, l'émissaire Amos Hochstein s'est rendu mardi à Beyrouth où il a déclaré qu'une solution était "à portée de main" mais que c'était aux belligérants de "décider".

Israël "ne peut pas nous imposer ses conditions", a prévenu mercredi le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, disant exiger "l'arrêt total de l'agression" au Liban.

M. Netanyahu avait averti lundi que Israël "mènera(it) des opérations" militaires contre le Hezbollah même en cas de trêve.

"Très violente frappe" 

Pendant ce temps, les bombardements israéliens se poursuivent au Liban sur des bastions du Hezbollah. De nouvelles frappes ont visé jeudi matin la banlieue sud de Beyrouth, peu après un appel de l'armée israélienne à évacuer.

Plusieurs secteurs du sud du pays ont été ciblés, notamment la bourgade de Khiam, située à environ six kilomètres de la frontière, où des affrontements entre le Hezbollah et les forces israéliennes avaient éclaté la veille, selon l'Agence nationale d'information libanaise (Ani).

Jeudi matin, le porte-parole de l'armée en langue arabe, Avichay Adraee, a lancé des appels à évacuer aux habitants de trois zones proches de la ville de Tyr (sud).

Les violences entre Israël et le Hezbollah ont fait au Liban plus de 3.550 morts depuis octobre 2023, la plupart depuis le début de la campagne israélienne massive de bombardements le 23 septembre. Côté israélien, 79 militaires et 46 civils ont été tués en 13 mois.