Scorsese dévoile sa nouvelle aventure criminelle en terre amérindienne

Le réalisateur américain Martin Scorsese et l'acteur américain Leonardo DiCaprio arrivent pour les Big Screen Achievement Awards lors du CinemaCon 2023 le 27 avril 2023 (Photo, AFP).
Le réalisateur américain Martin Scorsese et l'acteur américain Leonardo DiCaprio arrivent pour les Big Screen Achievement Awards lors du CinemaCon 2023 le 27 avril 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 28 avril 2023

Scorsese dévoile sa nouvelle aventure criminelle en terre amérindienne

  • Leonardo DiCaprio campe un tueur en série ciblant les Amérindiens d'Oklahoma pour s'approprier leur pétrole
  • Avec cette histoire d'amour ternie par la cupidité, le géant du cinéma américain a voulu explorer les motivations derrière le meurtre des membres de cette tribu

LAS VEGAS: Martin Scorsese a dévoilé jeudi les premières images de "Killers of the Flower Moon" au CinemaCon de Las Vegas, son nouveau western sombre, où Leonardo DiCaprio campe un tueur en série ciblant les Amérindiens d'Oklahoma pour s'approprier leur pétrole.

Situé dans les années 1920, ce long-métrage retrace les déboires de la tribu Osage, détentrice d'une terre riche en or noir et soudainement victime de meurtres et disparitions mystérieuses.

La bande-annonce, diffusée lors de la grand-messe des propriétaires de salles de cinéma à Las Vegas, montre Leonardo DiCaprio dans le rôle d'Ernest Burkhart. Cet homme amoureux d'une Amérindienne (l'actrice Lily Gladstone) se retrouve embringué dans une conspiration ourdie par le magnat du bétail William Hale, incarné par un Robert De Niro avide de pétrole.

Le film permet ainsi à Martin Scorsese, 80 ans, d'associer pour la première fois deux de ses acteurs fétiches. Un duo sur lequel enquête un agent du FBI chargé d'élucider les meurtres, joué par Jesse Plemons.

Avec cette histoire d'amour ternie par la cupidité, le géant du cinéma américain a voulu explorer les motivations derrière le meurtre des membres de cette tribu autochtone.

Passé oublié
Le réalisateur souhaitait montrer comment certains Américains "ont pu rationaliser la violence - même contre ceux qu'ils aimaient - en affirmant simplement : +C'est la civilisation. Un groupe entre et un autre sort+", a-t-il expliqué.

Le film aborde "une partie oubliée de notre passé", a abondé Leonardo DiCaprio, qui devait initialement incarner le détective du FBI, mais a préféré se glisser dans la peau du meurtrier après avoir passé du temps avec les Amérindiens Osage.

Le film a été tourné sur les lieux réels de ces événements macabres. Le scénario a été retravaillé jusqu'au dernier jour du tournage, a expliqué M. Scorsese, qui avait à coeur de "faire ce qu'il faut pour eux".

"Il s'agissait de s'immerger dans ce monde", a insisté le réalisateur new-yorkais, malgré la chaleur et les coyotes rôdant dans les prairies d'Oklahoma.

"Killers of the Flower Moon" doit être présenté en avant-première au festival de Cannes en mai, avant de sortir en salle en octobre.

«Soutien aux films d'auteur»
Initialement produit par le studio Paramount, ce projet pharaonique -- d'une durée de trois heures et demie, et d'un budget de 200 millions de dollars --  a été racheté par Apple, qui a accepté une véritable sortie dans les salles obscures, avant d'en faire un produit d'appel pour sa plateforme de streaming, Apple TV+.

"Je suis vraiment ravi d'avoir une large sortie en salle avant que le film ne soit disponible à la maison, ce qui n'est pas grave...", a insisté M. Scorsese.

Produit par Netflix, son précédent film, "The Irishman", n'avait joui que d'une diffusion très limitée au cinéma, avant d'atterrir en streaming.

Le réalisateur de "Taxi Driver", "Raging Bull" et "Les Affranchis" a profité de son passage à Las Vegas pour demander aux propriétaires de salles obscures d'inclure dans leur programmation de "véritables films d'auteur", aux côtés des blockbusters qui inondent le marché américain.

L'organisation du CinemaCon lui a remis un prix pour l'ensemble de sa carrière. Son oeuvre "sera vénérée pendant des siècles et des générations", a loué Leonardo DiCaprio.

La dernière journée du CinemaCon a également été marquée par une apparition surprise de Rihanna.

La superstar de la pop était venue promouvoir un nouveau film d'animation sur l'univers des Schtroumpfs, dans lequel elle doublera la fameuse Schtroumpfette. Le dessin animé doit sortir en 2025.

"J'espère que cela me permettra de gagner un jour des +points de cool+ avec mes enfants", a plaisanté la chanteuse.


Jacquemus dévoile sa nouvelle campagne sous le soleil d’Égypte

La campagne présente des visuels saisissants devant la Grande Pyramide de Gizeh. (Instagram)
La campagne présente des visuels saisissants devant la Grande Pyramide de Gizeh. (Instagram)
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  • La maison de couture française Jacquemus a dévoilé mercredi sa dernière campagne, "La croisière", qui se déroule entièrement en Égypte
  • La campagne, réalisée par le photographe et réalisateur égyptien Mohamed Sherif, met en scène le mannequin brésilien et néo-zélandais Angelina Kendall et le mannequin égyptien Mohamed Hassan

DUBAI : La maison de couture française Jacquemus a dévoilé mercredi sa dernière campagne, "La croisière", qui se déroule entièrement en Égypte et a été filmée au cours d'un voyage de 24 heures du Caire à Assouan.

La campagne, réalisée par le photographe et réalisateur égyptien Mohamed Sherif, met en scène le mannequin brésilien et néo-zélandais Angelina Kendall et le mannequin égyptien Mohamed Hassan, et fusionne la haute couture avec les paysages historiques et naturels de l'Égypte.

Elle présente des images saisissantes devant la grande pyramide de Gizeh, le long du Nil, sur une terrasse en bois au bord de la rivière et dans des fermes luxuriantes entourées de palmiers.

Sur les photos et les vidéos, on voit Kendall porter des pièces de la collection Jacquemus, notamment un manteau volumineux à pois avec des manches exagérées et une longue traîne, une robe rouge audacieuse et un ensemble deux pièces sculptural imprimé banane, entre autres.

Quant à Hassan, il portait un costume blanc cassé à la coupe décontractée, une chemise à rayures jaunes et blanches glissée dans un pantalon noir à jambes larges, ainsi qu'un ensemble entièrement noir composé d'une chemise à col ouvert et d'un pantalon taille haute.

En plus des photos, une série de courtes vidéos du voyage, montrant les paysages du Caire à Assouan, ont été diffusées sur les réseaux sociaux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


AlUla accueille le Sommet pour les créateurs de contenu sur Instagram

Le programme comprend des tables rondes interactives, des discours d'ouverture et des conversations sur l'avenir de la création de contenu, couvrant des sujets tels que les médias sociaux, l'intelligence artificielle et l'évolution du paysage numérique. (SPA)
Le programme comprend des tables rondes interactives, des discours d'ouverture et des conversations sur l'avenir de la création de contenu, couvrant des sujets tels que les médias sociaux, l'intelligence artificielle et l'évolution du paysage numérique. (SPA)
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  • Ce sommet révolutionnaire est le premier du genre dans la région et réunira des créateurs de contenu de premier plan du monde entier

ALULA : AlUla s'apprête à accueillir le premier sommet pour les créateurs de contenu sur Instagram au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. L'événement aura lieu du 20 au 22 avril, organisé par Meta, la société de technologie, en partenariat avec la Commission royale pour AlUla, et en collaboration avec l'Autorité saoudienne du tourisme et Riyadh Air.

Ce sommet révolutionnaire est le premier du genre dans la région et réunira les principaux créateurs de contenu du monde entier. Au programme figurent des tables rondes interactives, des allocutions d'ouverture ainsi que des discussions prospectives sur l’avenir de la création de contenu. Les échanges aborderont des thématiques telles que les médias sociaux, l’intelligence artificielle et l’évolution du paysage numérique.

Ces créateurs ont collectivement collecté plus de 231 millions de followers dans le monde entier, soulignant l'importance croissante du marketing d'influence dans les destinations de voyage d'aujourd'hui.

Le sommet proposera également des sessions sur la manière d'utiliser au mieux les outils de la plateforme, d'explorer les dernières mises à jour techniques et d'identifier de nouvelles opportunités dans la Creator Economy.

Des dialogues interactifs offriront aux participants l’opportunité d’échanger directement avec les directeurs de produit de Meta, tandis que des forums ouverts favoriseront le partage d’expertise et la création de collaborations durables entre créateurs.

Ce sommet est l'occasion d'acquérir des connaissances, d'entrer en contact avec les leaders de l'industrie et de rester à l'avant-garde de la scène numérique en constante évolution.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le lancement de Cinamaa, une nouvelle ère pour les études cinématographiques en Arabie saoudite

L'exposition Cinamaa de la Commission saoudienne du film. (AN)
L'exposition Cinamaa de la Commission saoudienne du film. (AN)
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  • Des experts ont souligné l'importance du développement des études cinématographiques en Arabie saoudite

RIYAD : La Commission saoudienne du film a lancé une nouvelle initiative, Cinamaa, pour promouvoir les études cinématographiques et soutenir les personnes qui se lancent dans l'industrie.

Un événement de lancement a eu lieu mercredi au Palais culturel de Riyad, organisé par la commission et la National Film Archive.

Le site web Cinamaa, une plateforme destinée à aider à former les cinéastes, les critiques et les cinéphiles aspirants, en leur permettant de partager leur travail, offre aux utilisateurs l'accès à des articles, des études, des discussions, des ateliers et des courts-métrages sur divers sujets liés au cinéma.

À l’issue d’une table ronde consacrée à l’importance des études cinématographiques dans le milieu universitaire, Salma Tarek, professeure de littérature au département de langue française de l’Université du Caire, a déclaré à Arab News : « Nous devons distinguer entre les études universitaires et les études sur le cinéma, c'est-à-dire l'enseignement de niveau universitaire, et les études dans les instituts cinématographiques, qui visent à former des techniciens et des cinéastes ».

« Ces dernières sont très importantes et largement disponibles, mais les études cinématographiques aux niveaux scolaire et universitaire font encore défaut », a-t-elle ajouté. 

À l'étranger, par exemple, les enfants de l'école primaire suivent des programmes de lecture et d'alphabétisation qui comprennent une section sur la façon de "lire" un film. Ils apprennent ce qu'est un plan, ce que signifie un mouvement de caméra, car ces éléments font désormais partie du langage de base qui nous permet d'interpréter le monde qui nous entoure", a déclaré Mme Tarek.

« Le cinéma n'est plus seulement une forme d'art, c'est une forme de discours. Nous y sommes constamment exposés et il est très important que nous apprenions à décoder ses messages », a-t-elle indiqué. 

Selon Mme Tarek, ces messages sont constamment envoyés aux spectateurs, qui doivent les recevoir de manière ouverte et réfléchie.

« L'université est l'institution la mieux placée pour jouer ce rôle », a-t-elle précisé. 

Lorsqu'on lui demande ce qui peut être fait pour faire avancer ce programme, elle répond qu'il faut d'abord être convaincu de la valeur des études cinématographiques, une tâche qui, selon elle, n'est "pas simple".

Le point d'entrée, cependant, se trouve dans les études interdisciplinaires.

"Par exemple, les départements de littérature peuvent proposer des cours sur la relation entre l'art de la performance et le cinéma. Dans les départements d'histoire, il peut y avoir un cours sur le cinéma et l'histoire. Peu à peu, ces frontières s'ouvriront et nous commencerons à développer une culture cinématographique au sein des institutions académiques.

Ces institutions auront alors les capacités et les bases nécessaires pour créer des départements dédiés aux études cinématographiques, ce qui, selon M. Tarek, est le "but ultime".

Le panel a également discuté de la nécessité de produire davantage de contenu arabe original en plus des traductions de films étrangers.

Tareq Al-Khawaji, critique de cinéma et conseiller culturel au Centre du Roi Abdulaziz pour la culture mondiale, a déclaré que les jeunes Saoudiens intéressés par l'écriture de scénarios ont une grande opportunité de développer des scénarios qui peuvent contribuer à renforcer la scène cinématographique dans le Royaume.

Le lancement de Cinamaa a été suivi de la signature de deux protocoles d'accord entre la Commission du film saoudien et ses partenaires, la Saudi Broadcasting Authority et la Fédération internationale des critiques de cinéma.

Le directeur général de la commission, Abdullah Al-Qahtani, a pris la parole aux côtés de Mohammed Fahad Al-Harthi, directeur général de la SBA et ancien rédacteur en chef d'Arab News, et du directeur général de Fipresci, Ahmad Shawky.

La création de l'Association des critiques de cinéma a également été annoncée. Il s'agit de la première entité professionnelle indépendante dédiée à la critique cinématographique en Arabie Saoudite.

À la fin de la soirée, les portes se sont ouvertes pour accueillir les invités dans une exposition sur l'histoire du cinéma dans le monde arabe. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com