Nagorny Karabakh: plus de 900 combattants Syriens rentrés après les combats

Un combattant de l'armée syrienne libre soutenue par la Turquie est vu à Afrin, en Syrie, le 2 mars (Reuters)
Un combattant de l'armée syrienne libre soutenue par la Turquie est vu à Afrin, en Syrie, le 2 mars (Reuters)
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Publié le Mercredi 02 décembre 2020

Nagorny Karabakh: plus de 900 combattants Syriens rentrés après les combats

  • A l'issue de six semaines d'affrontements, l'Azerbaïdjan et l'Arménie ont signé le 9 novembre un accord de fin des hostilités
  • «Plus de 900 combattants des factions pro-Ankara sont rentrés en Syrie en plusieurs vagues», a indiqué l'OSDH, soulignant que la dernière avait eu lieu le 27 novembre

BEYROUTH : Plus de 900 combattants syriens proturcs sont retournés par vagues successives en Syrie après la fin des combats au Nagorny Karabakh, a rapporté mercredi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

A l'issue de six semaines d'affrontements, l'Azerbaïdjan et l'Arménie ont signé le 9 novembre un accord de fin des hostilités. 

La Turquie, qui soutient l'Azerbaïdjan, a été accusée d'envoyer des combattants syriens au Nagorny Karabakh pour épauler les forces de Bakou, ce que le président Recep Tayyip Erdogan a démenti.

«Plus de 900 combattants des factions pro-Ankara sont rentrés en Syrie en plusieurs vagues», a indiqué l'OSDH, soulignant que la dernière avait eu lieu le 27 novembre.

Ces combattants ont retrouvé les territoires sous contrôle turc dans le nord syrien, notamment les régions d'Afrine, Jarablos ou encore Al-Bab, a indiqué à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

«Plusieurs autres vagues de retour pourraient suivre dans les jours à venir», a ajouté M. Abdel Rahmane, disant s'attendre à ce que «tous» ceux qui ont été envoyés en Azerbaïdjan finissent par rentrer en Syrie.

«Le nombre total de combattants syriens envoyés en Azerbaïdjan était de 2.580», a-t-il affirmé, précisant que 293 d'entre eux avaient péri dans des combats.

La France avait récemment réclamé une «supervision internationale» du cessez-le-feu au Nagorny Karabakh, notamment pour garantir le retour des combattants étrangers, en particulier des Syriens.

«Le départ des combattants étrangers déployés dans ce conflit est un élément fondamental pour la stabilité de la région», soulignait ainsi une source diplomatique française en novembre.

 


Un Américain retrouve sa famille saoudienne après 40 ans – larmes de joie

Eid Alsoumani et sa famille ont finalement été réunis le 9 mai. Plusieurs d’entre eux rencontraient pour la première fois leur proche de 42 ans. (Photo fournie)
Eid Alsoumani et sa famille ont finalement été réunis le 9 mai. Plusieurs d’entre eux rencontraient pour la première fois leur proche de 42 ans. (Photo fournie)
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  • Eid Alsoumani, aujourd’hui âgé de 42 ans, avait deux ans au moment des faits
  • La mère américaine de son frère aîné a rompu les liens avec la famille pour des raisons qui n’ont pas été révélées au public

DJEDDAH: Quatre décennies de recherches ont finalement conduit à d’émouvantes retrouvailles entre un citoyen américain et sa famille saoudienne, mettant fin à une période douloureuse d’attente qui semblait vouée à l’échec.

Eid Alsoumani, aujourd’hui âgé de 42 ans, avait deux ans au moment des faits. La mère américaine de son frère aîné a rompu les liens avec la famille pour des raisons qui n’ont pas été révélées au public.

Elle avait rencontré Saoud Alsoumani alors qu’il était étudiant aux États-Unis. Ils se sont mariés et ont eu deux fils.

Eid Alsoumani et sa famille ont finalement été réunis le 9 mai. Plusieurs d’entre eux rencontraient pour la première fois leur proche de 42 ans. (Photo fournie)
Eid Alsoumani et sa famille ont finalement été réunis le 9 mai. Plusieurs d’entre eux rencontraient pour la première fois leur proche de 42 ans. (Photo fournie)

Après son retour en Alabama avec les garçons, la mère de Eid a coupé toute communication entre leur père – qui est retourné en Arabie saoudite – et eux.

«Pendant cette période, qui a duré 40 ans, les membres de la famille cherchaient leurs proches par l’intermédiaire de l’ambassade américaine. Ils ont essayé de rechercher la famille à plusieurs reprises, mais aucune piste ne leur a été a bénéfique», déclare Bander Alsoumani, le cousin de Eid.


Le prince héritier d’Arabie saoudite rencontre Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche

Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane (à gauche), a rencontré le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan. (Agence de presse saoudienne/AFP)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane (à gauche), a rencontré le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan. (Agence de presse saoudienne/AFP)
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  • Au cours de la réunion, les deux dirigeants ont passé en revue les relations stratégiques entre les deux pays et les moyens de les renforcer dans divers domaines
  • La SPA soutient que les efforts visant à trouver une solution crédible à la question palestinienne ont également été abordés

DHAHRAN: Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a rencontré le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan, dans la ville orientale de Dhahran, rapporte dimanche l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Au cours de la réunion, les deux dirigeants ont passé en revue les relations stratégiques entre les deux pays et les moyens de les renforcer dans divers domaines, indique la SPA.

L’agence soutient que les efforts visant à trouver une solution crédible à la question palestinienne, y compris un cessez-le-feu durable et l’entrée sans entrave de l’aide humanitaire à Gaza, en vue d’une «solution à deux États qui réponde aux aspirations et aux droits légitimes du peuple palestinien», ont également été abordés.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Libye: retour au calme près de Tripoli après de violents combats

Ces affrontements déclenchés vendredi soir, s'étaient poursuivis le lendemain à Zawiya, à 45 km à l'ouest de Tripoli (Photo, AFP).
Ces affrontements déclenchés vendredi soir, s'étaient poursuivis le lendemain à Zawiya, à 45 km à l'ouest de Tripoli (Photo, AFP).
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  • Samedi, les écoles de Zawiya n'ont pas ouvert et certaines routes menant à la ville ont été fermées
  • La Libye se remet difficilement des années de guerre et de chaos qui ont suivi la révolte de 2011

TRIPOLI: Les violents affrontements qui ont opposé des groupes armés rivaux à Zawiya, près de la capitale libyenne, ont cessé samedi soir grâce à une médiation tribale, a indiqué dimanche à l'AFP un responsable de cette ville de l'ouest libyen.

Ces affrontements déclenchés vendredi soir, s'étaient poursuivis le lendemain à Zawiya, à 45 km à l'ouest de Tripoli, faisant "un mort et plusieurs blessés ainsi que des dégâts aux habitations et sièges publics", a précisé ce responsable de la Direction de sécurité sous couvert de l'anonymat.

Les violences "ont cessé (samedi) soir, grâce à une médiation des notables et chefs tribaux de la ville", a-t-il ajouté, sans donner de précisions sur  les raisons des affrontements.

Samedi, les écoles de Zawiya n'ont pas ouvert et certaines routes menant à la ville ont été fermées.

Routes fermées 

La Mission des Nations unies en Libye (Manul) avait appelé "à la fin immédiate des hostilités", exhortant les autorités à "assurer la protection et la sécurité des civils", selon un communiqué succinct publié sur X.

La Libye se remet difficilement des années de guerre et de chaos qui ont suivi la révolte de 2011. Elle est divisée entre un gouvernement établi à Tripoli, reconnu par l'ONU, et une administration rivale dans l'est du pays.

Malgré un relatif retour au calme observé depuis quelques années, des affrontements se produisent périodiquement entre la myriade de groupes armés présents dans le pays.

Mi-avril, de brefs affrontements ont opposé des groupes armés influents au coeur de la capitale libyenne.

En août 2023, des combats entre deux puissants groupes armés à Tripoli avaient fait 55 morts.