Peu de gens au Soudan peuvent être considérés comme chanceux jusqu'à présent. Les plus chanceux sont les détenteurs de passeports étrangers qui ont réussi à arriver sains et saufs à l'aérodrome de Wadi Seidna (à 40 km au nord de la capitale Khartoum) et qui ont été expédiés vers les capitales européennes dans d'énormes avions-cargos militaires.
Les images saisissantes d'avions transportant des étrangers à l'aérodrome de Wadi Seidna ne sont rien d'autre qu'une douloureuse reconstitution des scènes déchirantes qui ont suivi le retrait américain de Kaboul, lorsque nous avons vu des milliers d'Afghans se bousculer désespérément pour obtenir une place dans l'avion afin de fuir le pays où ils savaient qu'ils risquaient fort de mourir.
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