Le couronnement du roi Charles III

Le roi Charles III de Grande-Bretagne avec la couronne de Saint Edouard lors de la cérémonie de couronnement à l'intérieur de l'abbaye de Westminster. (Photo, AFP)
Le roi Charles III de Grande-Bretagne avec la couronne de Saint Edouard lors de la cérémonie de couronnement à l'intérieur de l'abbaye de Westminster. (Photo, AFP)
Le roi Charles III de Grande-Bretagne avec la couronne de Saint Edouard  lors de la cérémonie de couronnement à l'intérieur de l'abbaye de Westminster. (Photo, AFP)
Le roi Charles III de Grande-Bretagne avec la couronne de Saint Edouard lors de la cérémonie de couronnement à l'intérieur de l'abbaye de Westminster. (Photo, AFP)
Le roi Charles III lors de la cérémonie de son couronnement à l'abbaye de Westminster, à Londres. (Photo, Reuters)
Le roi Charles III lors de la cérémonie de son couronnement à l'abbaye de Westminster, à Londres. (Photo, Reuters)
Le roi Charles de Grande-Bretagne arrive pour la cérémonie de son couronnement à l'abbaye de Westminster, à Londres. (Photo, Reuters)
Le roi Charles de Grande-Bretagne arrive pour la cérémonie de son couronnement à l'abbaye de Westminster, à Londres. (Photo, Reuters)
Le roi Charles III et la reine consort Camilla commencent leur voyage dans le carrosse d'État du jubilé de diamant, dans le «cortège du roi». (Photo, AFP)
Le roi Charles III et la reine consort Camilla commencent leur voyage dans le carrosse d'État du jubilé de diamant, dans le «cortège du roi». (Photo, AFP)
Le roi Charles de Grande-Bretagne arrive au palais de Buckingham le jour de la cérémonie de son couronnement, à Londres. (Photo, Reuters)
Le roi Charles de Grande-Bretagne arrive au palais de Buckingham le jour de la cérémonie de son couronnement, à Londres. (Photo, Reuters)
Des policiers montent la garde sur le parcours de la «procession du roi», qui s'étend sur deux kilomètres entre le palais de Buckingham et l'abbaye de Westminster, en attendant le passage du roi Charles III et de Camilla, reine consort, dans le carrosse de diamant, dans le centre de Londres. (Photo, AFP)
Des policiers montent la garde sur le parcours de la «procession du roi», qui s'étend sur deux kilomètres entre le palais de Buckingham et l'abbaye de Westminster, en attendant le passage du roi Charles III et de Camilla, reine consort, dans le carrosse de diamant, dans le centre de Londres. (Photo, AFP)
Samedi, le roi Charles III sera couronné aux côtés de la reine Camilla, pour la première fois depuis 70 ans. (Photo, AFP)
Samedi, le roi Charles III sera couronné aux côtés de la reine Camilla, pour la première fois depuis 70 ans. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 06 mai 2023

Le couronnement du roi Charles III

  • Le prince Khaled ben Bandar, ambassadeur saoudien au Royaume-Uni, a écrit dans sa chronique pour Arab News que Charles «a fait preuve d'un leadership et d'une compréhension dont l'impact va bien au-delà de son propre pays»,
  • Des dirigeants arabes ont assisté vendredi à une réception organisée par des membres de la famille royale au palais de Buckingham avant le couronnement

LONDRES : Au Royaume-Uni, les gens célèbrent un événement qui n'arrive qu'une fois dans une vie. Samedi, le roi Charles III sera couronné aux côtés de la reine Camilla,  70 ans après sa mère, la reine Elisabeth II.

En Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis, à Oman, au Bahreïn et au Qatar, de nombreux habitants et expatriés se préparent à manifester leur respect et leur adoration pour cette tradition ancestrale.

Certains citoyens plus âgés du Golfe se souviendront de la visite de Charles, alors prince de Galles, aux Émirats arabes unis avec la princesse Diana il y a 34 ans, et d'autres se rappelleront avoir regardé le couronnement de la reine Élisabeth II sur des télévisions en noir et blanc en 1953.

Le couronnement est un moment aigre-doux étant donné le décès de la reine Élisabeth en septembre 2022, mais nombreux dans le Golfe sont ceux qui espèrent qu'il symbolisera un nouveau départ pour les relations britannico-arabes.

 

Pour plus de détails, consultez le lien suivant:

https://www.arabnews.fr/roicharlesiii

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.