DUBAÏ: Le mannequin saoudien Amira al-Zuhair, qui figure dans la campagne pour le ramadan et l’aïd el-Fitr de la marque italienne Prada, a publié sur Instagram son accessoire préféré de la dernière collection qui propose des pièces au style à la fois décontracté et élégant.
Elle a posté une photo d’elle portant le sac à bandoulière en cuir caractéristique de Prada. Elle écrit: «Mon sac préféré de la campagne pour le ramadan et l’aïd que j’ai tournée avec @Prada», accompagnant la légende d’un cœur marron et d’émoticônes d’étoiles et de croissants de lune.
Amira al-Zuhair, 22 ans, n’est devenue mannequin à plein temps qu’à l’âge de 18 ans. Elle s’est progressivement familiarisée avec l’industrie grâce à des séances d’essai.
«L’école et mon éducation étaient la priorité», avait-elle précisé lors d’un précédent entretien accordé à Arab News. «J’ai toujours eu un petit côté intello. J’ai représenté mon école dans des compétitions nationales de mathématiques, j’étais responsable de l’équipe de mathématiques et membre du Parlement des jeunes du Royaume-Uni. Ensuite, j’ai concentré mon attention sur mon diplôme. Aujourd’hui, j’ai toujours l’intention de devenir avocate.»
La jeune femme est née à Paris d’une mère française et d’un père saoudien. Elle a grandi à Londres, cependant. «Mon père a voulu que je suive ses pas et que je sois diplômée d’une université britannique», précise-t-elle. La famille effectuait des allers-retours réguliers entre le Royaume-Uni et Riyad. Amira est fortement attachée au Royaume sur les plans culturel et émotionnel.
«J’adore l’Arabie saoudite. Elle constitue une part importante de mon identité et j’apprécie vraiment tout ce qui s’y passe en ce moment – les progrès concernant la culture, l’éducation, l’économie et les infrastructures», soutient-elle. «Les dirigeants actuels ont fait un travail incroyable pour placer le pays à l’avant-garde de la scène mondiale et je suis vraiment fière d’être témoin de ces changements.»
Bien qu’elle ait grandi en Europe, elle affirme avoir été élevée avec des «valeurs traditionnelles».
«Je pense que le secteur est très accommodant», explique-t-elle. «Tout dépend des limites que vous décidez de vous fixer. Mon agence est formidable et ces limites ont été respectées dans tous les aspects de mon travail et avec tous mes clients. J’ai énormément de chance de vivre une aussi bonne expérience.»
La jeune femme a eu une année chargée jusqu’à présent, défilant sur le podium de Dolce & Gabbana lors de la Fashion Week de Milan en février avant de défiler pour le couturier libanais Elie Saab à Paris en mars.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com